Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Quicumque Christum quæritis

Quicumque Christum quæritis
Oculos in altum tollite
Illic licebit visere
Signum perennis gloriæ

Haec stella, quae solis rotam
Vincit decore ac lumine
Venisse terris nuntiat
Cum carne terrestri Deum

Non illa servit noctibus
Secuta lunam menstruam
Sed solam coelum possidens
Cursum dierum temperat

Arctoa quamvis sidera
In se retortis mortibus
Obire nolint attamen
Plerumque sub nimbis latent

Hoc sidus aeternum manet
Haec stella numquam mergitur
Nec nubis occursu abdita
Obumbrat obductam facem

Tristis cometa intercidat
Et si quod astrum Sirio
Fervet vapore, jam Dei
Sub luce destructum cadat

O vous qui cherchez le Christ, levez les yeux en haut ; là, vous apercevrez le signe de son éternelle gloire.

Une étoile, qui surpasse en beauté et en lumière le disque du soleil, annonce qu’un Dieu vient de descendre sur la terre, dans une chair mortelle.

Cet astre n’est point un de ces flambeaux de la nuit, qui rayonnent autour de la lune: seul, il semble présider au ciel et marquer le cours du temps.

Les deux Ourses qui brillent au Nord ne se couchent jamais ; cependant elles disparaissent souvent sous les nuages :

L’Astre divin brille éternellement ; cette Étoile ne s’efface jamais ; la nuée dans son cours ne vient jamais couvrir d’ombre son brillant flambeau.

Qu’elle pâlisse, la comète, messagère de tristesse ; et que l’astre enflammé des vapeurs produites par le Sirius, soit vaincu par le flambeau d’un Dieu.

(Hymne de Prudence pour l’Epiphanie, traduction dom Guéranger. Il s’agit en fait des premières strophes d’une hymne de 52 strophes dont plusieurs sont utilisées dans la liturgie du temps de Noël. Et aussi à la Transfiguration.)

Les commentaires sont fermés.