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  • Bravo le Salon Beige

    Le conseil Famille et Société de la Conférence des évêques de France a annulé l’intervention de la fanatique idéologue du genre Fabienne Brugère lors de la journée nationale de formation (sic) des délégués diocésains à la pastorale familiale du 19 mars.

    Cette annulation fait suite (explicitement) à la supplique à Mgr Pontier lancée par le Salon Beige. La Croix s'en étrangle et c'est savoureux.

    Bravo le Salon Beige.

    Et heureusement que je n’ai pas de chapeau, parce que je serais obligé de le manger : j’avais écrit qu’on pouvait toujours signer cette supplique, en sachant que ça ne sert à rien…

  • L’avortement discrètement banni des hôpitaux publics en Turquie

    Selon le professeur Cansun Demir, président de la société turque des obstétriciens et gynécologues, les hôpitaux d’Etat ont dû arrêter tous les avortements, alors que la loi les permet jusqu’à la dixième semaine.

    Ce qui s’est passé est que, tout simplement, le code de rémunération de l’avortement a disparu du système informatique…

    Et cela sans aucune base légale, tonne Cansun Demir, dénonçant une « atteinte aux droits fondamentaux et aux libertés »…

    Le ministère de la Santé rejette la réclamation et rappelle que l’avortement est toujours autorisé jusqu’à la dixième semaine. Mais il ne dit rien du code informatique…

    En 2012, Erdogan avait dit que l’avortement est un « meurtre », et c’est alors que le délai avait été raccourci à dix semaines.

    (Selon Hurriyet, repris par Gènéthique)

  • De Jésus à Noé

    Le Qatar, Bahrein et les Emirats arabes unis ont interdit la projection de la super-production hollywoodienne Noé. D’autres pays pourraient leur emboîter le pas, dont l’Egypte. Car l’université Al Azhar a fait savoir que ce film est “contraire à la foi et aux fondamentaux de la loi islamique (Charia)” :

    “Al-Azhar renouvelle son refus de toute projection d'une production représentant Allah, ses prophètes et messagers, ainsi que les compagnons du prophète Mahomet.”

    En 2004, Al Azhar n’avait rien dit lors de la sortie de La Passion du Christ de Mel Gibson… qui avait fait un tabac en Egypte et dans tous les pays musulmans (sauf le Koweït et Bahreïn où il avait été interdit)…

    Certains avaient alors salué cette avancée d’Al Azhar qui mettait fin à un interdit désuet… D’autant que la seule déclaration qu’on avait pu arracher à un responsable de l’université était ce propos de Ali Samman, le vice-recteur chargé du dialogue avec les autres religions monothéistes : "Nous ne sommes pas d'accord avec ce film, mais Al Azhar n'est pas un organisme de censure."

    Comme on le voit aujourd’hui, l’interdit sur la représentation des prophètes de l’islam est toujours en vigueur.

    Mais pourquoi donc avoir laissé passer La Passion du Christ, où était représenté Jésus, prophète bien plus important que Noé, et en outre la passion de Jésus, alors que l’islam enseigne que Jésus n’est pas mort sur la croix ?

    La réponse est que le film avait été dénoncé comme « antisémite » par les lobbies juifs, et avait fait l’objet d’une campagne sans précédent contre une œuvre cinématographique. Si les juifs sont à ce point contre le film, les musulmans ne peuvent pas être contre. Si le film est antisémite, il est contre Israël, donc il est bon pour les Arabes… Tel était le raisonnement des dirigeants des pays arabes, et aussi de l’université Al Azhar.

    Avec Noé, c’est tout différent. Les lobbies juifs sont muets. L’interdiction est donc de nouveau de mise…

  • Jeudi de la première semaine de carême

    L’évangile est celui de la Cananéenne dont la fille est tourmentée par le démon (Matthieu 15, 21-28).

    Par le fait qu’il s’agisse d’une païenne, et par son dénouement, l’épisode est très proche de celui de la guérison du serviteur du centurion, que saint Matthieu a raconté sept chapitres plus haut.

    Dans les deux cas, Jésus fait l’éloge de la foi de la personne païenne, et guérit à distance en disant : que soit fait selon ta volonté (volonté qui, par la foi, rencontre donc la volonté divine qui épouse la volonté humaine).

    Toutefois, la structure profonde du récit fait davantage penser aux Noces de Cana, dans l’évangile de saint Jean. Jésus répond durement à sa Mère, comme il répond durement à la Cananéenne, parce que « mon heure n’est pas encore venue ». A Cana parce que c’est avant sa « vie publique », face à la Cananéenne, en territoire païen, parce que l’évangélisation des païens sera le rôle de l’Eglise. (Le centurion, quant à lui, était à Capharnaum, et il était un « ami de notre peuple », selon les juifs en saint Luc.)

    D’autre part, les « chiens » et les « miettes qui tombent de la table » font penser à la parabole du riche et de Lazare, en saint Luc. La Cananéenne qui mendie la guérison de sa fille comme une miette de pain qui tombe de la table des juifs est un peu l’alter ego du mendiant dont les chiens lèchent les ulcères.

    D’autre part, si l’on pense à l’évidente signification eucharistique du récit des Noces de Cana – l’eau changée en vin comme le vin sera changé en sang du Christ – on peut voir par allusion une correspondance avec les miettes de pain (du pain des fils) qui figurent la guérison de la fille possédée – et l’Eglise souligne que le Christ est tout entier présent dans chaque miette du pain eucharistique (aux multiplications des pains Jésus demande de soigneusement ramasser les morceaux qui restent)…

    L’antienne de communion de cette messe est alors la conclusion de tout ceci :

    Panis, quem ego dédero, caro mea est pro sǽculi vita.

    Le pain que moi je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde.

  • "Les chiens ne font pas des chats"

    Le Point avait commandé un sondage sur les expressions préférées des Français. Celle qui arrive (largement) en tête, avec 32% des suffrages, est « Les chiens ne font pas des chats ».

    Intéressant. Je gage que la plupart de ceux qui ont fait cette réponse ne discernent pas que cette expression détruit radicalement la théorie de l’évolution…

  • Une autre nouveauté électorale ubuesque

    Dans le cadre de l’extension tous azimuts de la loi de l’emmerdement maximum, le mode de scrutin des communes de 1.000 à 3.500 habitants a été aligné sur celui des plus grandes communes. De ce fait, non seulement les listes doivent être complètes et rigoureusement paritaires (un homme une femme), mais en outre chaque liste doit confesser à la préfecture sa « nuance politique ». Or la grande majorité des listes, dans ces communes, sont apolitiques, ou fabriquées de bric et de broc avec des gens de gauche comme de droite, ou surtout sans opinion précise, qui veulent bien se dévouer pour la commune, ou du moins figurer sur une liste.

    Et donc la majorité de ces listes ne déclarent pas leur « nuance politique ». Mais comme c’est obligatoire, c’est la préfecture qui, dans ce cas, attribue aux listes une « nuance politique », en se fondant sur divers « indices », c’est-à-dire de façon parfaitement arbitraire.

    Cette classification est censée « permettre une meilleure connaissance et compréhension des équilibres politiques nationaux » et « apporter un éclairage aux citoyens sur l'offre politique qui a lieu à un moment donné de notre histoire ». On sait déjà que le résultat sera dépourvu de toute fiabilité.

  • L’UE renforce son dispositif dictatorial

    José Manuel Barroso et l’inévitable Viviane Reding ont présenté hier un nouveau dispositif visant à renforcer la dictature européenne sous couvert de garantir… l’Etat de droit.

    Au cas où vous l’auriez oublié, l’Etat de droit a été gravement mis en péril par exemple lorsque des personnalités « d’extrême droite » sont arrivées au gouvernement en Autriche, ou quand le gouvernement hongrois a fait voter des lois plébiscitées dans le pays mais qui ne plaisent pas à Bruxelles. Et ce genre de situation risque de se renouveler, et même de plus en plus, et de pire en pire, si l’on en croit l’effroyable montée des populismes…

    Jusqu’ici on brandissait l’article 7 du traité européen, qui permet de suspendre un Etat de ses droits de vote au Conseil européen pour « risque de violation grave » de l’Etat de droit. Mais c’est une sanction « nucléaire » qui ne peut être prise qu’en tout dernier ressort, disent Barroso et Reding : il faut un arsenal plus progressif.

    En réalité, ceux qui brandissaient l’article 7 en ont été pour leurs frais, non pas parce que c’était une sanction trop lourde, mais tout simplement parce que les critères n’étaient absolument pas remplis. Il n’y a aucune violation de l’Etat de droit quand des gens sont démocratiquement élus et nommés ministres parce qu’ils font partie de la majorité, de même qu’il n’y a aucune violation de l’Etat de droit quand un gouvernement légitime fait voter par un Parlement démocratiquement élu des lois qui suscitent l’adhésion du peuple…

    Le nouveau dispositif consiste précisément à pouvoir calomnier les gouvernements qui ne plaisent pas à Bruxelles, et à leur mettre des bâtons dans les roues, au nom de la défense d’un Etat de droit qui n’est en aucune manière mis à mal.

    Le dispositif sera en trois étapes :

    Dans un premier temps, la Commission européenne rassemble des informations et examine s’il y a des indications claires « d'une menace systémique envers l'État de droit ». Si oui elle entame un « dialogue » (sic) avec l’Etat en question… en lui transmettant un « avis Etat de droit » qui constitue un avertissement.

    Si le problème n’est pas résolu – si l’Etat en question n’a pas obtempéré à l’ordre de Bruxelles – la Commission lui adresse une « recommandation Etat de droit », rendue publique, assortie d’un ultimatum.

    L’ultimatum expiré, si l’Etat visé reste intraitable, la Commission demande l’application de l’article 7.

    Autrement dit, la Commission européenne met en place un système qui, contournant l’article 7, permet quand même de vouer à la vindicte publique un Etat qui n’a rien à se reprocher.

  • Les jeunes sont si fragiles…

    Le décret pris en octobre dernier par le ministère du Travail était passé inaperçu, autant que la directive européenne qui contraignait l’Etat français à prendre ce décret. Le voici :

    « Il est interdit, en milieu professionnel, d’affecter les jeunes à des travaux temporaires en hauteur lorsque la prévention du risque de chute de hauteur n’est pas assurée par des mesures de protection collective. »

    Ce sont les arboriculteurs de l’Ardèche qui ont ainsi découvert, médusés, qu’ils ne pouvaient plus employer les jeunes de 16 à 18 ans qui se faisaient de l’argent de poche en ramassant les fruits. Car le décret interdit aux jeunes, au nom de leur protection, de monter sur un escabeau – à moins, semble-t-il, qu’il soit équipé d’un filet…

    Bref, les arboriculteurs sont pénalisés, les jeunes sont pénalisés, à cause d’une de ces innombrables directives aussi imbéciles que grotesques, qui ne servent qu’à engraisser ceux qui les pondent.

  • En « Libye »

    Un navire pétrolier nord-coréen était venu en Libye, ou du moins en Cyrénaïque, acheter du pétrole aux « rebelles » qui contrôlent la zone. Les « autorités » libyennes, sur ordre du procureur général, ont arraisonné le navire dans le port, puis l’ont escorté… et le bateau a échappé à ses escorteurs…

    Dans la foulée, les islamistes du Congrès ont renversé le « Premier ministre » Ali Zeidan. Le procureur général a interdit à l’ex-Premier ministre de sortir du territoire, mais celui-ci était déjà à Malte avant de partir… vers un autre pays européen (nul doute que BHL se fera un plaisir de l’accueillir).

    Le problème est que Ali Zeidan était soutenu par les puissantes milices de Zenten, qui tiennent notamment l’aéroport de Tripoli et la route qui y conduit (d’où le départ sans encombres de l’ex-Premier ministre).

    Tandis que le Conseil local et militaire de Tripoli exigeait le départ des formations positionnées à l’aéroport, le Congrès ordonnait la formation d’une force armée pour « libérer et lever le blocage des ports pétroliers ».

    En attendant, c’est semble-t-il une milice islamiste de Misrata qui a fait reculer les rebelles de Cyrénaïque à 90 km à l’est de Syrte…

  • Boko Haram : bilan (catholique) provisoire

    L’agence d’information de la conférence des évêques du Nigeria a fait le bilan des persécutions anti-chrétiennes de la secte Boko Haram depuis 2009 : plus de 500 catholiques tués, 20 églises et presbytères détruits.

    (Fides)