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  • « Blasphème » au Pakistan : 68 d’un coup

    Pas moins de 68 avocats et autres hommes de loi ont été inculpés pour « blasphème », mardi. C’est un record absolu.

    Lundi, des avocats, essentiellement chiites, manifestaient dans le district de Jhang, dans le Pendjab, pour protester contre la détention arbitraire d’un de leurs collègues, et demander l’arrestation des cinq policiers responsables de cette arrestation et des mauvais traitements subis par l’avocat.

    Un homme est allé porter plainte, disant qu’il avait entendu des manifestants se moquer d’un policier nommé Omar. Or Omar est le nom du second calife, il s’agit par conséquent d’un blasphème contre un proche du Prophète.

    Et c’est ainsi que 68 avocats se retrouvent inculpés de blasphème…

  • Soudan : une chrétienne condamnée à mort pour « apostasie »

    Au Soudan, une chrétienne de 27 ans, Mariam Yahia Ibrahim Ishag [Marie Jean-Baptiste Abraham Isaac], a été condamnée à mort pour apostasie, alors qu’elle n’a jamais été musulmane.

    Pendant une demi-heure, avant l’audience, un chef musulman a parlé avec elle pour qu’elle se dise musulmane. Mais elle a dit calmement au juge : « Je suis chrétienne et je n’ai jamais apostasié. »

    « Nous vous avons donné trois jours pour abjurer mais vous persistez de ne pas vouloir revenir à l'islam. Je vous condamne à être pendue jusque ce que mort s’ensuive », a déclaré le juge, qui affectait de l’appeler du nom, musulman, de son père.

    Emprisonnée avec son fils de 20 mois et enceinte de 8 mois, Mariam Yahia Ibrahim Ishaq a été en outre condamnée à 100 coups de fouets pour « adultère ».

  • « Dialogue interreligieux »

    Le cardinal Tauran, président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, a participé lundi à un séminaire à Amman organisé par l’Institut royal jordanien d’études interconfessionnelles, présidé par le prince Hassan bin Talal, oncle du roi de Jordanie, sur le thème « religion et violence ». « Mgr Tauran a souligné l’importance du rôle joué par les religions pour exhorter les peuples à la paix, au nom de la dignité de chaque homme et de la solidarité. »

    Puis il a participé mardi à une réunion sur le thème « Relever les défis du monde actuel par l’éducation », organisée conjointement par l’Institut royal d’études interconfessionnelles et le Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux. Lors de cette rencontre, les participants ont publié « un décalogue de la coopération culturelle » basé sur des convictions communes qui doivent être enseignées à l’école et à l’Université. Le document a été solennellement signé par le cardinal Tauran et le prince Hassan bin Talal.

    Le cardinal Tauran est euphorique : « Ces trois jours se sont passés dans une atmosphère d’exceptionnelle ouverture et d’amitié, et ceci confirme que le dialogue interreligieux commence toujours par l’amitié, pour se connaître, pour se vouloir du bien. » Etc.

    Il oublie seulement de rappeler que ce genre de réunions sont assez fréquentes à Amman, toujours organisées par le prince Bin Talal, « descendant direct du Prophète à la 42e génération ». Le prince est un homme estimable et qui croit vraiment à ce qu’il dit quand il fait l’éloge des chrétiens et prône l’amitié entre les musulmans et les chrétiens : il y croit manifestement plus qu’au Coran. Quand on lui demande de parler de sa vision de l’islam, il répond en parlant des Lumières, et de la Renaissance arabe (Nahda) truffée de chrétiens et qui a conduit notamment aux partis Baas… On ne peut pas dire qu’il soit vraiment représentatif des élites musulmanes. Et il n’est pas dupe. Quand on lui demande s’il est optimiste, il répond : « Je ne peux pas me permettre de ne pas l'être. Je continue à l'être et ce faisant je soulage ma conscience, au moins… »

    Il se trouve que ces réunions sont totalement passées sous silence dans les pays musulmans, et que le prince Bin Talal – c’est le côté désagréable de la chose – ressemble, malgré lui, à un simple alibi du « dialogue interreligieux » vaticanesque, permettant de faire prendre les vessies jordaniennes pour des phares éclairant un avenir serein...

    Le bon côté est que le pape est toujours très chaleureusement reçu en Jordanie et que les chrétiens y vivent en paix…

  • Saint Jean-Baptiste de la Salle

    L’extrait d’homélie de saint Jean Chrysostome, sur l’évangile du jour, qui était dit aux matines avant leur réduction en 1960, convient de façon vraiment remarquable à la célébration de saint Jean-Baptiste de la Salle.

    « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits enfants, parce que leurs Anges voient toujours la face de mon Père », parce que je suis venu pour eux, et que telle est la volonté de mon Père. Par là, Jésus-Christ nous rend plus attentifs à protéger et à préserver les petits enfants. Vous voyez quels grands remparts il a élevés pour abriter les faibles ; que de zèle et de sollicitude il a pour empêcher leur perte ! Il menace des châtiments les plus graves ceux qui les trompent ; il promet à ceux qui en prennent soin la suprême récompense ; et cela, il le corrobore, tant par son exemple que par celui de son Père.

    A nous donc aussi d’imiter le Seigneur et de ne rien négliger pour nos frères, pas même les choses qui nous sembleraient trop basses et trop viles ; mais s’il est besoin même de notre service, quelque faible et humble que soit celui qu’il faut servir, quelque difficile et pénible que la chose paraisse, que tout cela, je vous en prie, nous semble tolérable et aisé pour le salut d’un frère : car Dieu nous a montré que cette âme est digne d’un si grand zèle et d’une si grande sollicitude, que pour elle « il n’a pas même épargné son Fils ».

    Puisque, pour assurer notre salut, il ne suffit pas de mener une vie vertueuse, et qu’il faut encore effectivement désirer le salut d’autrui, que répondrons-nous, quel espoir de salut nous restera, si nous négligeons de mener une vie sainte, et d’exciter les autres à faire de même ? Quelle plus grande chose que de discipliner les esprits, que de former les mœurs des tendres adolescents ? Pour moi, celui que s’entend à former l’âme de la jeunesse est assurément bien au-dessus des peintres, bien au-dessus des statuaires, et de tous les artistes de ce genre.

  • Petit rappel sur le Parlement européen

    Un rapport d’Open Europe établit qu’entre 2009 et 2014 les députés européens du PPE et ceux du groupe Socialistes et démocrates ont voté de manière identique dans 74% des cas.

    Ce qui explique que les textes ont été votés avec une majorité de 75% en moyenne (et c'est une proportion en hausse...).

    Mais on sait que l’« UMPS » est quasiment institutionnel au Parlement européen, où alternent pour une moitié de mandat chacun un président PPE et un président socialiste.

    Cela dit, en dehors de leurs innombrables résolutions relevant du lobbying idéologique, les députés européens n’ont d’autre mission que de voter les textes élaborés par la Commission européenne, qu’ils ne peuvent que modifier à la marge, et encore pas tout seuls, mais conjointement avec le Conseil, et encore pas tous, loin de là (62% depuis le traité de Lisbonne contre toutefois seulement 27% avant).

  • Juste un petit truc qui manque

    Selon la presse, une journaliste française, Camille Lepage, a été « tuée » en Centrafrique, ou « assassinée », ou selon certains elle est « morte », comme ça, par hasard, à 26 ans. Ou encore elle a été « victime du chaos »…

    Je n’ai trouvé aucune dépêche, aucun article, signalant, juste en passant, qu’elle a été tuée par des musulmans.

  • Une initiative du mufti du Liban

    Accompagné des muftis du Akkar, de Baalbeck-Hermel et de Saïda, ainsi que d'une délégation de Dar el-Fatwa, le mufti de la République libanaise, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, s'est rendu hier à la résidence du patriarche maronite le cardinal Bechara Boutros Raï à Bkerké pour lui présenter le projet d'un « engagement et pacte moral » islamo-chrétien. Une délégation du Conseil de la charia islamique participait également à la rencontre.

    L’idée de ce texte, a expliqué le mufti, lui est venue après les attaques de lieux de culte chrétiens en Egypte, en Irak puis en Syrie : « Certains essaient de détruire la relation entre les chrétiens et les musulmans du monde arabe ainsi que le modèle de diversité que représente le Liban. »

    Le document souligne la nécessité du respect mutuel de la liberté de culte, des propriétés et de l'intégrité physique des lieux et des symboles de culte de chacune des deux parties.

    Le cheikh a précisé que son texte reprend en gros le pacte que Omar ibn el-Khattab avait signé avec le patriarche de Jérusalem, Sophrone, après la conquête de cette ville, « pour qu'aucun lieu de culte ou croix chrétiens ne soient jamais touchés ».

    Il ne précise pas que Sophrone était resté la seule autorité à Jérusalem à l’approche des armées du calife Omar qui avait déjà pris Damas. Les généraux arabes demandèrent à Sophrone de capituler. Celui-ci répondit qu’il ne traiterait qu’avec le calife. Celui-ci se montra en effet respectueux du patriarche et des lieux saints, et il ordonna de les « protéger », et de « protéger » les chrétiens. Ce « pacte » n’est rien d’autre que le « pacte d’Omar », qui est la charte de la dhimmitude…

  • Irak : le témoignage de Mgr Nona

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    « Nous sommes convaincus que l’Eglise autour du monde prie pour l’Irak, mais l’Occident et ses gouvernements paraissent avoir oublié la tragédie de son peuple, dit Mgr Emile Nona, l’archevêque chaldéen de Mossoul, à Asianews. C’est comme si les morts, les attaques et la violence étaient devenus une routine. Personne ne parle plus de nous. Pourtant, nous espérons que d’autres sentiront encore notre détresse, sentiront notre besoin de paix et de sérénité : c’est ce que nous voulons plus que tout. »

    Dimanche dernier, 20 soldats de l’armée irakienne ont été tués tout près de Mossoul dans une attaque de leur caserne par des jihadistes. Ces attaques sont fréquentes contre les troupes d’élite et les soldats qui gardent les pipelines. Mossoul, qui était une grande ville ethniquement et religieusement  très mélangée, est devenu un bastion islamiste.

    « Les autorités imposent souvent un couvre-feu, et l’armée met des blocs sur les routes. Cela rend les déplacements difficiles, surtout pour les gens ordinaires. Nous sommes presque toujours en état d’urgence, mais les gens paraissent s’être habitués aux difficultés de la vie quotidienne. Notre petite communauté chrétienne traverse ce que les autres traversent, vivant des difficultés qui croissent chaque jour. Depuis 2003 nous attendons des améliorations, mais nous ne voyons pas la lumière au bout du tunnel. »

    « La communauté chrétienne de Mossoul continue d’espérer et de prier pour une société irakienne plus mûre, qui accepte ses différents groupes, parce que vivre avec les autres et les accepter est devenu un impératif plus urgent et difficile. »

    Malheureusement, les chrétiens ont répondu et continuent de répondre aux difficultés en quittant le pays. Et l’Eglise n’y peut pas grand chose. « Pour nous chrétiens, il est important d’être présents dans le  pays et ses institutions, mais le nombre des fidèles s’amoindrit de plus en plus. La plus grande menace réside dans le fait que ceux qui s’en vont sont, la plupart du temps, les plus riches et les plus instruits, tandis que les pauvres et les faibles restent : ceux-là même qui n’ont aucune chance de s’échapper. »

  • Un musée des chrétiens cachés du Japon

    En janvier 2015 sera inauguré à Nagasaki un musée dédié aux « kakure kirishitan », les « chrétiens cachés » qui restèrent fidèles sous la persécution, de génération en génération, pendant deux siècles et demi, sans églises et sans prêtres, dans une totale clandestinité.

    Cette inauguration célébrera le 150e anniversaire de la découverte de ces chrétiens : le 17 mars 1865, alors que les autorités avaient permis à des missionnaires français de construire une église à Oura, près de Nagasaki, le P. Petitjean, des Missions étrangères (et futur premier évêque de Nagasaki), eut la surprise de voir un petit groupe de paysans venir voir l’église et lui demander s’ils pouvaient « saluer Jésus et Marie ».

    C’est l’archidiocèse de Nagasaki qui est chargé de l’organisation du musée. Il est prévu qu’y soient exposées des objets religieux confisqués à ces chrétiens et conservés au musée national de Tokyo.

     Par exemple cette statue de Bouddha, qui ne présente apparemment aucune particularité, mais qui a un crucifix dans le dos…

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  • A qui le pape baise la main

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    C’était le 6 mai dernier, à l’issue de la messe du pape à Sainte-Marthe. François avait invité don Michele de Paolis, un prêtre salésien de 93 ans. Qui eut l’honneur de dire l’évangile du jour.

    Donc, après la messe, le pape s’est profondément incliné devant Michele de Paolis, et lui a baisé les mains. Il va de soi qu’on ne peut qu’être très ému de voir le souverain pontife faire preuve une fois de plus de son extrême et très sainte humilité, et se demander qui est donc le très saint prêtre devant lequel le très saint pape s’incline ainsi au point de lui baiser la main.

    Eh bien, pour faire court, il s’agit d’un militant LGBT, qui milite aussi, bien entendu, pour le mariage des prêtres, le sacerdoce des femmes, etc.

    Sur sa page Facebook, il se présente ainsi :

    « Je me sens laïc, humble croyant, toujours en recherche, prêtre pour un service disponible, désintéressé, gratuit dans la communauté chrétienne et dans la société, aux côtés des derniers. Anticlérical, c’est-à-dire n'appartenant pas à une caste, à une catégorie ; pas un fonctionnaire de la religion. Cherchant à donner de la paix et de la joie aux personnes qui se trouvent vivre dans les situations les plus dramatiques : non croyants, séparés, divorcés, tombés dans l'avortement, homosexuels, désespérés, la multitude des exclus. Cherchant la lumière de l'Evangile sur les thèmes discutés dans l'Eglise, comme le célibat des prêtres, le sacerdoce des femmes, la pédophilie, la maladie et la fin de vie. »

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    Dans les années 70, le P. Michele de Paolis était le responsable des salésiens en Amérique centrale : en pleine période de l’essor de la théologie de la libération. En 1978 il revient en Italie. Il fonde à Foggia un foyer pour marginaux, délinquants, drogués, etc., qui devient une coopérative : la "Communauté sur la route d'Emmaüs":

    « Emmaüs est né en 1978 dans la splendide saison post-conciliaire, comme une expérience significative de l’Eglise dans l’esprit de Don Bosco à la paroisse du Sacré-Cœur, dans un quartier défavorisé de la périphérie de Foggia. »

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    En 2010 il a fondé, avec un autre prêtre et avec un athée, Gabriele Scalfarotto, président régional d’Avis et père d’Ivan Scalfarotto, vice-président du parti démocrate et aujourd’hui secrétaire d’Etat, le groupe de Foggia de l’AGEDO, l’association des parents d’homosexuels, groupe qui est devenu le plus actif et le plus important de ce lobby LGBT en Italie.

    Gabriele Scalfarotto s’est suicidé en octobre 2013. Le P. Michele de Paolis a alors déclaré : « Je n’aurais aucun scrupule à célébrer ses funérailles à l’église ». Mais il semble qu’il ne l’ait pas fait : les photos montrent un hommage dans une salle des fêtes.

    Voici la traduction intégrale d’un texte du P. de Paolis, publié sur le site de l’AGEDO de Foggia en mai 2011, sous le titre : Dans l’Eglise de Dieu tout le monde n’est pas malade d’homophobie, repris sur le site des "chrétiens LGBT de Palerme" :

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    Mettons-nous dans la peau d’un gars ou d’une fille qui se découvre homosexuel. Peut-être ont-ils déjà vécu l’expérience amère du rejet et de la moquerie du groupe de leurs propres camarades.

    Cependant ils sentent fort en eux un désir de vie spirituelle, le désir d’en apprendre davantage au sujet de Jésus et de l’Evangile, mais ils se heurtent au mur de caoutchouc de prêtres ou de religieux qui les rejettent, considérant leur situation comme « péché » ou « contre nature ». Que faire ?

    Je conseille à ces jeunes amis de prendre courage, parce que tout le monde, dans la sainte Eglise de Dieu, n’est pas malade d’homophobie.

    Ce n’est pas vrai que vous êtes dans le péché, parce que Dieu vous aime et il a mis en vous cette tendance : c’est un don qu’il vous a fait. C’est votre « nature », qui doit être acceptée et respectée. Vous n’êtes pas malades, vous n’avez pas à « guérir » de cette tendance.

    Vouloir faire de vous des « hétérosexuels » serait vous pousser vers quelque chose de « contre nature » et vous deviendriez des psychopathes malheureux. Nous devons nous mettre en tête que Dieu, notre Père, veut que nous, ses fils, nous soyons heureux, que nous grandissions dans la joie, faisant fructifier tous les dons que Lui a mis dans notre « nature » !

    Dieu veut que vous fassiez grandir votre personne dans un réseau de relations empreintes d’amour vrai, d’« agapè », c’est-à-dire d’amour comme don joyeux.

    Vous avez le droit de chercher un partenaire qui partage avec vous des relations de cette qualité. Soyez tranquilles : là où est l’agapè est Dieu. Vivez l’amour avec joie.

    Et nous devons avoir patience envers notre mère l’Eglise. Son attitude avec les homosexuels va changer. Déjà sont nées de nombreuses initiatives en ce sens.

    En Italie, des groupes d’homosexuels chrétiens ont des contacts occasionnels avec les diocèses, empreintes généralement de cordialité. Parfois, l’évêque local nomme un responsable diocésain pour ce type de dialogue.

    Par exemple, à Turin, les délégués diocésains pour le dialogue avec les groupes de croyants homosexuels sont don Walter Danna et don Ermis Segatti.

    A Turin a été récemment constitué un Centre de documentation sur la foi et l’homosexualité intitulé « Ferrucio Castellano »*. D’autres groupes ont développé des partenariats avec des diocèses. Cette approche a été réaffirmée par le président de la CEI le cardinal Angelo Bagnasco, quand, parlant des homosexuels, il a déclaré que l’Eglise travaille avec « l’esprit et la pratique d’un accueil total et convivial de toutes les personnes ».

    Les réunions de groupe ont généralement lieu en deux parties. La première présente un thème biblique, et suit une discussion basée sur des expériences personnelles. Dans la seconde partie nous prions ensemble. A Emmaüs personne n’est rejeté ou retiré de la communion avec Jésus.

    * Militant homosexuel, fondateur des premiers groupes italiens d’homosexuels « chrétiens ». Comme dit don Michele, cela l’a épanoui : il s’est suicidé en 1983, à l’âge de 37 ans.