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  • Mon vote aux européennes

    Attendu que

    1. Je suis en profond désaccord avec ce qu’est devenu le Front national.

    2. Le Parlement européen ne sert à rien (sinon d’être un alibi démocratique), puisqu’il n’est qu’une chambre d’enregistrement de ce qui est décidé autocratiquement par la Commission européenne.

    3. Le Front national paraît s’être installé en tête dans les sondages (comme l’Ukip au Royaume Uni).

    4. Il ne sert à rien d’essayer d’élire des eurodéputés spécifiquement favorables à la vie et à la famille, puisque ce sont des sujets qui ne sont pas du ressort de l’UE, et que pour s’opposer aux obsessionnelles résolutions de la culture de mort il suffit d’eurodéputés… d’opposition.

    Je décide

    de voter Front national. Afin de contribuer à ce que le Front national arrive effectivement en tête. Rien que pour jouir du spectacle que cela provoquera dans le monde politico-médiatique. Et en espérant qu’un afflux d’eurodéputés qui se disent hostiles à l’UE puisse enfin mettre vraiment le bazar dans ces hémicycles de rentiers de la politique politicienne de Strasbourg et Bruxelles.

  • Le plus important intergroupe du Parlement européen

    « L’Intergroupe LGBT est le plus grand des 27 intergroupes du Parlement européen. Nous recueillons actuellement plus de 150 membres qui sont tous des membres démocratiquement élus du Parlement européen. Son travail est dirigé par six présidents, et le travail au jour le jour est réalisé par le Secrétariat de l’Intergroupe. »

    Lu sur FDesouche, qui ajoute que l’intergroupe comprend actuellement 174 députés.

  • Ces pauvres jeunes « happés par la guerre »

    Le Monde publie un article sur les sept jihadistes « strasbourgeois » qui viennent d’être arrêtés et mis en examen. Sous le titre :

    A la Meinau, sur les traces des jeunes Strasbourgeois happés par la guerre en Syrie

    On élimine les mots "musulmans" et "jihad". Exit l’islam, qu’il faut dédouaner à tout prix. Il ne reste que des « jeunes happés par la guerre ». Malgré eux… Le Monde leur dénie leur libre arbitre.

    Et on commence par verser une larme : « Deux membres de l'équipée, les frères Yacine et Mourad B., y ont perdu la vie, laissant derrière eux une mère veuve et un petit frère. »

    Si vous avez envie de continuer à lire, c’est ici. Moi je ne suis pas allé plus loin…

  • Négationnisme tranquille

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    (Via F.Desouche)

  • Au Pakistan

    Khalil Ahmad est un ahmadi. Voyant dans une boutique une pancarte insultante pour les ahmadis, il se plaint auprès du commerçant. Le ton monte. Le commerçant… va porter plainte pour blasphème. Khalil Ahmad est arrêté. Un jeune de 15 ans se présente à la police, il demande à voir Khalil Ahmad. Il brandit une arme et le tue

  • Des précisions sur Mariam Yahya Ibrahim

    C’est sur Zenit. On apprend que la jeune femme, qui est médecin, fut abandonnée par son père musulman, et qu’elle fut élevée par une Ethiopienne chrétienne. Et elle est mariée depuis 2011 à un chrétien du Soudan du Sud.

    D’où le verdict. Puisqu’elle est née musulmane, elle est musulmane, même si elle n’a jamais rien su de l’islam et a été intégralement élevée en chrétienne. Donc elle est apostate et elle est condamnée à mort selon la charia.

    En outre, son mariage avec un chrétien n’est pas reconnu par la loi soudanaise (qui est la charia), et elle est donc « adultère ». D’où la condamnation à 100 coups de fouets.

    C’est d’ailleurs pour adultère qu’elle fut arrêtée, en août 2013, dénoncée par un voisin.

    Toujours selon la charia, son exécution est reportée, parce qu’elle est enceinte. Elle doit pouvoir mettre au monde son enfant et l’allaiter pendant deux ans.

    D’ici là sa condamnation sera peut-être commuée en prison à perpétuité…

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  • « Femmes de prêtres » : le retour

    Des femmes qui vivent avec des prêtres écrivent au pape pour lui dire leur souffrance et leur désir que « quelque chose change », non seulement pour elles, mais « pour le bien de toute l’Eglise ». Sic.

    Cette fois, c’est à François qu’elles s’adressent. Et elles laissent donc leurs numéros de téléphone.

    La note de téléphone du pape, déjà énorme puisqu’il téléphone tous les jours aux quatre coins du monde, va exploser…

    On lira de bons commentaires chez Benoît et moi.

    Quant au fond, il suffira de rappeler que nulle part, jamais, aucune Eglise n’a permis le mariage des prêtres, et donc que la supplique de ces fornicatrices est nulle et non avenue.

  • Le cardinal Schönborn soutient l’idéologie du genre

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    C’est vraiment à hurler. Le cardinal Schönborn, archevêque de Vienne, se réjouit du succès de « Conchita Wurst », et il en profite pour justifier l’idéologie du genre. Il n’est pas gêné du tout par l’évidente provocation antichrétienne qu’est aussi la provocation antihumaine de ce personnage. Il doit trouver très amusant le jeu de mots hispano-allemand « Conchita Wurst », qui se traduit, vu le contexte de confusion des sexes, par « petite moule » « saucisse », les deux expressions étant à prendre dans leur sens obscène, et la première comme blasphème de l’Immaculée Conception (puisque le prénom Conchita est normalement le diminutif de Concepción).

    Il y a pire encore, sur le plan de l’enseignement de l’Eglise. Le pire est que le cardinal Schönborn intitule son billet « Homme et femme il les créa ». La phrase de Jésus renvoyant les pharisiens à la Genèse, et que Jean-Paul II a commentée au long de 135 catéchèses pour démolir à la racine l’idéologie du genre, montrant que l’identité de l’être humain est dans sa masculinité ou sa féminité, de façon irréductible puisque c’est « dès l’origine », et que c’est cette altérité sexuelle originelle qui fait l’homme à l’image de Dieu, capable d’union sponsale, de communion des personnes. (Ces catéchèses viennent de reparaître dans une édition qu’on peut qualifier de scientifique, dans une nouvelle traduction, avec des index et une remarquable introduction d’Yves Semen, au Cerf, sous le titre La théologie du corps.)

    Or le cardinal Schönborn, qui connaît naturellement l’enseignement de Jean-Paul II sur la question, utilise la même phrase pour prétendre le contraire, dans un journal qui est un véritable torchon, sous les rendez-vous du week-end où l’on met en avant un (autre) spectacle de travestis.

    Voici la traduction du texte du cardinal Schönborn, après son cri d’admiration, qui devient immonde, devant la « merveilleuse idée du Créateur » d’avoir créé l’être humain homme et femme :

    « Mais, nous le savons tous, dans le jardin de Dieu il y a une variété de couleurs. Ce ne sont pas tous ceux qui sont nés masculins qui se sentent hommes, et de même du côté féminin. En tant que personnes ils méritent le respect, auquel nous avons tous droit. Je me réjouis pour Thomas Neuwirth, qui pour son entrée en scène comme Conchita Wurst a eu un tel succès. Je lui souhaite que cette réussite ne lui monte pas à la tête, et je prie pour lui, pour que Dieu envoie sa bénédiction sur sa vie.

    « Une victoire de la tolérance ? Les 276 jeunes filles chrétiennes enlevées par Boko Haram, qui sont islamisées de force, sont un exemple bouleversant d’intolérance, de même que la peine de mort pour homosexualité dans certains pays. Quant à l’affiche du Life Ball, je la vois comme très anodine, mais néanmoins discutable. Oui, notre monde a besoin de vraie tolérance, ce qui s’appelle attention à l’autre, aussi quand on ne partage pas son avis. »

    Voici l’affiche « très anodine mais néanmoins discutable » (on remarquera que si Heute n’ose pas la reproduire telle quelle en une – on ajoute un pagne… - c’est qu’elle n’est pas… anodine) :

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    Pour rappel, petit florilège sur le cardinal Schönborn :

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  • Saint Yves

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    (Timbre édité le 19 mai 1956.)

    Le plus connu des cantiques à saint Yves est Nann, n’eus ket e Breizh, sur l’air « martial » de Morvan Lez-Breiz qui sert aussi à Reine de l’Arvor. En voici un autre, dont on pourra entendre la musique ici.

    Refrain
    Aotrou Sant Erwan benniget,
    Enor ha skoazell hon bro,
    An neb ho ped en deus bepred
    Un difennour en neñvoù.

    Monsieur Saint Yves béni,
    Honneur et secours de notre pays,
    Celui qui vous prie a toujours
    Un défenseur dans les cieux.

    1. En hon touez, eus a Sant Erwan
    Bras eo ar madoberoù ;
    O soñjal enno pep unan
    A wir galon 'lavaro.

    Parmi nous, de saint Yves
    Grands sont les bienfaits ;
    En y pensant, chacun
    Du fond du cœur dira :

    2. En neñvoù 'vel war an douar
    Sant Erwan 'zo galloudus,
    Hag e galon, d'an neb e gar,
    ' Zo mat ha trugarezus.

    Aux cieux comme sur terre
    Saint Yves est puissant,
    Et son cœur, pour celui qui l'aime,
    Est bon et compatissant.

    3. Ar vamm pa lavar ur bedenn
    Da Sant Erwan beure-noz,
    Kalon he mab 'vel ur rozenn
    'Dro war-du ar Baradoz.

    Quand la mère dit une prière
    À saint Yves matin et soir,
    Le cœur de son fils, comme une rose,
    Se tourne vers le Paradis.

    4. An devezhour, an den a boan,
    Bemdez kent mont d'e zevezh,
    Mar deu da bediñ Sant Erwan,
    A gano gant levenez :

    Le journalier, l'homme de peine,
    Chaque jour avant d'aller à son travail
    S'il vient prier Saint Yves,
    Avec joie chantera :

  • 4e dimanche après Pâques

    Evangile : Jean 16, 5-14

    Dans son discours d'adieu, Jésus a lié ces trois domaines de «la manifestation», qui sont les composantes de la mission du Paraclet: le péché, la justice et le jugement. Ils indiquent la place de ce mysterium pietatis qui, dans l'histoire de l'homme, s'oppose au péché, au mysterium iniquitatis. D'un côté, comme le dit saint Augustin, il y a l'«amour de soi jusqu'au mépris de Dieu», et de l'autre, il y a l'«amour de Dieu jusqu'au mépris de soi». L'Eglise fait continuellement monter sa prière et accomplit sa tâche pour que l'histoire des consciences et l'histoire des sociétés, dans la grande famille humaine, ne s'abaissent pas vers le pôle du péché par le refus des commandements de Dieu «jusqu'au mépris de Dieu», mais bien plutôt s'élèvent vers l'amour dans lequel se révèle l'Esprit qui donne la vie.

    Ceux qui acceptent la «mise en évidence du péché» par l'Esprit Saint l'acceptent également pour «la justice et le jugement». L'Esprit de vérité, qui aide les hommes, les consciences humaines, à connaître la vérité du péché, fait en sorte, par là même, qu'ils connaissent la vérité de la justice qui est entrée dans l'histoire de l'homme avec la venue de Jésus Christ. Ainsi, ceux qui, convaincus qu'ils sont pécheurs, se convertissent sous l'action du Paraclet, sont en un sens conduits hors du cercle du «jugement», de ce «jugement» par lequel «le Prince de ce monde est déjà jugé». La conversion, dans la profondeur de son mystère divin et humain, signifie la rupture de tout lien par lequel le péché unit l'homme à l'ensemble du mysterium iniquitatis. Donc, ceux qui se convertissent sont conduits par l'Esprit Saint hors du cercle du «jugement» et introduits dans la justice qui se trouve dans le Christ Jésus, et qui s'y trouve parce qu'il la reçoit du Père, comme un reflet de la sainteté trinitaire. Telle est la justice de l'Evangile et de la Rédemption, la justice du Discours sur la montagne et de la Croix, qui opère la purification de la conscience par le sang de l'Agneau. C'est la justice que le Père rend au Fils et à tous ceux qui lui sont unis dans la vérité et dans l'amour.

    Dans cette justice, l'Esprit Saint, Esprit du Père et du Fils, qui «manifeste le péché du monde», se révèle et se rend présent dans l'homme comme Esprit de vie éternelle.

    Saint Jean-Paul II, enyclique Dominum et vivificantem, 48.