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  • Au Nigeria

    Quand ce n’est pas Boko Haram, ce sont les Fulanis…

    Des bergers de l’ethnie Fulani ont attaqué vendredi trois villages dans l’Etat de Kaduna, au centre du Nigeria. Bilan : plus de cent morts.

    Les bergers nomades Fulanis sont musulmans. Les cultivateurs villageois sont chrétiens.

  • L’évêché de Shanghai…

    Mgr Joseph Fan Zhongliang est mort hier à l’âge de 97 ans. Il était gravement malade depuis dix ans. Auparavant il avait passé 30 ans (entre 1955 et 1985) dans des camps de travail.

    Consacré évêque coadjuteur clandestin de Shanghai en 1985, il était nommé évêque (clandestin) de Shanghai en 2000 par Jean-Paul II, tandis que le pouvoir nommait un évêque officiel, Mgr Aloysius Jin Luxian. Les deux évêques (tous deux jésuites), se sont réconciliés ces dernières années. Mgr Jin est mort l’année dernière. Le pouvoir n’a pas reconnu Mgr Fan pour autant.

    En juillet 2012 a été consacré évêque auxiliaire de Shanghai Mgr Thaddeus Ma Daqin. Nommé par le gouvernement, avec l’accord du Saint-Siège. Mais le jour même de son ordination épiscopale, il annonçait qu’il quittait l’Association patriotique (l’Eglise officielle). Et depuis lors il est interné au séminaire de Seshan.

  • Pour avoir la messe de saint Pie V à Monza

    Le journaliste Mario Palmaro est mort le 9 mars à l’âge de 45 ans, laissant une femme et quatre jeunes enfants. Il se savait incurable et avait préparé sa mort. Il voulait une messe de funérailles selon la « forme extraordinaire », et il était allé voir l’archiprêtre de la cathédrale de sa ville, Monza (archidiocèse de Milan). « Pas question », lui avait répondu celui-ci, avec la bienveillance habituelle des clercs dans ces cas-là. Mais Mario Palmaro avait demandé au maire l’autorisation que soit célébrée une messe, par un prêtre de ses amis, dans le square attenant à la cathédrale. Plus sensible au scandale qui se profilait qu’à l’accompagnement spirituel d’une famille catholique en deuil, l’archiprêtre a permis que la messe ait lieu dans la cathédrale. Où plus d’un millier de fidèles ont prié pour le repos de l’âme de Mario Palmaro.

    (Cf. l'hommage de Mgr Luigi Negri, archevêque de Ferrare.)

  • Surprise en Angleterre

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    Le P. Robert Byrne va devenir évêque auxiliaire de Birmingham.

    Le P Byrne était « Summorum Pontificum » avant même le motu proprio : il est un membre de l’Oratoire de Birmingham, qui avait été chargé par l’archevêque du lieu de créer un Oratoire à Oxford. En 1993 l’Oratoire d’Oxford devenait indépendant. On y célèbre une messe de saint Pie V tous les dimanches et fêtes depuis 2004. (Quant à la messe de Paul VI elle est célébrée en latin.)

    Il n’est pas interdit de voir dans cette nomination un fruit de la visite de Benoît XVI, quand il était venu à Birmingham célébrer la béatification du cardinal Newman, le fondateur de l’Oratoire, en septembre 2010.

  • Un scoop de Benoît XVI

    Un livre vient de paraître en Italie sur Jean-Paul II, avec divers témoignages dont un de Benoît XVI. Le pape émérite évoque divers aspects, et revient sur le document Dominus Jesus de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Ce texte avait provoqué une énorme polémique au-dedans et au-dehors de l’Eglise (et le cardinal Kasper n’avait pas été le dernier à se répandre…). Pour minimiser la portée du document, certains tentaient de faire valoir qu’il n’avait pas été vraiment validé par Jean-Paul II. C’est oublier que Jean-Paul II l’avait ouvertement revendiqué lors d’un Angélus, et Benoît XVI révèle aujourd’hui que le pape lui avait demandé de rédiger le texte même de cet angélus.

    Voici ce que dit Benoît XVI, dans la traduction de Sandro Magister :

    Parmi les documents qui concernent différents aspects de l'œcuménisme, celui qui a suscité les plus fortes réactions a été la déclaration "Dominus Jesus", publiée en 2000, qui résume les éléments non négociables de la foi catholique. […]

    Face au tourbillon qui s’était développé autour de "Dominus Jesus", Jean-Paul II m’annonça qu’il avait l’intention de défendre ce document de manière tout à fait claire lors de l’Angélus.

    Il m’invita à rédiger pour l'Angélus un texte qui soit, pour ainsi dire, étanche et qui ne permette aucune interprétation différente. Il fallait montrer de manière tout à fait indiscutable qu’il approuvait inconditionnellement le document.

    Je préparai donc un bref discours. Toutefois je n’avais pas l’intention d’être trop brusque ; je cherchai donc à m’exprimer avec clarté mais sans dureté. Après l’avoir lu, le pape me demanda encore une fois : "Est-ce que c’est vraiment assez clair ?". Je lui répondis que oui.

    Ceux qui connaissent les théologiens ne seront pas étonnés d’apprendre que, malgré cela, il y a eu par la suite des gens qui ont soutenu que le pape avait pris prudemment ses distances par rapport à ce texte.

    C’était l’angélus du 1er octobre 2000. Le texte du cardinal Ratzinger que Jean-Paul II faisait sien commençait ainsi :

    Au sommet de l'Année jubilaire, avec la Déclaration Dominus Iesus - Jésus est le Seigneur - que j'ai approuvée de façon particulière, j'ai voulu inviter tous les chrétiens à renouveler leur adhésion à Lui dans la joie de la foi, en témoignant de façon unanime qu'il est, également aujourd'hui et demain, "le chemin, la vérité et la vie" (Jn 14, 6). Notre confession du Christ comme unique Fils, à travers lequel nous voyons nous-mêmes le visage du Père (cf. Jn 14, 8), n'est pas l'arrogance de celui qui méprise les autres religions, mais une reconnaissance joyeuse car le Christ s'est montré à nous sans que nous n'en ayons aucun mérite. Et, dans le même temps, Il nous a engagés à continuer à donner ce que nous avons reçu, et également à communiquer aux autres ce qui nous a été donné, car la Vérité donnée et l'Amour qui est Dieu appartiennent à tous les hommes.

    Et il se terminait ainsi :

    J'ai espoir que cette Déclaration qui me tient à cœur, après tant d'interprétations erronées, puisse finalement jouer son rôle de clarification et, dans le même temps, d'ouverture. Que Marie, à qui le Seigneur sur la Croix nous a confiés en tant que Mère à tous, nous aide à croître ensemble dans la foi en Christ, Rédempteur de tous les hommes, dans l'espérance du salut, offert par le Christ à tous, et dans l'amour, qui est le signe des fils de Dieu.

  • Lundi de la deuxième semaine de carême

    Extraits du commentaire de saint Augustin (Traité 38 sur saint Jean) de l’évangile du jour (Jean 8 21-29).

    « Je m’en vais ».

    Pour le Christ Seigneur, la mort a été un départ pour là d’où il était venu et d’où il n’était pas sorti.

    *

    « Si vous ne croyez pas que Je Suis, vous mourrez dans vos péchés ».

    Donc, si vous croyez que Je Suis, vous ne mourrez pas dans vos péchés. (…)

    Seigneur notre Dieu, qu’avez-vous dit en prononçant ces paroles: « Si vous ne, croyez pas que je suis? » De toutes les choses que vous avez faites, en est-il une seule qui ne soit pas? Le ciel, la terre, tout ce que le ciel et la terre renferment, l’homme à qui vous adressez la parole, et les anges, qui sont vos messagers, ne sont-ils pas? Toutes les créatures sorties de vos mains sont donc; alors comment vous êtes-vous réservé l’être lui-même, l’être que vous n’avez communiqué à personne et que vous seul possédez ? « Je suis Celui qui suis » ; ces paroles signifient-elles que tous les autres êtres ne sont pas ? Et ces autres paroles : « Si vous ne croyez pas que Je Suis », ont-elles le même sens? Et ceux qui les entendaient n’étaient-ils pas non plus? Eussent-ils été des pécheurs, ils étaient du moins des hommes. Mais que fais-je? Qu’est-ce que l’être? Daigne le Sauveur le dire à mon cœur, me le dire intérieurement, m’en parler dans le secret de mon âme ! Que l’homme intérieur l’entende ! Puisse mon esprit comprendre ce que c’est qu’être réellement ! Etre, c’est ne subir jamais aucun changement. (….) Une chose quelconque, si excellente qu’elle soit, n’existe vraiment pas dès qu’elle est sujette au changement; l’être véritable ne se trouve pas là où se trouvent en même temps l’être et le non-être. Tout ce qui peut changer n’est plus, dès lors qu’il change; ce qu’il était auparavant; s’il n’est plus ce qu’il était, il a subi une sorte de mort; ce qui était en lui précédemment a été enlevé et n’y est plus. (…) Dans toutes nos actions et toutes nos agitations, en n’importe quel mouvement d’une créature, je trouve deux temps, le passé et le futur. Je cherche le présent, il n’est déjà plus ; ce que je dis est déjà loin de moi; ce que je dirai n’existe pas encore. Ce que j’ai fait n’est plus, ce que je ferai n’est pas encore : il ne reste plus vestige de ma vie passée ; ce qui me reste à vivre est encore dans le néant. Le prétérit et le futur se rencontrent dans tout changement des choses, mais ils ne se trouvent ni l’un ni l’autre dans l’immuable vérité; je n’y vois que le présent, et cela sans ombre de vicissitude; il n’en est pas ainsi des créatures. Examine attentivement les variations des choses; toujours tu remarqueras qu’elles ont été et qu’elles seront; que si tu reportes tes pensées vers Dieu, tu verras qu’il est, parce qu’on ne peut rencontrer en lui ni passé ni avenir. Pour que tu sois, il faut que tu t’élèves au-delà des limites du temps. (…)

    *

    « Qui es-tu, afin que nous croyions ? » Et lui : « Le Principe. »

    Je suis le Principe. Voilà bien ce que c’est qu’être. Le Principe ne peut subir de vicissitude; il demeure en lui-même et renouvelle toutes choses ; c’est à lui qu’il a été dit : « Tu es éternellement le même, et tes années ne passeront pas. » (…)

    Et il ajouta : « parce que je vous parle » (1), c’est-à-dire, parce je suis devenu humble à cause de vous et que je me suis abaissé pour vous dire ces paroles. En effet, si le Principe tel qu’il est était demeuré dans le sein du Père, de manière à ne jamais se revêtir de la forme d’esclave, à ne jamais devenir homme pour parler aux hommes, comment ceux-ci auraient-ils cru en lui? Des esprits nécessairement bornés eussent été incapables d’entendre sans le secours de la parole et de comprendre le Verbe. Croyez donc, leur dit-il, que je suis le Principe : parce que, pour que vous croyiez, il ne me suffit pas d’être, il faut aussi que je vous parle.

    (1) La Vulgate sixto-clémentine dit : « Ego Principium, qui et loquor vobis », ce qui est aussi l’antienne du Benedictus : je suis le Principe, moi qui vous parle. Le texte qu’avait saint Augustin disait « quia et loquor vobis » : parce que je vous parle. C’est ce qu’on lit aussi dans un certain nombre de manuscrits de la Vulgate, et qui a été retenu par la Vulgate de Stuttgart.

  • Deuxième dimanche de carême

    L’Évangile de la Transfiguration nous enseigne le but du travail de Carême. Le Christ mystique jeûne pendant quarante jours dans ses membres et puise, dans ce jeûne, la force de combattre victorieusement le diable. Il s’avance aussi, précisément par ce jeûne, vers la transfiguration. Les membres suivent, en tout, le Chef. Mais les Évangiles ne veulent pas seulement nous donner une instruction, ce sont des actions dramatiques, des « mystères », qui symbolisent ce qui se réalise par la grâce au Saint-Sacrifice. Que se passe-t-il ? A la messe, le Christ se rend présent. Celui qui se rend présent, c’est le Christ glorifié qui « est assis à la droite du Père ». Il est vrai que nous ne le voyons qu’avec les yeux de la foi. A la messe, paraissent également Moïse et Élie ; la Loi et les Prophètes attestent que le sacrifice de la messe est l’accomplissement de ce qu’ils ont préfiguré et prédit. A la messe, nous n’entendons pas seulement Moïse et Élie parler de la mort du Seigneur, nous savons que celui-ci est présent. Quant à nous, nous nous tenons sur la montagne mystique, comme saint Pierre, et nous disons : Seigneur, il est bon d’être ici. Ce n’est pas assez de dire que nous sommes témoins de la Transfiguration, nous y prenons part par la communion. L’Eucharistie est, pour nous, le grand moyen d’arriver à la transfiguration de notre âme. Par l’Eucharistie, nous bâtissons cette tente, ou plutôt ce temple de l’éternité où nous serons réunis avec le Christ, Moïse et Élie, pour être heureux à jamais.

    Dom Pius Parsch

  • « Ils n’étaient pas communistes »

    99_cristianismo.jpgUne interview de François a été diffusée par la radio FM 88.1 dans un bidonville de Buenos Aires hier jeudi, jour du premier anniversaire de son pontificat (cf. ici ou ).

    Dans cette interview, il fait l’éloge des prêtres qui se sont dévoués auprès des plus pauvres, et particulièrement de ceux du « Mouvement des prêtres pour le tiers monde » : « Ils n’étaient pas communistes, mais de grands prêtres qui luttaient pour la vie : ils travaillaient pour apporter la parole de Dieu aux laissés-pour-compte. Ils étaient des prêtres qui écoutaient le peuple de Dieu et luttaient pour la justice. » Et d’insister que le Mouvement des prêtres pour le tiers monde (Sacerdotes para el III Mundo, Chrétiens révolutionnaires - cliquer sur la couverture de la revue ci-dessus) n’était pas influencé par l’idéologie marxiste de la théologie de la libération qui avait conduit Rome à la condamner.

    Le héros et martyr (assassiné alors qu’il montait dans sa Renault 4…) du Mouvement était le prêtre jésuite Carlos Mugica, dont un bidonville de Buenos Aires a pris le nom.

    Un site éphémère (août 2008 – janvier 2009) à sa gloire a publié un texte de Carlos Mugica, dont il suffit de citer quelques phrases pour comprendre de quoi il s’agit :

    « En tant que Mouvement des prêtres pour le tiers monde, nous nous battons pour le socialisme en Argentine comme étant le seul système qui puisse donner des relations fraternelles entre les hommes. »

    « Si aujourd’hui ceux qui se disent catholiques en Argentine avaient mis toutes leurs terres en commun, toutes leurs maisons en commun, il n’y aurait pas besoin de réforme agraire. »

    « Au fond les divergences idéologique se résument en deux alternatives : l’une est l’alternative capitaliste, qui est basée fondamentalement sur le fait que quelques-uns sont propriétaires des moyens de production, c’est-à-dire les biens qui produisent les biens, à savoir les machines dont on tire le profit. (…) L’autre alternative est le socialisme, dans lequel la communauté a le contrôle et la propriété des moyens de production. Ils ne sont pas à un seul ou à quelques-uns, mais à tous. Le contrôle populaire des moyens de production conduit à ce que les biens ne sont pas à quelques-uns mais à tous. »

    « Les hommes sont conditionnés, déterminés par les structures dans lesquelles ils vivent. »

    « La libération doit être réalisée dans tous les secteurs où il y a oppression. Dans l’ordre juridique, politique, culturel, économique et social. »

    « Le problème de la violence n’est pas un problème virginal : « Je n’aime pas la violence… » Il faut être dénaturé pour être favorable à la violence si l’option est violence-non-violence. Le problème est que je ne peux pas rester passivement silencieux devant la situation de terrible violence institutionnelle que je vis, parce que si je le fais, je suis un meurtrier de mon peuple qui meurt de faim. »

    Ce qui est amusant est que si vous retirez du texte ces phrases clairement marxistes-léninistes, vous obtenez un discours standard de François…

    (Les référence aux Prêtres pour le tiers monde et à Carlos Mugica viennent de messages du Forum catholique.)

  • La diversité à Villefranche-sur-Saône

    Voici la liste « Union démocratique de la Diversité », l’une des cinq listes qui se présentent aux municipales de Villefranche-sur-Saône, capitale du Beaujolais :

    1 M. OZ Yusuf

    2 Mme FARAH Jamilla

    3 M. LAZREG Benheni

    4 Mme GÜVERÇIN Gülay

    5 M. HECHAICHI Nasser

    6 Mme CALIS Imran

    7 M. DEMIRCI Emre

    8 Mme BAS Hayriye

    9 M. MEYSONNET Frédéric

    10 Mme BOUDOUH Louisa

    11 M. YAPICI Selcuk

    12 Mme BAKAR Sumeyra

    13 M. SOUILAH Nordine

    14 Mme ALBAYRAK Nazmiye

    15 M. OMEZZINE Mouez

    16 Mme HECHAICHI Zeyneb

    17 M. BOYUKKORBUZ Adilenes

    18 Mme OZ Ayse

    19 M. ACHOURI Abdellah

    20 Mme CHOUDAR Khedidja

    21 M. GULEL Mehmet

    22 Mme REZGUI EP OMEZZINE Maissa

    23 M. OZ Mehmet

    24 Mme JABER Najette

    25 M. DASSI Fathi

    26 Mme PINAR Sema

    27 M. OYMAK Ibrahim

    28 Mme KARABULUT Seyma

    29 M. AKCA Bilal

    30 Mme OZ Nazli

    31 M. KARACA Ahmet

    32 Mme GUNERHAN Hulya

    33 M. DEMIRCI Ibrahim

    34 Mme YAPICI Hacer

    35 M. ERDOGAN Abdoulah

    36 Mme CHERIFI Khedidja

    37 M. ARDICLIK Mukahil

    38 Mme YILMAZ Betul Sultan

    39 M. ARDICLIK Ali-Osman

    A première vue, on se demande où est la diversité dans cette liste de candidats turcs, et même s’il ne s’agit pas d’un canular, ou d’une liste pour des élections en Turquie.

    Mais il s’agit bien de la liste n° 4 des élections municipales à Villefranche-sur-Saône.

    Et la diversité y est, si l’on cherche bien : il y a manifestement 1 Français de souche sur les 37 candidats. Et il doit bien y avoir aussi deux ou trois Maghrébins, car il y a quelques noms spécifiquement arabes (mais il y a aussi des Arabes en Turquie…).

    Au fait, tous ces gens-là sont français. Et ils nous expliquent ce qu’est pour eux la diversité…

    (Ils sont français mais ont une connaissance encore un peu sommaire de notre langue, comme en témoigne l’objet déclaré de l’association : « Concourir a l'expression du suffrage universel et au débat politique, dans la plus pure tradition de république française ; udd promeut des valeurs républicaines, et justice sociale ; udd travaille pour des projets qui respecte la diversité, la démocratie, égalité et le développement durable, compte tenu de cet objet, udd constitue un groupement politique au sens des articles l52-8 et l522 du code électorale ; udd se conforme à la législation en vigueur concernant le financement de la vie politique. »)

    (Via FDesouche)

  • L’islam de nos amis du Qatar : une fille est une femme à 9 ans

    Je découvre, grâce à l’Observatoire de l’islamisation, que le Qatar a un site internet en français uniquement consacré à des fatwas qui répondent à des questions posées par des francophones. On ne peut qu’être touché par tant de sollicitude. Il est vrai que le Qatar est un ami si intime de la France et si présent chez nous qu’il est logique qu’il nous soit aussi un conseil avisé en matière d’islam.

    Le site, qui s’intitule en toute simplicité Islamweb, dépend très officiellement du ministère des Affaires islamiques du Qatar.

    L’une de ces fatwas est une réponse à une question sur l’éventuelle pédophilie de Mahomet qui se maria avec Aïcha à 6 ans et eut des rapports sexuels avec elle dès qu’elle eut 9 ans.

    Voici la réponse du Centre de la fatwa. Elle vaut la peine d’être lue intégralement si l’on veut connaître vraiment un des aspects d’islam modéré. Je conseille aussi, parmi d’autres, la fatwa qui répond de façon indignée à ceux qui prétendent qu’en fait Aïcha avait 16 et 19 ans…

    *

    Les propos selon lesquels le Prophète a commis un acte de pédophilie ne sont que les mensonges des ennemis de l’Islam. Vue leur incapacité à éteindre la lumière de cette religion qui se répand partout, ils essaient de s’accrocher à ce genre de présomptions futiles pour lui porter atteinte ainsi qu’à son Prophète. Mais ils ne font que montrer, une fois de plus, leurs faiblesses et leurs manques de raison.

    Dans ce mariage il n’y a aucune agression pédophile, comme ils le prétendent. En effet le Prophète a fait l’acte de mariage avec notre mère Aicha, qu’Allah soit satisfait d’elle, alors qu’elle avait six ans sans avoir de rapport avec elle. Ce n’était qu’un acte de mariage tout court. Ce type de mariage était très connu chez les arabes, d’ailleurs l'imam Tabari et l'imam Ibn Khathir ont tous deux mentionné qu’Aicha a été demandée en mariage avant son mariage avec le Prophète par un certain Ibn Mout’îm Ibn Adiy.

    Le Prophète n’a eu de rapports sexuels avec elle que lorsqu’elle a été capable de les supporter : après avoir atteint l’âge de 9 ans.

    Généralement à cet âge les filles peuvent avoir des rapports sexuels. Cette aptitude varie selon les personnes et les milieux. Aicha, qu’Allah soit satisfait d'elle, disait : « Quand une fille atteint l’âge de 9 ans elle devient femme (capable de supporter ce que les femmes supportent) » rapporté par Tirmidhi.

    Nous signalons que notre mère Aicha, qu’Allah soit satisfait d’elle, a grandi rapidement, de ce fait lorsque le Prophète a eu des rapports avec elle, elle était déjà une femme malgré son jeune âge.

    Certains des Oulémas tels que Malek, Chafiï et Abou Hanifa ont indiqué que la femme ne doit avoir de rapports sexuels que lorsqu’elle est capable de les supporter, ceci dépend du milieu où vie la femme et non de son âge.

    Où est l’agression sur une enfant dans cela ? Le mariage de la femme jeune est la manière la plus parfaite pour conserver sa chasteté et sa pureté. C’est aussi le meilleur moyen de préserver les communautés des désirs immoraux et de la débauche.

    Celui qui jette un coup d’œil sur les communautés occidentales saura que ce sont dans ces sociétés qu’ont lieu les vraies agressions sur les enfants appartenant aux deux sexes: L’enseignement de l’éducation sexuelle aux enfants en bas âges, les moyens de communication qui propagent la débauche et le libertinage. Ceci engendre une génération de libertinage qui ne s’intéresse qu’à ses désirs charnels d’où la propagation de maladies mortelles telles que le Sida. Voici la réalité des ces communautés.

    Alors qui a commis l'agression ?

    Et Allah sait mieux.