Dans le cadre de l’extension tous azimuts de la loi de l’emmerdement maximum, le mode de scrutin des communes de 1.000 à 3.500 habitants a été aligné sur celui des plus grandes communes. De ce fait, non seulement les listes doivent être complètes et rigoureusement paritaires (un homme une femme), mais en outre chaque liste doit confesser à la préfecture sa « nuance politique ». Or la grande majorité des listes, dans ces communes, sont apolitiques, ou fabriquées de bric et de broc avec des gens de gauche comme de droite, ou surtout sans opinion précise, qui veulent bien se dévouer pour la commune, ou du moins figurer sur une liste.
Et donc la majorité de ces listes ne déclarent pas leur « nuance politique ». Mais comme c’est obligatoire, c’est la préfecture qui, dans ce cas, attribue aux listes une « nuance politique », en se fondant sur divers « indices », c’est-à-dire de façon parfaitement arbitraire.
Cette classification est censée « permettre une meilleure connaissance et compréhension des équilibres politiques nationaux » et « apporter un éclairage aux citoyens sur l'offre politique qui a lieu à un moment donné de notre histoire ». On sait déjà que le résultat sera dépourvu de toute fiabilité.
Commentaires
Quand le préfet voudra être sûr qu'un "mal-pensant" ne soit pas élu, il lui collera d'office l'étiquette "nazi". ce que la presse aux ordres faisait déjà de façon allusive...Encore un peu et les Fançais ouvriront les yeux sur leur "démocratie"