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Pas moi
Et je ne suis pas en deuil.
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Quicumque Christum quæritis
Quicumque Christum quæritis
Oculos in altum tollite
Illic licebit visere
Signum perennis gloriæHaec stella, quae solis rotam
Vincit decore ac lumine
Venisse terris nuntiat
Cum carne terrestri DeumNon illa servit noctibus
Secuta lunam menstruam
Sed solam coelum possidens
Cursum dierum temperatArctoa quamvis sidera
In se retortis mortibus
Obire nolint attamen
Plerumque sub nimbis latentHoc sidus aeternum manet
Haec stella numquam mergitur
Nec nubis occursu abdita
Obumbrat obductam facemTristis cometa intercidat
Et si quod astrum Sirio
Fervet vapore, jam Dei
Sub luce destructum cadatO vous qui cherchez le Christ, levez les yeux en haut ; là, vous apercevrez le signe de son éternelle gloire.
Une étoile, qui surpasse en beauté et en lumière le disque du soleil, annonce qu’un Dieu vient de descendre sur la terre, dans une chair mortelle.
Cet astre n’est point un de ces flambeaux de la nuit, qui rayonnent autour de la lune: seul, il semble présider au ciel et marquer le cours du temps.
Les deux Ourses qui brillent au Nord ne se couchent jamais ; cependant elles disparaissent souvent sous les nuages :
L’Astre divin brille éternellement ; cette Étoile ne s’efface jamais ; la nuée dans son cours ne vient jamais couvrir d’ombre son brillant flambeau.
Qu’elle pâlisse, la comète, messagère de tristesse ; et que l’astre enflammé des vapeurs produites par le Sirius, soit vaincu par le flambeau d’un Dieu.
(Hymne de Prudence pour l’Epiphanie, traduction dom Guéranger. Il s’agit en fait des premières strophes d’une hymne de 52 strophes dont plusieurs sont utilisées dans la liturgie du temps de Noël. Et aussi à la Transfiguration.)
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Charlie Hebdo, c'est ça
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Un des cardinaux de François
Mgr Francesco Montenegro, archevêque d’Agrigente fait partie de la liste des nouveaux cardinaux. On a dit ici et là qu’il était aussi l’évêque de Lampedusa. Il se veut en effet l’évêque qui accueille tous ceux qui arrivent à Lampedusa et ailleurs. Il est un apôtre de l’immigration islamique sans frein.
Novopress rappelle :
« Mgr Montenegro est également président de la commission de la Conférence épiscopale italienne pour les migrations et de la fondation “Migrantes” pour l’accueil des immigrés. En novembre dernier, interrogé sur les manifestations des quartiers populaires de Rome contre les centres d’accueil pour clandestins, qui pourrissent la vie quotidienne des habitants (« vols, actes de vandalisme, de tapage nocturne »), il avait paisiblement répondu : « Si j’étais un migrant de 20/30 ans, qui doit rester toute la journée sans rien faire, à attendre une réponse sur son propre avenir, après quelques jours moi aussi je deviendrais méchant ! »
Début janvier 2010 il avait supprimé les rois mages de la crèche de la cathédrale pour protester contre la politique de Berlusconi. Un écriteau disait : « Nous vous avertissons que cette année, l'enfant Jésus n'aura pas de cadeaux : les rois mages ne viendront pas, car ils ont été refoulés à la frontière avec les autres immigrés. »
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L’Allemagne a réussi sa réunification
Le taux de chômage est tombé en décembre à 6,5% en Allemagne, le taux le plus bas depuis la réunification.
(On considère qu’il y a “plein emploi” quand le taux de chômage est inférieur à 5%. L’Allemagne n’en est donc pas loin. Malgré l’euro. Ou pour avoir fait de l’euro le nouveau Mark.)
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Le Camerounais Stéphane Tiki, président des jeunes de l’UMP…
"Sa désignation ayant eu lieu en présence de Nicolas Sarkozy, qui l’a validée et en a informé la presse par communiqué daté du 17 décembre, on se dit que le président de l’UMP n’a tout de même pas nommé un Camerounais à la tête de l’organisation de jeunesse du grand parti de la droite… française. Si ?"
C’est dans Minute, relayé par Fdesouche.
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L’autre (mauvaise) blague du jour
Bal tragique à Charlie Hebdo.
12 morts.
Addendum.
Les assaillants vêtus de noir ont crié "Allahou Akbar", "le prophète est vengé" : il s'agissait de deux déséquilibrés solitaires.
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La blague du jour
« Une société sans mères serait une société inhumaine. »
Pape François
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Tria sunt munera
L’octave de l’Epiphanie a été supprimée en 1955, on l’a remplacée (en… 1960) par un incongru « temps de l’Epiphanie » qui s’inscrit dans le temps de Noël. Ce temps de l’Epiphanie va des premières vêpres de l’Epiphanie jusqu’au 13 janvier. En fait la liturgie est celle de… l’octave de l’Epiphanie, mais pour la messe c’est seulement jusqu’au dimanche suivant…
Le premier répons des matines est donc toujours celui-ci :
(Antiphonaire franciscain, vers 1300, Fribourg)
℟. Tria sunt múnera pretiósa, quæ obtulérunt Magi Dómino in die ista, et habent in se divína mystéria: * In auro, ut ostendátur Regis poténtia: in thure, Sacerdótem magnum consídera: et in myrrha, Domínicam sepultúram.
℣. Salútis nostræ auctórem Magi veneráti sunt in cunábulis, et de thesáuris suis mýsticas ei múnerum spécies obtulérunt.
℟. In auro, ut ostendátur Regis poténtia: in thure, Sacerdótem magnum consídera: et in myrrha, Domínicam sepultúram.Les dons précieux que les Mages offrirent au Seigneur en ce jour sont au nombre de trois, et ils renferment en eux des mystères divins : Par l’or est signifiée la puissance royale ; par l’encens, le souverain sacerdoce, et par la myrrhe, la sépulture du Seigneur. Les Mages ont vénéré l’Auteur de notre salut dans son berceau ; et, de leurs trésors, ils lui ont offert des présents mystiques.
Le symbolisme de l’or, de l’encens et de la myrrhe est très riche. Le répons fait écho à l’enseignement le plus courant des pères de l’Eglise. Saint Grégoire le Grand disait :
« C'est un roi : l'or le prouve ; c'est un Dieu : l'encens le manifeste ; c'est un mortel : la myrrhe l'affirme. » Et il ajoutait aussitôt : « Nous présentons au Dieu naissant l'or, preuve de notre foi en son royaume universel, l'encens par où nous confesserons la divinité avant tous les temps de celui qui est apparu dans le temps, et la myrrhe qui affirmera notre croyance en ce Dieu qui, impassible de par sa divinité, est devenu mortel, de par notre chair. »
Car nous aussi nous devons offrir l’or, l’encens et la myrrhe. L’or est ce que nous avons de plus précieux : notre foi, notre amour pour Dieu. L’encens est la prière. Et la myrrhe, ce sont nos mortifications, nos pénitences, notre ascèse.