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  • Du balai !

    La branche polonaise du site eurofrénétique Euractiv nous apprend qu’une « militante pour les droits de l’Homme ukrainienne », Lyudmyla Kozlovska, « s’est vu refuser l’entrée dans l’espace Schengen suite à une demande de la Pologne ». Et c’est un scandale de plus à mettre au compte du gouvernement polonais, qui en vient à expulser ceux qui le critiquent…

    Le 13 août, Lyudmyla Kozlovska a été appréhendée à l’aéroport de Bruxelles. On lui a fait savoir qu’elle figurait sur une liste de personnes non autorisées à entrer dans l’espace Schengen. Elle a donc été renvoyée dans son pays, l’Ukraine.

    Lyudmyla Kozlovska fut une égérie des manifestations de l’Euromaïdan qui firent tomber le gouvernement ukrainien pro-russe en 2014. Elle est la fondatrice et présidente de l’ONG polonaise « Otwarty Dialog », en anglais « Open Dialog », qui combat le gouvernement polonais au nom de la « défense de la démocratie et de la Constitution ». Lyudmyla Kozlovska appuie toutes les manifestations anti-gouvernementales, y appelle et y participe activement (alors qu’elle n’est pas polonaise). Son bras droit est son mari Bartosz Kramek, qui a carrément appelé à « éteindre le gouvernement » en ne payant plus les impôts.

    On remarque dans les comptes publiés que le premier donateur de l’ONG est Google. Viennent ensuite Bartosz Kramek, Lyudmyla Kozlovska, et le Bureau d’analyse et d’information Silk Road.

    Bartosz Kramek est le directeur gérant de Silk Road. Un bureau fantôme, comme en témoigne son site internet, qui est vide. Tout au plus voit-on que Lyudmyla Kozlovska fait partie du conseil d’administration. Or on remarque que ces gens-là ont beaucoup d’argent, et qu’ils ne le gagnent ni en faisant le métier de « militante des droits de l’Homme » ni en dirigeant une société qui n’existe pas.

    Peut-être que la photo ci-dessous donnera une idée… Quoi qu’il en soit on ne peut que féliciter le gouvernement polonais de se débarrasser de ce genre de personnage clairement indésirable.

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  • Peine de mort

    L’affaire de Trappes est une nouvelle illustration de ce que je disais dans mon PS 2 sur François et la peine de mort.

    Un jeune homme fiché S (mais ce doit être très courant à Trappes) – et bien entendu « déséquilibré » a tué sa mère et sa sœur et grièvement blessé une passante à coups de couteau en criant Allahou Akbar, puis il s’est fait descendre par la police sur le pas de la porte.

    Dès qu’il y a meurtre avec suspicion de terrorisme islamique, la police abat le suspect.

    Le problème n’est pas seulement que la peine de mort est ainsi rétablie de façon hypocrite et illégitime. C’est qu’elle est exécutée avant le procès, empêchant ainsi qu’on sache vraiment ce qui s’est passé et pourquoi, sans parler des éventuelles ramifications.

    Le bon côté de la chose, évidemment, c’est que ça fait faire des économies à la justice. Du moins dans l’immédiat, car à long terme ce n’est pas sûr…

    Addendum

    Il n'y a toujours AUCUNE "grande conscience" médiatique (ni simple journaliste), à ma connaissance, pour trouver seulement étonnant que chaque fois l'islamiste se fasse tuer alors que la police a tous les moyens de le prendre vivant. Je trouve cela stupéfiant.

  • Saint Philippe Béniti

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    Abrégé de la vie des saints de Butler, traduction Godescard, édition de 1835.

    La grotte de saint Philippe Béniti.

    Les fresques d'Andrea del Sarto.

  • Au Pakistan

    Lorsque le parti d’Imran Khan a gagné les élections législatives du Pakistan, le 25 juillet dernier, je me suis dis que c’était plutôt une bonne chose pour les chrétiens. Imran Khan, qui a décidé depuis longtemps d’arriver au pouvoir dans son pays, est une ancienne vedette mondiale du cricket, il fut le mari de la meilleure amie de Lady Di, Jemima Goldsmith, ambassadrice du Royaume-Uni à l’Unicef. Bref un membre de la jet set internationale, pour qui l’islam n’est qu’un slogan électoral, comme pour les parvenus corrompus auxquels il succède.

    Mais j’avais raté plusieurs épisodes. Il se trouve que Imran Khan est devenu un très « pieux » musulman, sous la conduite de sa troisième femme qui est son « coach » spirituel. Il ne se montre plus que vêtu du shalwar kameez blanc (longue tunique sur large pantalon), prend des poses mystiques de vieux soufi et ne jure plus que par le Coran. Il multiplie depuis longtemps les activités philanthropiques, affecte de vivre dans la plus grande simplicité, voire pauvreté, dans une petite maison, et il annonce la justice pour tous…

    Voilà ce qui a séduit les électeurs… et les pauvres évêques, qui voient avec ravissement arriver un nouveau Premier ministre qui vit et parle… comme François !

    On fait semblant d’oublier que Imran Khan a promis de préserver les lois anti-blasphème inventées par le général et dictateur islamiste Zia ul-Haq en 1986, lois qui sont critiquées par un large éventail politique et dont on pouvait espérer qu’un nouveau gouvernement aurait enfin le courage de les supprimer…

    On pense bien sûr à la pauvre Asia Bibi qui est toujours en prison et toujours condamnée à mort.

    Imran Khan est officiellement Premier ministre depuis le 17 août, jour où il a reçu l’investiture du Parlement (avec seulement 4 voix de majorité). Le lendemain il prête serment et prononce son premier grand discours. Il dit qu’il veut instaurer « un Etat islamique prospère », « un Etat social islamique, tel que l’avait imaginé Allama Muhammad Iqbal ».

    Cette référence n’est pas anodine. Normalement, tout nouveau dirigeant du Pakistan se réfère au père du pays, le très laïque Muhammad Ali Jinnah, et à son fameux discours fondateur du 11 août 1947, où il affirmait vouloir un pays de pleine liberté religieuse. En revanche, Allama Muhammad Iqbal, le premier militant de l’indépendance des musulmans de l’Inde, président de la Ligue musulmane dans les années 30, adepte d’une vague forme de soufisme (le but de l’islam est de « d’éveiller en l’homme une conscience plus haute de ses multiples relations avec Dieu et l’univers »), voulait un pays authentiquement islamique appliquant la charia.

    Or, ce que l’on remarque dans le gouvernement d’Imran Khan, c’est qu’il n’y a plus aucun ministre ni conseiller chrétien. Et que le ministère des minorités religieuses, qui fut illustré par le martyr caholique Shahbaz Bhatti, a purement et simplement disparu.

    Ce qui tout de même provoque « une certaine déception » dans la hiérarchie catholique…

  • Cœur Immaculé de la bienheureuse Vierge Marie

    « Le culte liturgique, par lequel on rend un juste honneur au Cœur Immaculé de la Vierge Marie, et auquel de nombreux saints et saintes ont préparé la voie, fut approuvé tout d’abord par le Siège Apostolique au début du dix-neuvième siècle, lorsque le Pape Pie VII institua la fête du Cœur Très Pur de la Vierge Marie, pour être pieusement et saintement célébrée par tous les diocèses et les familles religieuses qui en avaient fait la demande ; fête que bientôt le Pape Pie IX enrichit d’un office et d’une messe propres. Ce culte ardent et souhaité, né au dix-neuvième siècle, et grandissant de jour en jour, fut accueilli avec bienveillance par le Souverain Pontife Pie XII, qui voulut l’étendre à l’Église entière, en donnant à cette fête une plus grande solennité. L’an 1942, tandis qu’une guerre très cruelle accablait presque toute la terre, ce pape, plein de pitié pour les épreuves infinies des populations, en raison de sa piété et de sa confiance envers la Mère céleste, confia ardemment le genre humain tout entier, par une prière solennelle, à ce Cœur très doux ; et il établit la célébration universelle et perpétuelle d’une fête avec Office et Messe propres en l’honneur de ce Cœur Immaculé. » (Bréviaire)

  • Le combat de l’islam

    Le 17 août, en Indonésie, pour la fête de l’indépendance, divers défilés ont lieu dans tout le pays. Celui des petites filles de l’école maternelle de Probolinggo n’est pas passé inaperçu : elles étaient en niqab noir et portaient des fusils mitrailleurs en carton.

    Une brève vidéo de la scène filmée par un téléphone portable a circulé sur internet et a fait scandale notamment dans la presse britannique. La directrice de l’école a déclaré que ce déguisement faisait suite à l’enseignement en classe du « combat du Prophète pour augmenter la foi et la dévotion en Allah ». Elle s’est excusée si cela était mal pris, mais c’était pour faire des économies qu’on avait utilisé un matériel qui existait déjà. (Ce qui veut dire que ce n’est pas la première fois.) Elle a ajouté que ce qui était important était de participer aux défilés, et que les fillettes étaient contentes.

    Il se trouve que l’école se trouve à l’intérieur d’un complexe militaire. Le commandant de la place a déclaré que le défilé avait uniquement pour but d’éduquer les enfant au « combat de l’islam », et certes pas de promouvoir le radicalisme.

    Car un défilé de petites filles entièrement voilées de noir et portant des fusils mitrailleurs, c’est seulement de l’éducation au fameux islam modéré de l’Indonésie. Lequel certes ne peut pas faire l’impasse sur le jihad sur le sentier d’Allah que prône le Coran.

  • Fake news

    Les gazettes de la bien-pensance nous apprennent qu’un certain Oleg Sentsov en est à son 100e jour de grève de la faim dans un horrible pénitencier poutinesque du Grand nord de la Russie. Et, affirme Le Monde en titre : « Oleg Sentsov peut mourir à chaque minute qui passe ».

    Depuis le début du mois d’août les gazettes de la bien-pensance sont plus qu’alarmantes : « L'état de santé d'Oleg Sentsov est catastrophique » (France Culture 9 août), « Oleg Sentsov en danger de mort après trois mois de grève de la faim » (Le Monde 9 août), « Dans un camp russe près du cercle arctique, la vie d’un jeune homme talentueux s’éteint », (La Croix,‎ 10 août), « Le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov dans un état critique », (Libération,‎ 10 août), etc.

    D’abord il est évident que personne ne peut survivre pendant 100 jours, ni même 50, à une vraie grève de la faim.

    Si l’on cherche à s’informer, on découvre vite qu’en réalité Oleg Sentsov est alimenté : les autorités pénitentiaires lui donnent des compléments alimentaires pour vieux.

    Et les autorités pénitentiaires affirment qu’il est en bonne santé, même s’il a évidemment maigri.

    La commission de surveillance des prisons dit la même chose. Elle est sous la coupe du Kremlin ? Ah bon. Sauf que c’est la même commission qui vient de nous informer que le militant gauchiste Sergueï Oudaltsov, qui avait été condamné… à 30 jours de prison et avait entamé une grève de la faim, a été hospitalisé au bout de cinq jours…

    Surtout, on a le témoignage de Zoïa Svetova. Cette journaliste est une des principales figures de l’opposition à Poutine, et elle dénonce particulièrement le système judiciaire russe. Elle a pu rencontrer Oleg Sentsov le 14 août, et elle dit qu’il se tient debout et marche, regarde la télévision, écrit et reçoit « beaucoup de lettres »…

    Je ne me prononcerai pas sur la condamnation de Sentsov à 20 ans de prison pour préparation de plusieurs actes terroristes anti-russes (et non « parce qu’il s’opposait à l’annexion de la Crimée »…). Mais le coup de la grève de la faim est une imposture. Qui peut durer longtemps. Le record de ce genre de « grève de la faim » est détenu par une militante indienne des droits de l’homme, Irom Sharmila, qui avait commencé en 2000 et y a mis fin en 2016…

  • Sainte Jeanne de Chantal

    Jeanne-Françoise Frémyot naquit à Dijon, en Bourgogne, le 23 janvier 1572. Son père était Bénigne Frémyot, second président au parlement de cette province, qui avait hérité de ses ancêtres, avec les biens de la noblesse, d'une grande intégrité de mœurs et d'un attachement inviolable à la foi catholique, que plusieurs abandonnaient alors pour donner dans la nouvelle hérésie. Sa mère fut PHDLE0140i-Sainte-Jeanne-de-Chantal-enfant.jpegMarguerite de Berbisey, de l'ancienne maison de ce nom, dans laquelle, depuis trois cents ans, étaient entrées les premières charges de la province, tant de l'épée que de la robe. Elle n'avait que dix-huit mois quand sa mère mourut ; mais elle fut élevée avec un très grand soin par son père. Notre Sainte conçut, par ses sages instructions, une si grande aversion pour les hérétiques, qu'elle ne pouvait pas même souffrir qu'ils la touchassent. Un jour, à peine âgée de cinq ans, elle s'amusait dans le cabinet de son père, lorsqu'un gentilhomme protestant, qui discutait avec le président Frémyot, nia la présence réelle de Jésus-Christ au Saint-Sacrement de l'autel. Aussitôt la sainte enfant, courant à lui, lui dit : « Il faut croire, Monsieur, que Jésus-Christ est au Saint-Sacrement de l'autel, puisqu'il l'a dit. Si vous ne croyez pas ce qu'il a dit, vous le faites menteur ». Ce seigneur, surpris et charmé de cette liberté, de cette énergie, si rare dans un enfant, lui donna quelques dragées pour se réconcilier avec elle. Jeanne courut aussitôt les jeter au feu en sa présence, et revenant vers lui elle ajouta : « Voyez-vous, Monsieur, voilà comme les hérétiques brûleront dans l'enfer, parce qu'ils ne croient pas ce que Notre Seigneur a dit ». Un autre jour, ce même seigneur discutant encore dans le salon de son père, en faveur du protestantisme, notre Sainte s'approcha de lui et dit : « Si vous aviez donné un démenti au roi, mon père, comme président, vous ferait mourir ; vous en donnerez tant à Jésus-Christ que ces deux présidents (elle lui montrait un grand tableau des Apôtres saint Pierre et saint Paul) vous condamneront ».

    (Suite)

  • La politesse qui fait scandale

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    Il paraît que la révérence de Karin Kneissl devant Vadimir Poutine fait scandale. Parce qu’on n’y voit pas une révérence, mais un ministre des Affaires étrangères de l’Autriche « à genoux » devant le président russe…

    Heinz Christian Strache a réagi sur sa page Facebook au gros titres de la presse autrichienne et allemande : « Kneissl à genoux devant Poutine », « L’agenouillement de Kneissl devant Poutine est une honte » :

    Certains journalistes devraient lire une fois le Knigge [le guide des bonnes manières]. Que la génération de 68 soit souvent en conflit avec les rhèmes « éducation et bonnes manières » est évident. En tout état de cause, Karin Kneissl a fréquenté l’école Elmayer [prestigieuse école de danse de Vienne] (révérence polie après la danse, le président russe s’est incliné en retour) et elle sait ce qui convient.

    La diplomatie de la danse de noces, avec courtoisie, amabilité et bonnes manières : on ne peut pas mieux représenter l’Autriche.

  • Institut “catholique”

    Riposte catholique fait écho à un article de l’Observatoire du journalisme où l’on apprend en passant à propos d’une certaine Alice Coffin, co-fondatrice de la Conférence Européenne Lesbienne, du fonds féministe et lesbien LIG (Lesbiennes d'Intérêt Général), et activiste au collectif féministe La Barbe, « en couple » avec la militante lesbienne Alix Béranger :

    Plus étonnant, elle est chargée du cycle du master à… l’institut catholique de Paris depuis 2012. Le master s’intitule « médias et pouvoirs ». Tout en étant conseillère média de l’European Lesbian Conference (2016-2017), community manager des groupes militants LGBT Oui oui oui et la Barbe, groupe féministe « orienté vers l’action » qui « dénonce le monopole du pouvoir, du prestige et de l’argent par quelques milliers d’hommes blancs ».

    Le 3 juillet dernier, Alice Coffin avait publié un article dans « Le nouveau magazine littéraire » dénonçant « l’homoparentalité-phobie », et l’on pouvait lire dans sa présentation :

    Elle est la cofondatrice de l'Association des Journalistes LGBT, de l'European Lesbian Conference et des Lesbiennes d'Intérêt Général. Elle enseigne la sociologie des médias et l'écriture journalistique à l'Institut Catholique de Paris.

    Je ne sais pas si je fais toujours partie de cette Eglise, mais ce qui est sûr est que je n’ai pas la même religion que ces gens-là.