Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 13

  • Pourquoi s’arrêter à trois ?

    Alors que les discussions vont bon train pour légaliser la fécondation in vitro à trois parents, le Journal of Medical Ethics publie un article expliquant les bienfaits d’une nouvelle méthode appelée « multiplex parenting », permettant de « créer des enfants avec quatre parents génétiques ou plus ».

    Et c’est parfaitement « éthique », puisque les expérimentations sur les souris n’ont pas révélé de danger…

  • La conversion de Steven, du boys band Alliage

    Extraits d’un impressionnant témoignage :

    Un conseil de ma mère: «Quand tu étais petit, tu avais la foi. Retrouve-la». Certaines vertus sauvent: j'ai obéi. J'ai poussé la porte d'une petite église, à Piccadilly Circus. Juste une croix au mur, le tabernacle, quelques bougies. J'ai senti soudain un immense relâchement de tout mon être, un repos indescriptible. Je n'ai rien vu, rien entendu, mais j'ai su. Qu'il y avait quelque chose, ou plutôt quelqu'un de plus grand, de plus vrai que tout ce en quoi j'avais cru avant. Dieu a refait mon âme, il a rendu toute chose nouvelle, comme dans l'Apocalypse. Je n'avais aucune éducation religieuse, je ne connaissais rien à tout ça, mais j'y suis retourné, plusieurs jours de suite.

    L'enfant qui a délaissé ses parents oublie même qu'un jour il a eu des parents. Moi, avec Dieu, c'était pareil. J'avais oublié qu'il m'aimait. Quelques mois plus tard, de retour à Nice, j'atterris à l'église Sainte-Rita, la patronne des causes désespérées. J'ai appris plus tard que, depuis un an, ma mère venait y prier tous les jours pour moi. L'évangile lu à la messe ce jour-là, me touche au cœur: le fils prodigue, qui retourne chez son père après avoir dilapidé l'héritage et que le père accueille les bras ouverts. C'est ce père qui m'a poussé à me réconcilier avec Quentin, avec moi-même et avec mon passé.

    Quentin, comme moi, comme les autres, on a été les victimes volontaires d'un système. On a voulu tout ça par orgueil, par naïveté, par manque de sagesse. J'ai fait comme tous les gosses qui s'embarquent sur l'Ile de la tentation… J'aurais envie de donner ce simple conseil: construisez-vous d'abord. Contrairement à ce que j'entends depuis toujours, ce ne sont pas les expériences qui nous construisent. «Goûte, tu verras bien par toi-même…» Goûter à l'héro, à la violence, à la dope, pour voir ce que ça fait?

    «Au lieu d'aller dehors, rentre en toi-même: c'est au cœur de l'homme qu'habite la vérité»: c'est du saint Augustin, qui s'était lui aussi pas mal cherché. Trouve-toi d'abord, avant de vouloir exister par le regard des autres, le succès…. Travaille. N'aie pas peur de mettre vingt ans pour apprendre et cultiver ton talent. La vie n'est pas une expérience, c'est un appel. Le mariage n'est pas une expérience, c'est une promesse éternelle. Avoir des enfants, ce n'est pas une expérience, c'est répondre au mystère d'incarnation de la vie, ce pour quoi on est fait. Construis-toi d'abord par ce mystère qui est en toi: la vie, la vraie.

  • La police de la pensée poursuit le Salon Beige

    6a00d83451619c69e201a511809b78970c-pi.jpg

    Le directeur de la publication du Salon Beige, Guillaume de Thieulloy, a été mis en examen pour un photomontage publié sur le site pour dénoncer les arrestations arbitraires de défenseurs de la famille.

  • Un miracle orthodoxe

    Il y avait des années et des années qu’on parlait d’un concile panorthodoxe, et qu’on ne voyait rien venir. Il semble que Bartholomée Ier, au cours de la « synaxe des primats des Eglises orthodoxes » réunie au Phanar, ait réussi à mettre d’accord les différentes Eglises orthodoxes pour l’organisation d’un concile en 2016. Voici le dernier paragraphe du « Message de la synaxe » :

    « La synaxe a donné son accord pour que le travail préparatoire du concile soit intensifié. Une commission inter-orthodoxe commencera son travail dès septembre 2014, lequel durera  jusqu’à la sainte Pâque 2015. Une consultation panorthodoxe préconciliaire s’ensuivra au cours du premier semestre de 2015. Toutes les décisions, tant pendant les travaux du concile que lors des étapes préconciliaires, seront prises à l’unanimité. Le saint et grand concile de l’Église orthodoxe sera convoqué par le patriarche œcuménique à Constantinople en 2016, sauf événement imprévu. Le concile sera présidé par le patriarche œcuménique. Ses frères les primats des autres Églises orthodoxes autocéphales seront assis à sa droite et à sa gauche. »

  • Les religieuses de Maaloula libérées

    Les 13 religieuses orthodoxes de Maaloula (et leurs trois assistants), qui avaient été enlevées le 3 décembre, ont été libérées hier soir par le groupe al-Nosra. En contrepartie, le régime syrien a libéré 153 prisonniers. Elles ont été conduites au Liban, où elles ont été accueillies par diverses personnalités, dont les deux hommes qui ont obtenu l’accord : le chef des services de renseignement du Qatar, Saadé el-Kbayssi (qui l’a négocié à Damas avec le directeur de la Sûreté générale syrienne le général Ali Mamlouk) et le directeur général de la Sûreté générale du Liban, le général Abbas Ibrahim.

    Une fois de plus on voit le Qatar au centre de l’affaire syrienne.

  • De « Qui suis-je pour juger ? » à « Bravo ! »

    La célèbre phrase de François ne cesse de se répandre et de faire des petits. La dernière extension en date est celle du cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York.

    Il a « félicité », comme dit NBC, le tapeur de ballon Michael Sam pour avoir dévoilé son homosexualité :

    « C’est bien pour lui. Je n’ai pas de jugement à son égard. Que Dieu te bénisse. La même Bible qui nous enseigne la vertu de chasteté et la vertu de fidélité et le mariage nous dit aussi de ne pas juger les gens. Donc je dis : bravo ! »

    Ainsi devient de plus en plus patente la confusion entre les personnes et les actions. Mais si l’on ne peut plus juger les actions parce qu’elles sont accomplies par des personnes, il faut fermer les tribunaux : qui sont les juges pour juger ?

    Peu importe Michael Sam. Qu’il fasse ce qu’il veut en effet, et il n’est certes pas question de le juger au for interne. Mais le devoir de l’archevêque est de rappeler que la Bible condamne les actes homosexuels, de Sodome et Gomorrhe à saint Paul en passant par la loi de Moïse (peine de mort), et il est en tout cas de ne pas dire « bravo ».

    Un « bravo » qui devient bien sûr le titre de l’article : « Le cardinal Dolan dit bravo au footballeur homosexuel Michael Sam ».

    Un « bravo » qui est un nouveau pas dans la dérive.

    Un « bravo » qui est d’abord un nouveau cruel et méchant coup de poignard dans le dos des homosexuels catholiques qui s’efforcent de vivre conformément à la morale naturelle et à la foi catholique, et qui sape le travail d’organisations comme Courage.

    (Via Rorate Caeli)

    Et bien sûr, le livre de Frigide Barjot, la "fille à pédés", qui sort jeudi, s'intitule...

     

    affiche_60986.thumb53700.1393982037.png

     

  • Il y a des fois où il ne faut pas sortir…

    « En 2010, au plus fort de la bataille menée par l’épiscopat pour empêcher la légalisation du mariage entre personnes du même sexe en Argentine, l’idée naît de faire une veillée de prière [devant le parlement]. Esteban Pittaro, de l'Université Australe qui appartient à l'Opus Dei, envoie alors un e-mail à l'archevêché de Buenos Aires, pour l’informer de ce projet. Le lendemain, il constate qu’il a reçu un appel auquel il n’a pas répondu et il se rend compte que le numéro qui a appelé appartient à l’archevêché. Esteban rappelle et c’est Bergoglio en personne qui lui répond. 'Je trouve que c’est très bien que vous priiez. Mais le fait que vous vouliez passer toute la nuit sur la place… il va faire froid, rentrez chez vous, priez à la maison, en famille !", lui dit le cardinal. »

    Elisabetta Piqué, "Francesco. Vita e rivoluzione", cité par Sandro Magister.

  • Lundi de la première semaine de carême

    La messe de ce jour est la messe du bon pasteur du début du carême, comme il y a une messe du bon pasteur au début du temps pascal, et deux messes du bon pasteur au début du temps après la Pentecôte.

    Dans l’évangile, le Fils de l’homme vient dans sa gloire, et il sépare les brebis d’avec les boucs. Les brebis, ce sont les fidèles qui ont été charitables… avec Jésus, c’est-à-dire avec ses membres souffrants. Car l’Eglise est le corps du Christ. « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » De même dit-il aux « boucs » : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » C’est aussi ce qu’entendra saint Paul : « Je suis Jésus que tu persécutes. » En persécutant les chrétiens, Saul persécutait le Christ en son corps qu’est l’Eglise.

    Ainsi la si émouvante lecture d’Ezéchiel est-elle un parallèle de la fin de cet évangile : Jésus dit qu’il ira chercher ses brebis, qu’il les rassemblera, qu’il les fera paître dans de bons pâturages et les fera reposer dans un bon bercail…

    Les antiennes du Benedictus et du Magnificat résument tout cela :

    Veníte, benedícti Patris mei, percípite regnum, quod vobis parátum est ab orígine mundi.

    Venez, les bénis de mon Père, recevez le royaume qui vous a été préparé depuis la création du monde.

    Quod uni ex mínimis meis fecístis, mihi fecístis, dicit Dóminus.

    Ce que vous avez fait à chacun des plus petits des miens, c’est à moi que vous l’avez fait, dit le Seigneur.

  • Premier dimanche de carême

    Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. Dans la deuxième tentation, le diable cite le psaume 90 : « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; Et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre. » Quoniam angelis suis mandavit de te, ut custodiant te in omnibus viis tuis. In manibus portabunt te, ne forte offendas ad lapidem pedem tuum. Et une fois le diable vaincu, « des anges vinrent auprès de Jésus, et le servaient ».

    Le psaume 90 est la source unique de tous les chants de la messe de ce premier dimanche de carême, et il est même presque entier dans le trait. « Nous le répéterons à l’introït, au graduel, à l’offertoire et à la communion, comme pour faire acte de protestation et de réparation pour la suggestion téméraire. D’autre part, le psaume 90 exprime si bien les sentiments de l’âme qui revient à Dieu par la pénitence et met en lui toute sa confiance, que l’Église en a fait comme le chant quadragésimal par excellence », dit le bienheureux cardinal Schuster. Plusieurs de ses versets rythmeront en effet toutes les heures de l’office du carême.

    « C’est notre char de combat pendant tout le temps de Carême, ajoute Pius Parsch. Le psaume décrit le champ de bataille horrible ; des milliers tombent à droite et à gauche (cadent a latere tuo mille, et decem millia a dextris tuis), les flèches sifflent (sagitta volante) ; il faut marcher sur des aspics et des dragons (super aspidem et basiliscum ambulabis). Néanmoins, la troupe des héros ne craint rien : elle est enveloppée des ailes de Dieu (scapulis suis obumbrabit tibi, et sub pennis ejus sperabis) et les anges la gardent sur son chemin (angelis suis mandavit de te, ut custodiant te in omnibus viis tuis). Son épée est la confiance en Dieu (Dicet Domino : Susceptor meus es tu, et refugium meum ; Deus meus, sperabo in eum (…) Quoniam in me speravit, liberabo eum…). »

    Pendant le carême, l’Eglise voit en effet les chrétiens comme « une immense armée qui combat jour et nuit contre l’ennemi de Dieu », dit dom Guéranger. « En effet, pour obtenir cette régénération qui nous rendra dignes de retrouver les saintes allégresses de l’Alléluia, il nous faut avoir triomphé de nos trois ennemis : le démon, la chair et le monde. Unis au Rédempteur, qui lutte sur la montagne contre la triple tentation et contre Satan lui-même, il nous faut être armés et veiller sans cesse. Afin de nous soutenir par l’espérance de la victoire et pour animer notre confiance dans le secours divin, l’Église nous propose le Psaume quatre-vingt-dixième (…). Elle veut donc que nous comptions sur la protection que Dieu étend sur nous comme un bouclier (scuto circumdabit te veritas ejus) ; que nous espérions à l’ombre de ses ailes (et sub pennis ejus sperabis), que nous ayons confiance en lui, parce qu’il nous retirera des filets du chasseur infernal (ipse liberavit me de laqueo venantium) qui nous avait ravi la sainte liberté des enfants de Dieu ; que nous soyons assurés du secours des saints Anges, nos frères, auxquels le Seigneur a donné ordre de nous garder dans toutes nos voies (Angelis suis mandavit de te, ut custodiant te in omnibus viis tuis), et qui, témoins respectueux du combat que le Sauveur soutint contre Satan, s’approchèrent de lui, après la victoire, pour le servir et lui rendre leurs hommages. Entrons dans les sentiments que veut nous inspirer la sainte Église, et durant ces jours de combat, recourons souvent à ce beau cantique qu’elle nous signale comme l’expression la plus complète des sentiments dont doivent être animés, dans le cours de cette sainte campagne, les soldats de la milice chrétienne. »

  • Riyad et les « terroristes » : l’occasion de rappeler que la dictature est une dictature

    Dans un même geste spectaculaire, mercredi, lors d’une réunion à Riyad des chefs de la diplomatie du Conseil de coopération du Golfe, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn ont annoncé qu’ils rappelaient leur ambassadeur au Qatar, ce pays étant sommé d’arrêter son soutien aux Frères musulmans.

    (Il est curieux de voir la monarchie wahhabite diaboliser les Frères musulmans et soutenir un régime « mécréant » en Egypte. La raison en est sans doute que l’une et l’autre - le régime qui n'est qu'un faux nez de l'armée - sont des clients des Etats-Unis.)

    Hier, l’Arabie saoudite a publié une « première liste » d’organisations désignées comme terroristes. Parmi lesquelles… les Frères musulmans, au même titre que al-Qaida, l'État islamique en Irak et au Levant, le Front Al-Nosra, le Hezbollah et les rebelles chiites du Yémen…

    Il est strictement interdit de soutenir ces mouvements de quelque façon que ce soit, ou d'exprimer la moindre sympathie.

    Les Saoudiens qui participent « à des combats hors du royaume » ont 15 jours pour rentrer. En clair l’Arabie saoudite veut que ses ressortissants ne participent plus aux combats en Syrie, parce qu’ils sont pris en main par al-Qaida (qui a juré la destruction de la monarchie saoudienne liée aux Américains).

    Mais ces gesticulations ont aussi pour but de resserrer la vis. Le ministère de l’Intérieur saoudien en profite en effet pour édicter (ou rappeler) les dispositions interdisant toute activité politique y compris sur internet et tout appel à manifester.