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Saint Tite

Dans sa deuxième épître aux Corinthiens, saint Paul dit qu’il était allé à Troas pour y prêcher l’Evangile, mais que, malgré des conditions favorables, il n’avait pas l’esprit en repos parce qu’il n’y avait pas trouvé « Tite, mon frère ».

Sans doute était-il très inquiet de ce qui se passait à Corinthe, où il avait envoyé Tite pour rétablir les relations entre lui-même et cette communauté avec laquelle il était en froid.

Paul quitte donc Troas pour aller en Macédoine, sans trouver l’apaisement :

En effet, à notre arrivée en Macédoine, notre chair n'au eu aucun repos, mais nous avons souffert toute sorte de tribulations: au dehors des combats, au dedans des craintes. Mais Celui qui console les humbles, Dieu nous a consolé par l'arrivée de Tite ; et non seulement par son arrivée, mais encore par la consolation qu'il a reçue de vous ; car il m'a raconté votre désir, vos pleurs, votre zèle pour moi, de sorte que ma joie a été plus grande. (…) C'est pourquoi nous avons été consolés. Mais, dans notre consolation, nous avons été encore plus réjouis par la joie de Tite, parce que son esprit a été soulagé par vous tous.

Bref, Tite, « mon compagnon et mon coopérateur », a réussi dans sa mission, et même au-delà des espérances.

Dans la deuxième épître à Timothée, saint Paul, prisonnier à Rome, dit que Tite est parti pour la Dalmatie. Il était donc près de Paul depuis un certain temps.

Saint Paul avait déjà fait Tite évêque de Crète. La dédicace de l’épître qu’il lui avait envoyée en Crète est une autre expression émouvante des liens très étroits entre les deux hommes. Il est dommage que la Vulgate ait traduit de façon banale : « A Tite, (mon) fils bien aimé selon (notre) foi commune ».

Le mot grec traduit en latin par « dilecto », quand il qualifie un enfant, veut dire : « légitime ». Il en est de même s’il qualifie une femme. C’est aussi le mot qu’on emploie pour parler d’un « vrai Grec », de « véritables vertus », d’une « huile pure ». Tite est son fils « légitime », plus véritablement fils que le serait un fils selon la chair.

Selon une tradition, Tite serait allé prêcher jusqu’en Espagne (une tradition dit cela aussi de Paul), puis il serait retourné en Crète où il serait mort à l’âge de 94 ans.

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