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  • Non-événement

    Radio Vatican a annoncé que ce soir, « pour la première fois depuis le schisme anglican, il y a plus de 450 ans, les vêpres seront célébrées selon le rite latin de l’Église catholique dans la splendide chapelle de la résidence favorite du roi Henri VIII, le roi qui a provoqué le schisme anglican » (au palais de Hampton Court).

    Il paraît que « dans ce lieu emblématique, cette célébration liturgique, ouverte au public, aura un fort impact œcuménique ».

    En réalité, rien n’empêche de célébrer des « vêpres catholiques » dans une église anglicane, comme rien n’empêche de célébrer des « vêpres anglicanes » dans une église catholique. A savoir des psaumes, des textes de la Sainte Ecriture et le Magnificat…

    D’ailleurs, si on déplace pur l’occasion le cardinal Vincent Nichols et « révérend Richard Chartres, doyen de la chapelle de Sa Majesté », qui avant l’office expliqueront que « ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise », il s’agit surtout semble-t-il d’un concert organisé par deux organismes de promotion de l’art et des artistes…

    On reverra la question quand un prêtre catholique dira la messe catholique dans cette chapelle…

  • Saint Cyrille d’Alexandrie

    Au moment où la fête divine et immaculée nous invite à monter maintenant jusqu’à la Jérusalem spirituelle, et nous incite à entrer en courant dans une vie de piété, nous écoutons la voix du prophète : « Vous qui êtes sauvés, éloignez-vous de la terre, vous qui êtes loin, souvenez-vous du Seigneur, et que Jérusalem monte en votre cœur (Jérémie 28,50). » Alors, quand Paul s’écrie : « Courez, de manière à remporter le prix » (I Corinthiens 9,24), et que la sainte fête se lève sur nous à la façon d’un soleil, rejetons au loin les débiles atermoiements de la paresse, triomphons des ténèbres obscures de l’inertie, d’un cœur courageux et limpide, dirigeons-nous vers toutes les formes de vertu, nous répétant les uns aux autres ce mot de l’Ecriture : « Venez, montons à la montagne du Seigneur, à la maison du Dieu de Jacob : il nous annoncera sa voie, et nous y marcherons » (Isaïe 2,3). Les juifs, comme ils ne savent pas sortir du culte formel et charnel, entendent ces mots : « Que m’importent vos innombrables sacrifices ? dit le Seigneur. Je suis rassasié des holocaustes de béliers ; la graisse des agneaux, le sang des taureaux et des boucs, je n’en veux pas ; pas même si vous vous présentez devant moi (Isaïe 1,11-12). » Mais à ceux qui sont éloignés de telles pratiques, et qui ont cherché à montrer à Dieu la vraie circoncision, celle du cœur, par le culte spirituel, le prophète crie : « Recherchez Dieu, et, au moment où vous le trouverez, invoquez-le. Et quand il approche de vous, que l’impie abandonne sa voie, l’homme sans loi son dessein, et qu’il se convertisse au Seigneur : il obtiendra miséricorde, parce que [Dieu] remettra largement vos fautes (Isaïe 55,6-7). » Or, comme notre Sauveur le Christ, en se faisant semblable à nous, s’est approché de nous, « dépouillons, comme dit l’Ecriture, le vieil homme et revêtons l’homme nouveau qui est renouvelé à l’image de son créateur (Ephésiens 4,22-24) » ; oublions ce qui est en arrière, tendons vers ce qui est en avant, montons, purs, à la divine fête. Le prophète Jérémie s’écrie : « Voici ce qu’il dit aux hommes de Juda et aux habitants de Jérusalem : défrichez vos jachères, et ne semez pas dans les épines ; soyez circoncis pour Dieu, et circoncisez votre cœur dur, gens de Juda, habitant Jérusalem (Jérémie 4,3-4). » Alors, notre esprit que l’impiété a couvert de broussailles et rendu stérile, purifions-le par la crainte de Dieu, comme par le feu, et recevons la bonne semence du Sauveur ; il ne nous apprend pas à le servir par des rites purement formels, mais, par ses beaux enseignements, il nous renouvelle pour nous sauver. Montrons donc à Dieu le juif dans le secret (cf. Matthieu 6,4) et la circoncision dans le secret ; par la circoncision, enlevons tout mal de notre cœur ; nous mériterons d’entendre : « Célèbre tes fêtes, Juda, rends au Seigneur Dieu tes prières (Nahum 2,1). »

    Première Lettre festale, 1 (Sources chrétiennes)

  • Saint Jean de Matha

    Deus, qui per sanctum Ioánnem órdinem sanctíssimæ Trinitatis, ad rediméndum de potestáte Saracenórum captívos, cǽlitus institúere dignátus es : præsta, quǽsumus ; ut, eius suffragántibus méritis, a captivitáte córporis et ánimæ, te adiuvánte, liberémur. Per Dóminum….

    O Dieu, qui, par le moyen de saint Jean, avez daigné établir miraculeusement l’Ordre de la très sainte Trinité pour racheter les captifs du pouvoir des Sarrasins, faites, nous vous en supplions, que par les suffrages de ses mérites et le secours de votre grâce, nous soyons délivrés de la captivité du corps et de l’âme.

  • Quinquagésime

    C’est avec raison que cet aveugle nous est représenté à la fois assis au bord du chemin et en train de mendier, car la Vérité en personne a dit : «Je suis le Chemin.» (Jn 14, 6). Celui qui ne connaît pas la clarté de la lumière éternelle est donc un aveugle. Si toutefois il a commencé à croire au Rédempteur, il est assis au bord du chemin. Cependant, s’il néglige de prier et s’abstient de supplier Dieu pour recouvrer la lumière éternelle, l’aveugle est bien assis au bord du chemin, mais il ne mendie pas. En revanche, si en même temps qu’il croit, il reconnaît que son cœur est aveugle et demande à recouvrer la lumière de vérité, alors l’aveugle est assis au bord du chemin et il mendie. Celui donc qui reconnaît les ténèbres de son aveuglement et qui comprend que lui manque la lumière de l’éternité, qu’il crie du fond du cœur, qu’il crie de toute son âme et dise : «Jésus, fils de David, aie pitié de moi!»

    Mais écoutons ce qui advint tandis que l’aveugle criait : «Ceux qui marchaient devant le réprimandaient pour le faire taire.»

    Que représentent ceux qui précèdent l’arrivée de Jésus, sinon la foule des désirs de la chair et la tempête des vices, qui, avant la venue de Jésus en notre cœur, dissipent nos pensées par leurs assauts et gênent les appels de notre cœur dans la prière? Souvent, en effet, lorsque nous voulons revenir vers le Seigneur après avoir péché, et que nous nous efforçons de vaincre par la prière les vices dont nous avons été coupables, les images de nos fautes passées se pressent en notre cœur; elles émoussent la pointe de notre esprit, troublent notre âme et étouffent la voix de notre prière. Oui, «ceux qui marchaient devant le réprimandaient pour le faire taire», puisqu’avant la venue de Jésus en notre cœur, nos fautes passées, dont le souvenir vient heurter notre pensée, nous jettent dans le trouble au beau milieu de notre prière.

    Ecoutons ce que fit alors cet aveugle, avant de retrouver la lumière. Le texte poursuit : «Mais lui criait de plus belle : ‹Fils de David, aie pitié de moi!›» Voyez : celui que la foule réprimande pour le faire taire crie de plus belle; c’est ainsi que plus l’orage des pensées charnelles3 nous tourmente, plus nous devons intensifier notre effort de prière. La foule veut nous empêcher de crier, puisque nous subissons souvent jusque dans la prière le harcèlement des images de nos péchés. Mais il faut que la voix de notre cœur persiste avec d’autant plus de force que la résistance qu’elle rencontre est plus dure, afin de maîtriser l’orage de nos pensées coupables, et de toucher, par l’excès même de son importunité, les oreilles miséricordieuses du Seigneur. Chacun, je le suppose, a expérimenté en lui-même ce que je vais vous dire : lorsque nous détournons notre esprit de ce monde pour le tourner vers Dieu, et que nous nous appliquons à la prière, voilà que nous devons supporter dans notre prière, comme une chose importune et pénible, cela même que nous avions accompli avec délice. C’est à peine si la main d’un saint désir peut en chasser le souvenir des yeux de notre cœur, à peine si les gémissements de la pénitence peuvent triompher des images qui en résultent.

    Mais si nous persévérons avec insistance dans notre prière, nous arrêtons en notre âme Jésus qui passe. Aussi est-il ajouté : «Jésus, s’arrêtant, demanda qu’on le lui amène.» Voici qu’il s’arrête, lui qui passait : en effet, tant que les foules des images nous oppressent dans la prière, nous avons comme l’impression que Jésus passe; mais quand nous persévérons avec insistance dans notre prière, Jésus s’arrête pour nous rendre la lumière, puisque Dieu se fixe en notre cœur, et que la lumière perdue nous est rendue.

    Cependant, le Seigneur veut encore nous faire comprendre par là quelque chose d’utile au sujet de son humanité et de sa divinité. C’est lorsqu’il passait que Jésus entendit l’aveugle qui criait, mais c’est une fois arrêté qu’il accomplit le miracle de lui rendre la lumière. Car passer est le fait de la nature humaine, et se tenir arrêté, celui de la nature divine. C’est par son humanité que Jésus est né et a grandi, qu’il est mort et ressuscité, qu’il est allé d’un lieu à un autre. En effet, si la nature divine n’admet aucun changement, et si le fait de changer équivaut à passer, il est évident que le passage du Seigneur ressortit à la chair, non à la divinité. En vertu de sa divinité, il demeure toujours comme arrêté, parce qu’étant partout présent, il n’a besoin ni de venir, ni de repartir par un déplacement. C’est donc bien en passant que le Seigneur entend l’aveugle qui crie, et une fois arrêté qu’il lui rend la lumière, puisque c’est en son humanité qu’il s’apitoie avec compassion sur nos cris d’aveugles, mais par la puissance de sa divinité qu’il nous remplit de la lumière de sa grâce.

    Saint Grégoire le Grand, homélie 2 sur les évangiles.

    Sur la quinquagésime, voir mes notes de l’an dernier (les trois axes de la liturgie de ce jour) et de 2014 (la progression de la septuagésime à la quinquagésime comme préparation au carême).

  • Saint Tite

    Dans sa deuxième épître aux Corinthiens, saint Paul dit qu’il était allé à Troas pour y prêcher l’Evangile, mais que, malgré des conditions favorables, il n’avait pas l’esprit en repos parce qu’il n’y avait pas trouvé « Tite, mon frère ».

    Sans doute était-il très inquiet de ce qui se passait à Corinthe, où il avait envoyé Tite pour rétablir les relations entre lui-même et cette communauté avec laquelle il était en froid.

    Paul quitte donc Troas pour aller en Macédoine, sans trouver l’apaisement :

    En effet, à notre arrivée en Macédoine, notre chair n'au eu aucun repos, mais nous avons souffert toute sorte de tribulations: au dehors des combats, au dedans des craintes. Mais Celui qui console les humbles, Dieu nous a consolé par l'arrivée de Tite ; et non seulement par son arrivée, mais encore par la consolation qu'il a reçue de vous ; car il m'a raconté votre désir, vos pleurs, votre zèle pour moi, de sorte que ma joie a été plus grande. (…) C'est pourquoi nous avons été consolés. Mais, dans notre consolation, nous avons été encore plus réjouis par la joie de Tite, parce que son esprit a été soulagé par vous tous.

    Bref, Tite, « mon compagnon et mon coopérateur », a réussi dans sa mission, et même au-delà des espérances.

    Dans la deuxième épître à Timothée, saint Paul, prisonnier à Rome, dit que Tite est parti pour la Dalmatie. Il était donc près de Paul depuis un certain temps.

    Saint Paul avait déjà fait Tite évêque de Crète. La dédicace de l’épître qu’il lui avait envoyée en Crète est une autre expression émouvante des liens très étroits entre les deux hommes. Il est dommage que la Vulgate ait traduit de façon banale : « A Tite, (mon) fils bien aimé selon (notre) foi commune ».

    Le mot grec traduit en latin par « dilecto », quand il qualifie un enfant, veut dire : « légitime ». Il en est de même s’il qualifie une femme. C’est aussi le mot qu’on emploie pour parler d’un « vrai Grec », de « véritables vertus », d’une « huile pure ». Tite est son fils « légitime », plus véritablement fils que le serait un fils selon la chair.

    Selon une tradition, Tite serait allé prêcher jusqu’en Espagne (une tradition dit cela aussi de Paul), puis il serait retourné en Crète où il serait mort à l’âge de 94 ans.

  • 60% d’élèves musulmans…

    La municipalité de Morlaix a décidé d’arrêter les « repas de substitution » les jours où du porc est servi. C’est le contraire de ce qui se passe à Genève, et à Morlaix on ne cache pas qu’il s’agit de l’islam, même si on n’ose pas prononcer le mot : « Ces repas sont devenus un signe distinctif d'une appartenance communautaire. Ce qui n'a pas lieu d'être dans les écoles primaires publiques et laïques », déclare un adjoint.

    L’association des parents d’élèves de l’école Gambetta proteste énergiquement et a organisé une manifestation cet après-midi devant la mairie.

    A l’école Gambetta de Morlaix, il y a 60% d’élèves musulmans.

  • Encore un

    Un ancien garde d’Auschwitz, âgé de 93 ans, accusé d’avoir participé à la surveillance de « trois transports de personnes déportées en provenance de Berlin, de Drancy en France et de Westerbork aux Pays-Bas », dont au moins 1.075 sont mortes, va comparaître en avril devant le tribunal pour enfants de Hanau à partir du 13 avril. Trois parents de victimes se sont constitués partie civile…

    Deux autres vieillards vont ainsi comparaître devant des tribunaux pour enfants (puisqu’ils étaient mineurs au moment des « faits ») pour « complicité d’assassinat », l’un de 94 ans, à partir de jeudi prochain, l’autre, de 95 ans, à partir du 29 février.

    Je ne crois pas que cela grandisse la justice allemande…

  • La deuxième vidéo

    La première vidéo d’intentions de prière de François était interreligieuse et mettait quatre religions sur le même plan (la religion catholique étant symbolisée par un bambin en plastique).

    La deuxième vidéo d’intentions de prière de François n’est plus religieuse du tout. Il n’y est plus question d’un quelconque Dieu. Le seul mot éventuellement religieux est le mot « conversion », mais il s’agit explicitement et exclusivement de « conversion écologique ». Sur une musique planante new age.

    On a de la peine à le croire. Mais bien plus de peine à le voir.

  • Au Centre Charlier

     Le Centre Charlier

    serait heureux de vous recevoir à l’occasion de la conférence de

    Laurent Artur du Plessis

    journaliste et essayiste spécialiste des problèmes géopolitiques

    sous la présidence de Richard Haddad

    sur le thème :

    Le Djihad à la conquête du monde

    jeudi 18 février 2016 à 19h30 précises

    au

    Centre Charlier, 70 boulevard Saint-Germain 75005 PARIS

    (métro Maubert-Mutualité, autobus 24, 47, 63, 86, 87, RER B et C Saint-Michel)

    Téléphone : 01 40 51 74 07

    Le conférencier signera son livre « Le Djihad à la conquête du monde » à l’issue de la conférence.

    Verre et tartine de l’amitié

    Participation aux frais : 8 €

    Étudiants, chômeurs : 4 €

  • L’université d’été du Centre Charlier

    L’université catholique d’été du Centre Charlier et de Chrétienté-Solidarité se déroulera du 2 au 9 août 2016 dans le même lieu et dans les mêmes conditions que l’an passé.

    Son thème général sera :

    Patriotisme national et amitié de chrétienté.

    Conférences d’ores et déjà prévues de personnalités chrétiennes amies de différents pays d’Europe.

    Le 8 août, messe célébrée par Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, suivie de sa conférence.

    Centre Henri-et-André-Charlier, 70 boulevard Saint-Germain, 75005 Paris, tél. 01 40 51 74 07. chretientesolidarite.fr@gmail.com