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  • Un tweet historique de France 4

    Un exemple de commentaire impartial (faute de grammaire incluse) de la télévision publique française :

    France 4.jpg

    Ce tweet a été – quand même - rapidement effacé. Mais le fait est qu’il a existé.

    (Via FDesouche)

  • Politique d’abord

    Le score des listes « Force Vie » est tout simplement négligeable. C’est a priori surprenant, si l’on pense à la mobilisation de la Manif pour tous, ses suites et ses ramifications, d’autant que cette mobilisation se poursuit. Sauf, donc, dans les urnes. Du moins si l’on s’en tient aux listes qui étaient censées porter le message.

    C’est que, sans doute inconsciemment pour la plupart, les électeurs pro-vie et pro-famille ont réagi selon le principe maurrassien « politique d’abord ». Un principe qui, pour ces élections, avait une valeur toute particulière. En effet, comme je l’avais signalé, la politique de la vie et de la famille ne fait pas partie des compétences européennes en l’état actuel du traité. Par conséquent il ne sert à rien d’élire des députés européens spécifiquement pro-vie et pro-famille. Il y a bien les obsessionnelles résolutions subversives, mais pour s’y opposer il suffit d’avoir des députés… d’opposition. Comme les députés nationalistes et souverainistes, dont la mission est de faire progresser la perspective d’une Europe des patries. D’une Europe d’où sera écarté le spectre d’une dictature s’étendant aux questions de la vie et de la famille.

    (Au passage, ce scrutin confirme, pour ceux qui en doutaient encore, que Christine Boutin, comme je l’ai toujours su et dit quant à moi, ne représente rien. Comme quelques autres « personnalités » alibi, elle ne peut se faire élire que soutenue par l’UMP.)

  • Chouette ! on est « la honte de l’Europe » !

    Plus chouette encore : on n’est pas les seuls !

    Au Royaume Uni, l’Ukip est arrivé en tête. Au Danemark, le parti du peuple danois est lui aussi arrivé en tête, avec cinq points d’avance sur le parti au pouvoir.

    Aux Pays-Bas, le parti de Geert Wilders n’a pas obtenu les résultats escomptés, mais contrairement à ce qui a été dit ce n’est pas une défaite : il conserve ses quatre sièges.

    En Autriche, le FPÖ a obtenu 20,5%, contre 12,7 en 2009.

    En Allemagne le nouveau parti AfD obtient 7% des voix et donc 7 sièges (conformément à la proportionnelle).

    Bref, c'est le début de la fin pour la dictature européenne, même si les tenants du désordre établi peuvent encore garder la main. Le score du FN est le premier coup de tonnerre. Le suivant sera sans doute le départ du Royaume Uni.

  • Ce soir devant l'ambassade du Soudan

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  • ☩ Mère Marie-Dominique ☩

     Mère Marie-Dominique s’est éteinte cette nuit à ce monde pour aller jouir de la lumière de l’autre. Elle avait 97 ans.

    Elle ne voulait pas qu’on le dise mais maintenant elle ne pourra empêcher personne de le dire : c’est elle qui fut, il y a… près de 80 ans, sous la houlette de l’abbé Berto, la fondatrice de la communauté qui allait devenir l’Institut des Dominicaines du Saint-Esprit et allait se développer sous sa direction.

    Mère Marie-Dominique était dans tous les sens du terme une « grande dame », dont l’autorité naturelle était couronnée par l’autorité spirituelle. Ces dernières années elle avait très étonnamment diminué de taille, et son corps avait fondu, de sorte qu’elle était devenue, surtout dans son sourire, comme une pure transparence de la lumineuse bonté de Dieu.

    C’est en toute sérénité, comme tout naturellement, qu’elle a quitté ce monde pour entrer dans le Royaume.

    Que la fille de saint Dominique me pardonne, mais c’est à saint François d’Assise que je pense, du moins comme le chante Messiaen :

    Frère Léon : « Il est parti… comme un silence, comme un silence amical qu'on touche avec des mains très douces. Il est parti… comme une larme, comme une larme d'eau claire qui tombe lentement d'un pétale de fleur. Il est parti comme un papillon, un papillon doré qui s'envole de la Croix pour dépasser les étoiles… »

    Et en ce temps pascal on pourra ajouter le chœur qui suit immédiatement :

    « Autre est l'éclat de la lune, autre est l'éclat du soleil, Alléluia ! Autres sont les corps terrestres, autres sont les corps célestes, Alléluia ! Même, une étoile diffère en éclat d'une autre étoile ! Ainsi en va-t-il de la résurrection des morts, Alléluia ! Alléluia ! De la douleur, de la faiblesse, et de l'ignominie : il ressuscite, il ressuscite, il ressuscite de la Force, de la Gloire, de la Joie !!! »

  • Rogations

    L’évêque saint Mamert de Vienne avait eu la très curieuse idée d’organiser des processions pénitentielles les trois jours avant l’Ascension, à la suite de « calamités publiques », et d’accompagner ces processions d’un jeûne, ce qui était totalement incongru, puisque, comme l’avaient déjà souligné nombre de conciles (conformément à Matthieu 9, 14-15), on ne jeûne pas pendant le temps pascal. Néanmoins la chose se répandit dans toute la Gaule et même au-delà. Rome résista longtemps puis finit par admettre les dites processions (qui furent dites Litanies mineures pour les différencier des Litanies majeures du 25 avril), sans toutefois admettre le jeûne.

    Comme la procession se termine normalement par la messe, celle-là a déteint sur celle-ci, et l’on a cru bon de donner également à la messe une allure pénitentielle : ainsi est-elle célébrée en violet (alors que l'office est toujours pleinement pascal).

    La réforme de 1960 a même voulu accentuer la chose, en remplaçant l’alléluia traditionnel, célébrant l’éternelle miséricorde de Dieu, par le double alléluia de la « messe pour toute nécessité », dont le premier est très explicitement pénitentiel.

    C’est un total contresens.

    Notre liturgie est grégorienne même quand elle n’est pas chantée, en référence à saint Grégoire le Grand. Or saint Grégoire le Grand annonce ainsi une procession du 25 avril : « Nous irons à Saint-Pierre, suppliant le Seigneur par des hymnes et des cantiques spirituels afin que dans la célébration des Saints Mystères nous puissions rendre grâce à sa bonté, autant qu'il est en notre pouvoir, pour ses bienfaits passés et futurs. »

    Or c’est la même messe qui fut reprise pour les Rogations. Donc une messe d’action de grâce, et non une messe pénitentielle, selon saint Grégoire. Or il suffit de jeter un coup d’œil sur les antiennes de cette messe pour constater qu’il en est bien ainsi. « Tous les textes de la messe », souligne dom Baron, « sont des paroles de reconnaissance ».

    Et les mélodies – grégoriennes - sont bel et bien des mélodies pascales, et non de pénitence. Citons simplement ces quelques mots de dom Baron (L'expression du chant grégorien, tome 2) sur l’introït :

    « Dès le premier mot, la voix, en se posant ferme sur la double note de exaudívit, met dans la sonorité claire de cette syllabe la joie de l'âme enfin satisfaite. Cette joie ne fait ensuite que se laisser aller très simplement à travers le balancement de témplo sáncto, la remontée de vócem, la tristropha et l'élan si délicat de l'Allelúia, vers les cadences en mi de súo, méam, Allelúia, si évocatrices de la tendresse émue dont sont baignés, au fond de l'âme, ces simples mots. Il y a plus de mouvement dans la deuxième phrase, voire une discrète exultation. » Etc.

    Et il faut lire ce que dit dom Baron de l’alléluia pour comprendre à quel point la réforme de 1960 fut une erreur aggravant le contresens sur la messe des Rogations :

    « L'action de grâces continue. Elle prend cette fois la forme d'un appel à la louange. (…) (La mélodie) 
 est très apparentée au Confitémini du Samedi Saint ; à ce point que, en plusieurs endroits, ce sont les mêmes notes sur les mêmes mots, mais il y a aussi entre les deux de notables différences. Le Samedi Saint, l'Allelúia est discret, gradué, tout à fait adapté à l'éveil progressif de la joie pascale. Ici il n'y a pas à ménager de transition, la joie est là depuis le début de la messe ; recueillie, discrète dans l'Introït, elle prend tout de suite avec l'Allelúia une ardeur plus vive et même un certain éclat. »

    Dans mon bréviaire bénédictin le premier jour des Rogations est (était) une férie majeure de deuxième classe, donc avec préséance sur la plupart des fêtes. Je constate que dans le missel de 1962 les fêtes de troisième classe priment les Rogations. Ainsi cette année saint Philippe Neri. Donc, là où il n'y a qu'une messe, c'est celle de la fête du saint. Et les Rogations passent à la trappe... Evidemment, dans la néo-“liturgie”, il n'y a plus rien du tout qui y ressemble. Pourtant c'est une nécessité de supplier Dieu de nous donner ce dont nous avons besoin, c'est une nécessité de lui rendre grâce, et la légitimité des Rogations en ce jour vient de ce qu'elles illustrent et mettent en pratique l'évangile d'hier.

  • 5e dimanche après Pâques

    Dans le bref évangile de ce dimanche, on voit bien sûr l’annonce de l’Ascension, qui aura lieu dans quatre jours (« Je quitte le monde et je vais auprès du Père »), et l’annonce des trois jours des Rogations à partir de demain : « Si vous demandez… Vous n’avez rien demandé… Demandez et vous recevrez… Vous demanderez en mon nom… »

    Cela dit on ne voit pas forcément la relation entre les Rogations – ces demandes que nous devons formuler – et l’Ascension. Du reste, les Rogations ont été instituées sans rapport avec l’Ascension. Le lien existe pourtant, et il est ainsi expliqué par Dom Pius Parsch : « Le Christ est prêt à partir pour le ciel. Avant son départ, nous voulons lui confier nos besoins et nos prières pour qu’il les présente à son Père céleste dans l’éternelle patrie. »

    D’autre part, il semble que, dans ce passage, le Christ, donc la liturgie, n’annonce pas explicitement la Pentecôte, qui approche elle aussi, alors qu’elle était déjà annoncée dimanche dernier. On sent pourtant confusément que l’annonce s’y trouve d’une façon ou d’une autre.

    En effet elle s’y trouve implicitement, et plus précisément elle se trouve dans le parallélisme entre un verset de l’évangile de ce dimanche et un verset de l’évangile… de la Pentecôte.

    Ce dimanche :

    « Je vous ai dit ces choses en paraboles. L'heure vient où Je ne vous parlerai plus en paraboles, mais où Je vous parlerai ouvertement du Père. »

    A la Pentecôte :

    « Je vous ai dit ces choses pendant que Je demeurais avec vous. Mais le Paraclet, l'Esprit Saint, que le Père enverra en Mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que Je vous ai dit. »

    On voit que « en paraboles » correspond à « pendant que Je demeurais avec vous ». Mais l’heure vient où « je vous parlerai ouvertement », et cela correspond à : « l'Esprit Saint, que le Père enverra en Mon nom, vous enseignera toutes choses ». Je vous parlerai ouvertement par le Saint-Esprit qui parlera dans et par l’Eglise. Le Saint-Esprit, Esprit de Vérité, qui ne parlera pas de lui-même mais dira ce qu’il a entendu, comme le soulignait le Christ dans l’évangile de dimanche dernier (qui est le passage de saint Jean précédant immédiatement celui de ce dimanche).

    Et il y en a qui prétendent que les évangiles n’enseignent pas clairement la Trinité…

  • Le dernier argument…

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    Lorsqu’un vrai militant européen brigue un siège à Strasbourg ou un poste à Bruxelles, il oublie sa nationalité et n’œuvre plus que pour l’intérêt général européen. Ainsi le veut l’idéologie européiste. C’est pourquoi le député est officiellement « député européen » et non pas député de tel pays au Parlement européen, et les commissaires s’engagent à ne jamais défendre les intérêts de leur pays d’origine.

    Ainsi Martin Schulz, président sortant du Parlement européen, et candidat au poste de président de la Commission européenne, a-t-il mené toute sa campagne en respectant scrupuleusement ces principes, et en les faisant valoir contre les eurosceptiques, souverainistes et populistes de tout poil. Il disait récemment dans une interview : « L’Europe est dans une situation très dangereuse. Nous ne pouvons pas nous considérer les uns les autres comme des adversaires. J’ai une vocation européenne et la nationalité ne joue aucun rôle pour moi. Je crois que les gens le savent. »

    Donc son parti, le SPD, a fait en Allemagne une campagne strictement européenne. Les slogans des affiches ne parlaient que de l’Europe : « Une Europe des gens, pas de l’argent », « une Europe de la démocratie, pas du paternalisme », « Une Europe l’un pour l’autre, pas l’un contre l’autre », etc.

    Jusqu’à la toute dernière affiche, avec la photo de Schulz et ce slogan : « Martin Schulz, d’Allemagne, pour l’Europe. »

    Revoilà l’Allemagne. Discrètement.

    Mais ce matin la même affiche a paru dans le Bild (version papier, pas sur le site), avec une tout autre légende : « C’est seulement si vous votez Martin Schulz et SPD qu'un Allemand peut devenir président de la Commission européenne ».

    Le Bild est un journal populaire et populiste. Alors, au dernier moment, on sort le dernier argument. Plus du tout européiste. On fait jouer, à fond, la fibre nationaliste…

  • Baptêmes en Chine

    Selon l’enquête de la Presse de la foi, qui est le journal et le groupe d’édition catholique le plus important en Chine, il y a eu plus de 20.000 baptêmes à Pâques en Chine.

    Exactement 20.004 baptêmes ont été recensés. Mais la Presse de la foi souligne que ce recensement est loin d’être exhaustif. Car il concerne surtout la partie « officielle » de l’Eglise, les données étant souvent plus difficiles à obtenir dans la partie « clandestine » de l’Eglise, et même dans la partie officielle il y a des diocèses où l’on ne comptabilise pas les baptêmes, ou des paroisses injoignables… En outre, le nombre de baptêmes à Pâques n’est pas aussi représentatif des conversions que dans d’autres pays, car en Chine les convertis peuvent choisir d’être baptisés à Noël, ou au Nouvel An chinois.

    C’est dans deux diocèses du sud de la province de Hebei que le nombre de baptêmes a été le plus important : 1.481 dans le diocèse de Xingtai et près de mille dans le diocèse de Handan.

    A Pâques 2013, quelque 16.000 baptêmes avaient été recensés. Mais 22.000 à Pâques 2012.

    (Asianews)

  • Virgini Mariae laudes

    Virgini Mariae laudes
    intonent christiani.

    O beata domina
    tua per suffragia
    reconcilientur peccatores.

    Fiant per te liberi
    a fermento veteri
    victimae paschalis
    perceptores.

    Da nobis Maria
    Virgo clemens et pia

    Aspectu Christi viventis
    et gloria frui
    resurgentis.

    Tu prece nos pia
    Christo reconcilia

    Quae sola mater intacta
    es Genitrix
    Verbi Dei facta.

    Credendum est ex te Deum
    et hominem natum
    resurrexisse glorificatum.

    Scimus Christum surrexisse
    a mortuis vere
    conserva Mater nos et tuere. Amen.

    De la Vierge Marie, chrétiens, faites retentir les louanges.

    O bienheureuse dame, par votre intercession, réconciliez les pécheurs à Dieu.

    Afin qu'ils puissent recevoir la victime pascale, daignez les délivrer du vieux levain.

    O Marie, vierge clémente et miséricordieuse,

    Faites-nous jouir de la vue du Christ vivant, et contempler la gloire de sa résurrection.

    Par vos tendres prières, faites notre paix avec lui.

    Vous seule êtes mère et vierge, la Mère du Verbe de Dieu.

    La foi nous enseigne que celui qui de vous naquit Dieu et homme, est ressuscité glorieux du tombeau.

    Oui, nous savons que le Christ est vraiment ressuscité des morts; ô vous qui êtes sa Mère, soyez notre salut et notre défense. Amen.

    (Séquence mariale imitée de Victimæ paschali laudes, dont il existe de nombreuses versions. Celle-ci vient du missel de Cluny de 1523, et a été publiée dans l’Année liturgique de Dom Guéranger.)