Le décret pris en octobre dernier par le ministère du Travail était passé inaperçu, autant que la directive européenne qui contraignait l’Etat français à prendre ce décret. Le voici :
« Il est interdit, en milieu professionnel, d’affecter les jeunes à des travaux temporaires en hauteur lorsque la prévention du risque de chute de hauteur n’est pas assurée par des mesures de protection collective. »
Ce sont les arboriculteurs de l’Ardèche qui ont ainsi découvert, médusés, qu’ils ne pouvaient plus employer les jeunes de 16 à 18 ans qui se faisaient de l’argent de poche en ramassant les fruits. Car le décret interdit aux jeunes, au nom de leur protection, de monter sur un escabeau – à moins, semble-t-il, qu’il soit équipé d’un filet…
Bref, les arboriculteurs sont pénalisés, les jeunes sont pénalisés, à cause d’une de ces innombrables directives aussi imbéciles que grotesques, qui ne servent qu’à engraisser ceux qui les pondent.
Commentaires
Au nom de la parité il faudrait interdire les escabeaux aux ménagères de moins ou plus de 50 ans qui font leurs carreaux.
Prochaine étape : Le gouvernement jugera que les jeunes de nos jours sont en sucre, et il sera interdit de travailler par temps pluvieux !
Pour les crétins du ministère de la Paresse, la hauteur commence à 0, 1 cm? Ils ont le vertige sur leur chaise, ces technocrates? De toutes façons, il vaudrait mieux qu'ils ne foutent rien du tout, ils seraient moins nuisibles.
Il faut quand même observer le principe de sécurité qui n'est pas mauvais a priori.
Le principe de sécurité était inné dans toute éducation familiale: pas besoin de technocrates incompétents qui pondent des règles inapplicables pour sauver une ou deux vies alors que l'on avorte des enfants porteurs de l'avenir du pays. D'un côté on se lamente sur le suicide des jeunes, de l'autre on leur enlève tout idéal et on les pourrit par la drogue, le sexe, les comportements à risque, la contre-culture.... Cette hypocrisie est scandaleuse. On nous fait pleurnicher et on nous occupe avec de faux problèmes pour nous éviter de voir les vrais.