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  • Significatif

    Depuis le début de ce mois, la ville de Hamtramck (Michigan, banlieue de Detroit), 22.000 habitants, a un conseil municipal à majorité musulmane. Une première aux Etats-Unis.

    Dès 2004, la municipalité pas encore musulmane avait autorisé la diffusion de l’appel du muezzin par haut-parleur.

    Il est interdit de vendre de l’alcool dans un rayon de 150 mètres autour du centre islamique (l’une des six mosquées de la ville).

    Naguère, on appelait Hamtramck « la petite Varsovie », car la plus grande partie des habitants étaient d’origine polonaise…

  • Et vlan…

    Le cardinal Barbarin a relevé de ses fonctions pastorales l’abbé Hervé Benoît et lui a demandé de « se retirer immédiatement dans une abbaye pour prendre un temps de prière et de réflexion ».

    L’abbé Hervé Benoît est coupable d’avoir écrit ce qu’il pensait des attentats. J’avais lu son texte dès sa parution sur Riposte catholique. J’avais trouvé qu’il aurait gagné à être relu, certaines expressions me paraissant maladroites. Mais je n’aurais jamais imaginé qu’il suscite un tel tollé médiatique, et que l’archevêque de Lyon se jette à plat ventre devant l’idole médiatique et lui offre en sacrifice un prêtre qui contrevient à la pensée unique.

    La « miséricorde » bergoglienne (celle qui dit qu’il faut « caresser les conflits », etc.) a encore frappé…

    N.B. On trouvera dans les commentaires au texte de l’abbé Benoît les paroles de la chanson « Embrasse le diable » que le groupe du Bataclan entonnait au moment de la tuerie.

    Addendum

    Le communiqué de l'abbé Benoît est à lire. Il est d'une belle dignité, à l'inverse de...

  • Nous, nous mettons en berne

    Un excellent communiqué de l’AGRIF, qui me dispense de tout autre commentaire (qui risquerait de dépasser ma pensée, parce que trop c’est trop…) :

    L’AGRIF, qui se porte partie civile dans l’action judiciaire contre les terroristes, s’associe pleinement au deuil, que l’on voudrait être celui de tous les Français de toutes religions ou idéologie politico-religieuse, à la pensée des victimes de la barbarie des assassins anti-français, anti-chrétiens, anti-juifs et anti-humains de l’État islamique.

    Le gouvernement a voulu marquer ce deuil par un pavoisement généralisé, à la manière américaine, à la différence de notre tradition nationale qui en pareil cas consiste plutôt à mettre nos drapeaux en berne.

    Le recueillement et les prières pour les victimes ne sauraient en effet empêcher l’indignation et même la colère contre ceux qui portent une lourde responsabilité dans la nouvelle éruption du séculaire fanatisme salafiste.

    L’État islamique est en effet le monstre qui a initialement grandi avec la complicité conjointe de l’Arabie saoudite, son exact modèle, du Qatar et aussi de la Turquie dont l’islamisme n’est nullement « modéré », comme n’ont cessé de le présenter les professionnels de la désinformation et du déni de la réalité islamique.

    François Hollande, Manuel Valls, Laurent Fabius s’efforcent aujourd’hui, avec des accents de deuil que l’on veut croire sincère, mais avec une grandiloquence cocardière, de faire oublier leur impardonnable aveuglement sur le fanatisme de ces États soi-disant alliés et amis.

    Ces dirigeants sont à la fois incultes et aveugles sur la réalité millénaire de la théocratie totalitaire islamique. Ils sont incapables de l’analyser comme le très lucide et courageux Maréchal Sissi.

    De plus, aux arguments séducteurs de leur puissance économique et financière, les diplomates de ces États ajoutent leur habileté à berner les nôtres selon leur séculaire pratique de la Taqiya, l’art du double ou triple langage.

    Mais la médiocrité accablante de nos actuels dirigeants ne saurait faire oublier celle des précédents. Il faut se souvenir des stupéfiants propos de complaisance du ministre des Affaires Étrangères Alain Juppé, pour les Frères Musulmans. Et pire encore on ne saurait oublier l’irresponsable action aux conséquences infiniment chaotiques et tragiques qui a été directement menée en Libye par Nicolas Sarkozy sous l’influence aberrante d’un Bernard-Henri Lévy.

    L’alternance par François Hollande d’une pitoyable grandiloquence dans la compassion et de la rodomontade avec de mâles accents guerriers est aujourd’hui insupportable. On attendrait pour le moins l’expression d’une élémentaire repentance pour les aberrations d’une indigente politique idéologique et de déni de réalité aux conséquences criminelles.

    Messieurs Hollande, Valls, Fabius, madame Taubira, et quelques autres, devraient pour le moins avoir la décence de démissionner. De même, messieurs Sarkozy, Juppé et quelques autres devraient avoir celle de ne plus solliciter les suffrages des Français.

  • L’Immaculée Vierge Marie de la Médaille miraculeuse

    Fête de ce jour à Paris et « en certains lieux », ce qui veut dire, dans le missel de 1960, partout où un prêtre décide de dire cette messe.

    Je la dédie tout particulièrement aux Franciscains de l’Immaculée, car on a appris récemment que la persécution qu’ils subissent les oblige notamment à enlever la médaille miraculeuse qui était cousue dans leur habit, au motif que cela pourrait laisser croire que cette médaille est miraculeuse… (Le problème étant que cela ne vient pas du Grand Orient, mais du Vatican.)

    Voici donc ce que dit le bréviaire (on est prié de ne pas montrer le dernier paragraphe aux évêques d’Angleterre…) :

    En l’an du Christ mil huit cent trente, selon des témoignages dignes de foi, la sainte Mère de Dieu apparut à une religieuse appelée Catherine Labouré, de la Société des Filles de la Charité de saint Vincent de Paul, et lui ordonna de faire frapper une médaille en l’honneur de son Immaculée Conception. Les indications sur la médaille furent données par une vision portant, sur l’avers, l’image de la Mère de Dieu. Elle y écrase de son pied virginal la tête du serpent, et étend les mains ouvertes sur le globe terrestre placé sous ses pieds et l’éclaire de rayons ; sur le pourtour de la médaille était inscrite cette prière : O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Sur le revers devait figurer le saint nom de Marie, dominée par le signe de la croix, ajoutés en dessous les deux Cœurs, l’un couronné d’épines, l’autre percé d’un glaive.

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    La jeune fille obéit aux ordres de la sainte Vierge et des événements apportèrent la preuve des faits divinement connus. A peine la nouvelle médaille fut-elle diffusée dans le peuple qu’aussitôt les fidèles commencèrent à la vénérer à l’envi et à la porter, comme un acte de dévotion rendu à la sainte Mère de Dieu, en France d’abord, et bientôt, avec l’approbation des évêques, dans le monde entier. La vénération et la confiance augmentant, de nombreux miracles se produisirent sous le regard de la Vierge, comme des guérisons corporelles et l’arrachement des âmes de la boue des vices.

    Parmi ces faits dignes de mémoire, il faut rappeler d’abord ce qui advint à Alphonse Ratisbonne à Rome le 20 janvier 1842, selon le témoignage légitime de l’autorité ecclésiastique. Né à Strasbourg dans une famille juive, Alphonse fit halte à Rome au cours d’un voyage en Orient. Là, il se lia d’amitié avec un homme de la noblesse, revenu de l’hérésie au catholicisme et qui, pris de pitié pour le jeune homme, s’efforça de toute son énergie de l’amener à la vraie religion du Christ. Il n’obtint aucun résultat par ses paroles ; il n’obtint qu’une chose : que le juif porte au cou la médaille miraculeuse. Entre temps, on adressait des prières à la Vierge Immaculée. La Vierge ainsi priée ne fit pas attendre longtemps son secours. En effet, alors qu’il était entré par hasard dans l’église Saint-André delle Fratte vers midi, Alphonse trouva soudain le sanctuaire dans l’obscurité, à l’exception de la seule chapelle Saint-Michel, d’où brillait une lumière très vive. Alors que, saisi par la peur, il détourna les yeux, voici que la bienheureuse Vierge Marie lui apparut avec un visage d’une grande douceur, et vêtue comme sur la Médaille miraculeuse. Devant la céleste vision Alphonse changea subitement. Submergé alors de larmes, il se mit à haïr le manque de foi des juifs et confessa la vérité de la religion catholique, que peu de temps auparavant il détestait, et l’embrassa de tout son être, alors. Instruit sur les vérités chrétiennes, il reçut quelques jours après le saint baptême, à la joie commune de la Ville. Afin donc que soit rappelée la mémoire de la si douce puissance et générosité que la Mère de Dieu déploie par la Médaille miraculeuse, le pape Léon XIII accorda un Office et une Messe de la Manifestation de la même bienheureuse Vierge.

  • Saint Pierre d’Alexandrie

    (Mémoire. La fête de ce jour est celle de saint Silvestre abbé.)

    Saint Pierre, le dernier martyr, celui qui scella la persécution de Dioclétien à Alexandrie (+ 311), ainsi que les Grecs le saluent d’un titre d’honneur : sceau et terme de la persécution, est mentionné pour la première fois dans le martyrologe syriaque et, par la suite, par tous les Orientaux, le 24 novembre. Le martyrologe hiéronymien le commémore au contraire aujourd’hui. Son culte, dans l’antiquité, rencontra une grande faveur, si bien qu’il était très populaire même à Antioche. Une si grande célébrité est due, en partie, à la place très importante qu’occupait ce martyr comme patriarche d’Alexandrie, en partie à ses qualités personnelles, et comme directeur du didascaleion d’Alexandrie, et comme auteur sacré. Il est certain que Pierre fut « un splendide exemplaire d’évêque » selon l’attestation d’Eusèbe.

    Les Syriens ont tiré des Actes mêmes de saint Pierre un titre glorieux qu’ils lui attribuent ; ils l’appellent : celui qui passa à travers le mur percé. Les Actes racontent en effet que le peuple d’Alexandrie montait la garde autour de la prison afin qu’aucun des soldats païens ne se hasardât à exécuter la sentence capitale prononcée contre le Patriarche. Que faire ? Il y avait à redouter que la milice se vengeât du peuple soulevé ; alors le saint Pasteur, pour sauver son troupeau, résolut de s’offrir spontanément à la cruauté des bourreaux. Il fit donc savoir secrètement au tribun qu’au cours de la nuit suivante il indiquerait, par des coups, le point où il fallait percer la muraille pour ouvrir un passage à l’intérieur de la prison. Cette nuit-là, par bonheur, un orage avec éclairs, tonnerre et une forte averse, détourna l’attention des sentinelles chrétiennes, de telle sorte que les soldats du tribun purent, sans être dérangés, pratiquer une brèche dans la muraille de la prison. Le saint Patriarche passa donc à travers le mur entr’ouvert et se laissa conduire par les soldats au lieu même que la tradition indiquait comme celui du martyre de saint Marc. Là enfin il fut décapité, et les fidèles ensevelirent son cadavre.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Le troisième jour

    Osty traduit ainsi le début du chapitre 6 du prophète Osée :

    « Venez et revenons vers Yahvé. Il a déchiré, il nous guérira, il a frappé, il pansera nos plaies ; il nous fera revivre après deux jours, le troisième jour il nous relèvera, et nous vivrons devant Lui. »

    En note, il nous explique que le prophète « imagine une liturgie » de pénitence où « le peuple s’exhorte à revenir » à Dieu. Quant aux deux jours et au troisième jour, cela « désigne un court laps de temps ». Et il ajoute : « L’expression est peut-être empruntée au culte d’Hadad, dieu qui ressuscitait trois jours après sa mort (?). »

    Sic. Je pense que c’est là le sommet de l’impiété du chanoine Osty. Pour lui, non seulement il n’y a dans ce texte aucune allusion à la résurrection du Christ (et à la nôtre), mais il fait semblant d’y voir l’éventuelle résurrection d’un dieu païen. Et cela dans le texte d’un de ces prophètes qui hurlent en permanence contre les Hébreux qui se prostituent avec les dieux païens… C’est ajouter l’absurde à l’impiété.

    Néanmoins Osty parle de « résurrection », pour son dieu païen (qui serait Baal selon la TOB… chacun son dieu…). Pourtant il commente « le troisième jour il nous relèvera ».

    La vraie traduction est : « il nous ressuscitera ». C’est ce qu’avaient déjà compris les Septante, qui ne peuvent pas être accusés de christianiser le texte, puisqu’ils œuvraient au moins deux siècles avant le Christ. Or ils emploient le verbe qui servira spécifiquement à caractériser la résurrection du Christ… et la nôtre (la Septante dit : « nous ressusciterons »).

    Dans sa première épître aux Corinthiens, saint Paul résumant l’évangile qu’il prêche dit de Jésus qu’il est « ressuscité le troisième jour selon les Ecritures ». Cette formule passera dans le Credo, et tous les chrétiens disent et chantent qu’il est « ressuscité le troisième jour selon les Ecritures ».

    Mais où est-il écrit qu’il ressusciterait le troisième jour ? Dans ce texte d’Osée. C’est le seul texte biblique qui parle explicitement et littéralement d’une résurrection le troisième jour.

    Et c’est le Christ lui-même qui dit à ses apôtres, à la toute fin de l’Evangile de saint Luc : « Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait et qu’il ressusciterait le troisième jour. »

    La référence à Osée vient de ce que le propos de ce prophète récapitule et surélève tous les passages de la Bible où il est question d’un salut le troisième jour. Il s’agit chaque fois d’un salut temporel et éphémère, mais la huitième fois, celle qui se trouve dans le texte d’Osée, le troisième jour est associé non à un salut temporel provisoire, aussi symbolique soit-il, mais explicitement à la résurrection et à la vie près de Dieu.

    (C’est pourquoi ce texte d’Osée est l’un des trois « cantiques » du troisième nocturne des matines des dimanches du temps pascal dans le bréviaire monastique. Un autre de ces cantiques est le passage de Sophonie où Dieu dit: « Attendez-moi, au jour de ma résurrection » en latin "resurrectio", en grec "anastasis", et Osty, comme les autres, traduit « le jour où je me lèverai ».)

  • Un seul drapeau

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    Le nouveau Premier ministre polonais, Beata Szydlo, a décidé qu’elle ferait ses conférences de presse et autres déclarations non plus devant des drapeaux polonais et européens alternés, mais devant les seuls drapeaux polonais. « Elles seront tenues seulement devant les très beaux drapeaux polonais rouge et blanc », a-t-elle souligné.

    Beata Szydlo rejoint ainsi Viktor Orban, qui ne prend la parole que devant une forêt de drapeaux hongrois, mais aussi Robert Fico qui ne s’exprime que devant le drapeau slovaque, et Milos Zeman, qui apparaît toujours devant le seul drapeau tchèque. Vive l’union de Visegrad !

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    (J'écris ceci en hommage à Vaclav Klaus, qui avait suscité l'indignation et les plus ignobles insultes des européistes lorsqu'il avait enlevé le drapeau européen du château de Prague et de son bureau. Il ne l'avait pas fait en vain...)

  • Terrorisme anonyme

    Dans la proposition de résolution du Parlement européen « sur la prévention de la radicalisation et du recrutement de citoyens de l'Union par des organisations terroristes », présentée hier par Rachida Dati, on peut lire ceci :

    "Le terrorisme ne peut et ne doit être associé à aucune religion, nationalité ou civilisation."

    C’est évident. Chacun peut constater qu’en Europe ces dix dernières années il y a eu autant d’attentats bouddhistes que d’attentats catholiques.

    Trêve de plaisanterie. Comment peut-on prétendre prévenir la radicalisation etc. si l'on refuse de connaître son origine ?

  • On en est là…

    La boutique de restauration rapide Quick d’Arbent, localité de 3.440 habitants dans l’Ain, a supprimé le porc et ne propose plus que de la viande certifiée halal.

    La direction de l’établissement explique qu’elle répond à une forte demande des consommateurs, et qu’elle pense avoir trouvé ainsi le moyen d’augmenter son chiffre d’affaires, qui n’est pas conforme aux attentes. Et elle a recruté six collaborateurs supplémentaires.

    C’est le premier Quick de l’Ain à passer au halal, le troisième de la région Rhône-Alpes.

  • La scientologie, c’est une marque, pas une Eglise

    Le ministère russe de la Justice avait décidé de ne pas enregistrer l’"Eglise de scientologie". Or toute organisation religieuse doit être enregistrée en Russie pour pouvoir opérer. L’"Eglise de scientologie" avait fait appel. Une cour de Moscou vient de rejeter cet appel, adoptant l’argument du ministre de la Justice que l’"Eglise de scientologie" n’est pas une organisation religieuse, puisqu’aux Etats-Unis elle est enregistrée comme marque déposée.

    L’"Eglise de scientologie", qui avait inauguré ses imposants locaux en 2011 à quelques centaines de mètres de la Place rouge, a six mois pour faire ses bagages…