Un navire pétrolier nord-coréen était venu en Libye, ou du moins en Cyrénaïque, acheter du pétrole aux « rebelles » qui contrôlent la zone. Les « autorités » libyennes, sur ordre du procureur général, ont arraisonné le navire dans le port, puis l’ont escorté… et le bateau a échappé à ses escorteurs…
Dans la foulée, les islamistes du Congrès ont renversé le « Premier ministre » Ali Zeidan. Le procureur général a interdit à l’ex-Premier ministre de sortir du territoire, mais celui-ci était déjà à Malte avant de partir… vers un autre pays européen (nul doute que BHL se fera un plaisir de l’accueillir).
Le problème est que Ali Zeidan était soutenu par les puissantes milices de Zenten, qui tiennent notamment l’aéroport de Tripoli et la route qui y conduit (d’où le départ sans encombres de l’ex-Premier ministre).
Tandis que le Conseil local et militaire de Tripoli exigeait le départ des formations positionnées à l’aéroport, le Congrès ordonnait la formation d’une force armée pour « libérer et lever le blocage des ports pétroliers ».
En attendant, c’est semble-t-il une milice islamiste de Misrata qui a fait reculer les rebelles de Cyrénaïque à 90 km à l’est de Syrte…