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  • Selon la justice, les homosexuels ne s’enfilent pas… la bague au doigt

    L’hebdomadaire Minute a été condamné à 4.000€ d’amende et 3.000€ de dommages et intérêts (à SOS Homophobie) pour sa une qui disait : "Mariage homo: bientôt ils vont pouvoir s'enfiler... la bague au doigt" et "Sida: malgré les risques ils vont vous donner leur sang".

    Le parquet considérait que la première phrase n’était pas condamnable mais que la seconde l’était.

    Le tribunal a condamné les deux titres.

    Il faudra que SOS Homophobie publie un glossaire des expressions qu’il est interdit d’utiliser quand on parle de la communauté protégée.

  • Et maintenant la Pennsylvanie…

    Un juge fédéral, saisi par cinq paires, a déclaré contraire à la Constitution des Etats-Unis la loi de Pennsylvanie qui définit le mariage comme étant un mariage. La parodie de mariage entre personnes de même sexe devient donc légale dans cet Etat.

    C’est en 1996 qu’une loi, votée à une écrasante majorité par les deux chambres de l’Etat de Pennsylvanie, avait stipulé que « le mariage est un contrat civil par lequel un homme et une femme se prennent l’un l’autre pour mari et femme », et que si les mariages entre personnes de même sexe étaient légalisés ailleurs, ils seraient nuls en Pennsylvanie.

    Le juge qui a pris la décision de donner raison au lobby s’appelle John Edward Jones III. Il est républicain, et il a été nommé juge fédéral en 2002 par George W Bush.

    Il a osé comparer l’interdiction du « mariage » homosexuel avec les lois de ségrégation raciale dans les écoles…

  • Ad cœnam Agni providi

    La « traduction » de l’hymne des vêpres au temps pascal par Isaac Lemaistre de Sacy ne manque pas d’allure. On retrouvera le texte latin ici, avec une traduction plus littérale de Bossuet.

    Vainqueurs de la mer Rouge, échappés de son onde
    Allons, parés de blanc, au festin de l'agneau,
    Publions dans nos chants du Rédempteur du monde
    Le triomphe nouveau.

    Sur l'autel de la croix où l'amour le convie,
    Il se brûle et se change en un repas très doux;
    Et nous buvons son sang pour n'avoir plus de vie
    Qu'en ce Dieu mort pour nous.

    Ce sang bannit des siens par son heureuse marque
    De cet ange vengeur le fer ensanglanté,
    Et, brisant le dur joug d'un barbare monarque,
    Nous met en liberté.

    La clarté chasse l'ombre, et le corps la figure.
    Jésus est notre Pâque, il est l'Agneau divin;
    Et lui-même offre au Père en sa chair toute pure
    Le vrai pain sans levain.

    Ô non pareille hostie! ô puissante victime!
    Qui du roi de la nuit terrasse les efforts,
    Qui tire les captifs de ce profond abîme,
    Et ranime les morts.

    Du creux de son tombeau, Jésus sort plein de gloire,
    Foule aux pieds dans l'enfer cet ange audacieux,
    Et, ramenant les siens pour prix de sa victoire,
    Il leur ouvre les cieux.

    En ce bienheureux temps d'une céleste joie,
    Seigneur, soutiens ton peuple à ta grâce soumis,
    Et n'abandonne pas tes fidèles en proie
    À leurs fiers ennemis.

    Qu'on t'aime en t'adorant, ô Trinité suprême,
    Et toi, Jésus vainqueur, qui, libre entre les morts,
    As rappelé ta vie et rejoint par toi-même
    Ton âme avec ton corps.

  • En Libye

    Deux attaques d’envergure ont été menées en Libye ces derniers jours, l’une contre les milices islamistes de Benghazi (plus de 70 morts), l’autre contre le Parlement de Tripoli. Puis les forces spéciales de l’armée libyennes, et la base aérienne de Tobrouk, ont annoncé qu’elles se ralliaient au général Khalifa Haftar. Lequel est directement, à Benghazi, et indirectement, à Tripoli, par l’intermédiaire des milices de Zenten, derrière les deux attaques.

    Le général Haftar fut un compagnon de Kadhafi, tombé en disgrâce en 1987, réfugié aux Etats-Unis où il a vécu jusqu’à la « révolution libyenne », et il y est devenu aussitôt une figure de proue, mais a été marginalisé comme hostile à l’islamisme et ancienne figure du régime Kadhafi. Il revient aujourd’hui en force, et semble avoir l’aval des Occidentaux pour rétablir une bonne petite dictature mettant fin au chaos et mettant au pas les islamistes…

    Cet article du Point paraît bien renseigné.

  • Encore un juge américain contre le peuple et la loi naturelle

    Le juge fédéral Michael McShane a décrété que la disposition constitutionnelle de l’Oregon sur le mariage violait la Constitution des Etats-Unis d’Amérique.

    En 2004, les citoyens de cet Etat avaient voté à 57% pour un amendement à la Constitution de l’Etat indiquant que « seul le mariage entre un homme et une femme est valide ou reconnu légalement comme un mariage ».

    C’est seulement en février 2013 que le lobby LGBT s’est lancé dans la bataille pour renverser la situation. Et, comme d’habitude, il s’est trouvé un juge fédéral pour lui donner raison. Sur décision de ce juge, la parodie de mariage entre homosexuels est donc désormais légale dans l’Oregon.

  • Guyane : le conseil général s’en prend aux prêtres

    Le conseil général de Guyane ne paye plus les prêtres. Depuis le 1er mai. L’évêque de Cayenne a reçu un courrier qui le lui signifie, daté du… 14 mai. Et qui est parfaitement illégal.

    Il se trouve que la loi de 1905 ne s’applique pas à la Guyane. Le diocèse est toujours sous le régime de l’ordonnance royale du 27 août 1828, qui concerne uniquement la Guyane et stipule que « le gouverneur veille au libre exercice et à la police extérieure du culte, et pourvoit à ce qu'il soit entouré de la dignité convenable ». Pour que le culte (catholique, car il n’y en avait pas d’autre) soit entouré d’une dignité convenable, le gouverneur veillait à l’entretien de l’évêque et des prêtres. Cette fonction est ensuite devenue celle du conseil général.

    En 2011, sous la présidence d’Alain Tien Liong, indépendantiste ami de Christiane Taubira, le conseil général avait voté le principe d’un arrêt du traitement des prêtres. Pour faire des économies… Et Alain Tien Liong le rappelle avec force, ajoutant que l’évêque de Cayenne, Mgr Emmanuel Lafont, est « malhonnête » (sic), parce qu’il ose dénoncer une mesure dont il était informé depuis longtemps. Or, en fait, ce qui était prévu était, non pas de supprimer brutalement le traitement des prêtres, mais de ne pas remplacer, au fur et à mesure, le salaire des prêtres qui prenaient leur retraite.

    Seul l’évêque continue d’être rétribué. Une exception que Mgr Lafont juge « minable » : « Qu’ils aient le courage de tout arrêter ! Là, c’est comme s’ils voulaient me garder de leur côté. »

    Ayant pris conseil auprès du nonce à Paris, Mgr Lafont va contester la décision du conseil général. Comme elle ne s’appuie sur aucun texte de loi et viole l’ordonnance de 1828, la justice devrait donner raison à l’Eglise. Mais la Justice, c’est Taubira…

  • Le débat académique selon les musulmans

    Le 6 mai dernier était organisé à Shah Alam, capitale de l’Etat de Selangor, en Malaisie, par la Faculté des études islamiques contemporaines, un colloque sur l’usage du mot Allah en lien avec « la christologie dans l’archipel ». Le programme était carrément présenté sous le titre : Menaces et défis posés par la christianisation de la Malaisie. Un millier d’étudiants y ont assisté.

    Parmi les intervenants figurait le Père Insan M. S. Mokoginta, présenté comme prêtre catholique devenu musulman en 1976. Son intervention était intitulée : « Les dangers de la christianisation », et devait développer l’idée que « sauf à Le trahir, tout adepte de Jésus doit se convertir à l’islam ».

    Or Insan M. S. Mokoginta n’a jamais été prêtre, comme l’a fait remarquer la Conférence épiscopale.

    L’affaire a commencé à faire du bruit, et l’on s’est alors rendu compte qu’une autre intervenante, présentée comme ancienne religieuse catholique, Irena Handono, n’avait jamais été religieuse. Le secrétaire exécutif de la Conférence épiscopale a rappelé que cette personne était connue, il y a quelques années, pour intervenir dans des colloques ou des cercles hostiles à l’Eglise, mais que ces derniers temps, elle avait disparu de la scène publique.

    Et pour faire bonne mesure, le professeur Menehim Ali, intervenant au colloque comme « expert en christologie de l’Université de Bandoung », est introuvable comme expert en christologie ou à l’université de Bandoung. On trouve seulement un Menachem Ali, mais c’est à l’université de Java-Ouest, et il est spécialiste en études sémitiques et en philologie islamique.

    La Fédération chrétienne de Malaisie dénonce la propagation d'un « discours de haine et de propagande religieuse sectaire à peine déguisé sous couvert de liberté académique » et appelle à la mise en place d'« échanges intellectuels intègres », faute de quoi les universités malaisiennes, s'exposent au risque d'« un grave discrédit ».

  • Evêque martyr du communisme

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    Samedi dernier a été béatifié à Iasi, en Roumanie, Mgr Anton Durcovici, martyr du communisme.

    Prêtre depuis 1910, Anton Durcovici fut sacré évêque catholique latin de Iasi en 1947, alors que finit de s’installer la dictature communiste sous contrôle de l’Armée rouge. Il subit diverses menaces et vexations jusqu’au 26 juin 1949. « Ce jour-là, a rappelé le cardinal Amato, il devait conférer le sacrement de la confirmation à 650 jeunes d’une paroisse en banlieue de Bucarest. Alors qu’il se rendait à pied à la paroisse, des agents de la police d’État (Securitate) l’ont forcé à monter dans une voiture. Mgr Durcovici a ainsi disparu, englouti à jamais dans les prisons communistes, où il fut interrogé et torturé pendant des semaines, jour et nuit sans interruption. Les traitements impitoyables, le manque d’eau et de nourriture le réduisirent à l’état de squelette. »

    « Sa réputation de sainteté et de martyre a toujours été vivante en Roumanie et en dehors du pays. Ses étudiants du séminaire, les prêtres de l’archidiocèse de Bucarest et du diocèse de Iasi, les fidèles convertis et guidés par lui, ses pénitents, sont tous d'accord pour affirmer qu’ils ont été édifiés par son exemple et qu’ils ont été stimulés par la sagesse de sa direction spirituelle », a souligné le cardinal Amato.

  • Saint Bernardin de Sienne

    Dans les plus célèbres cités de l’Italie centrale, à Sienne, par exemple, à Pérouse, à Florence, on conserve vivant, aujourd’hui encore, le souvenir de la prédication de ce saint Frère Mineur (+ 1444) qui, à une époque de discordes civiles et de dissolution des mœurs, tonna du haut de la chaire contre le vice, tel un prophète de l’Ancien Testament, et ramena les fidèles dans la voie de l’Évangile.

    La fête de ce fervent apôtre de la dévotion au saint Nom de Jésus fut insérée dans le calendrier romain au XVe siècle. A l’époque de la révision du Bréviaire un siècle plus tard, elle fut tour à tour supprimée puis rétablie. En fait, la renommée de Bernardin est universelle, et dans l’histoire de la réforme catholique qui prépara les voies aux Conciles de Latran et de Trente, il occupe en Italie une des places les plus importantes.

    Prière. — « Seigneur Jésus qui avez inspiré un amour très ardent pour votre saint Nom à votre bienheureux confesseur Bernardin ; daignez aussi répandre en nous l’esprit de votre amour, par ses mérites et son intercession. Vous qui vivez, etc. »

    De même que la mission de Jésus fut de manifester au monde le nom de son Père céleste, ainsi le but de chaque chrétien doit être d’exprimer Jésus dans sa vie, afin que pensées, affections, paroles, actes, expriment la sainteté, l’ineffable bonté, la douceur et le salut. Au moment de la mort, nous devrons pouvoir dire nous aussi au Seigneur, en résumant, comme le Rédempteur, notre course mortelle : Pater, manifestavi nomen tuum hominibus... nunc autem ad te venio. Quel sublime programme de sainteté !

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Le bonneteau de “Présent”

    Hop, hop, hop, Olivier Figueras et Jeanne Smits en page 1 !

    Hop, hop, hop, un article de Jeanne Smits en pages 2-3 !

    Hop, hop, hop… Euh, il n’y a ni Olivier Figueras ni Jeanne Smits…

    Le vrai bonneteau est une arnaque, mais le dé, la boule ou la carte qu’on doit situer existe vraiment. Sauf qu’elle n’est jamais où l’on croit qu’elle est, grâce à la dextérité du maître du jeu. Mais dans le bonneteau de “Présent”, la carte n’existe pas…

    C’était dans le numéro de samedi. En une, un article « Comment fonctionne Présent », dont on ne voit pas du tout l’utilité, ni l’intérêt, en ce moment, sauf qu’on y trouve les noms d’Olivier Figueras et de Jeanne Smits, comme « directeurs du jour ». Tiens donc. Quel jour ? Vous pouvez toujours chercher… Depuis une bonne dizaine, ou douzaine, de semaines, il n’y a ni Olivier Figueras ni Jeanne Smits comme directeur du jour. Ni comme simple rédacteur.

    Mais en les citant, on fait croire qu’ils sont toujours là. Derrière le rideau. Ou sous le tapis… Et l’on a comme l’impression qu’un autre « directeur du jour » les a rejoints. Un certain Rémi Fontaine.

    Mais ! Mais Jeanne Smits existe, d’autant plus qu’elle signe un article en pages 2-3 !

    Bon. On ne nous cache pas qu’il s’agit d’extraits d’un article d’il y a… un an. Mais pourquoi le publier maintenant ?

    Pas besoin d’être grand clerc. Il y a eu deux grands articles à la gloire de Dominique Venner, qui ne seraient évidemment jamais passés du temps de Jean Madiran. Quelques irréductibles cathos ont dû protester (Alain de Benoist dans Présent !). Alors on passe ce qu’avait écrit Jeanne Smits lors du suicide blasphématoire de l’idole des païens, ce qui permet à la fois d’apaiser la vieille garde catho et de lui faire croire que Jeanne Smits est toujours là…

    Génial, non ?

    Ou pitoyable. C’est selon.