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  • Israël et les coptes

    Une rumeur court en Israël sur le possible accueil dans le pays de coptes persécutés. Un journal israélien a même donné la parole à un certain Mansour al Samuely, présenté comme un avocat d’origine égyptienne, chef du bureau israélien chargé des permis de séjour, déclarant que 237 familles coptes étaient arrivées en Israël pour y obtenir l’asile en tant que persécutés.

    Un démenti gouvernemental anonyme a été diffusé via le correspondant de la chaîne Al Arabiya à Jérusalem : il est impossible d’appliquer le droit d’asile à des personnes provenant « d’un pays ami avec lequel nous disposons d’un traité de paix ».

    Bref, les coptes ne peuvent pas être persécutés, puisque les islamistes égyptiens sont nos amis…

    Mais il y a un autre aspect de la question. Théoriquement, les coptes ne peuvent pas se rendre en Israël. Car en 1979, après la signature du traité de paix entre l’Egypte et Israël, précisément, le pape Chénouda III avait pris un décret interdisant aux coptes de se rendre en pèlerinage en territoire israélien, en signe de solidarité avec les Palestiniens. Décret qui n’est plus vraiment respecté depuis longtemps, mais qui est toujours en vigueur…

    (Fides)

  • Après sept ans et demi de prison…

    Younis Masih a été acquitté hier par la Haute Cour de Lahore, à l’issue de son procès en appel.

    Younis Masih était en prison depuis… 2005.

    A la suite d’un différent avec un musulman, il avait été accusé de blasphème, et les imams avaient demandé de punir les chrétiens. Quelque 400 musulmans avaient alors mis à sac le quartier chrétien, contraignant une centaine de familles à fuir. Pour calmer le jeu, la police avait arrêté Younis Masih, le 10 septembre. Le 30 mai 2007, il était condamné à mort.

    A l’issue du procès en appel, la Haute Cour a entièrement avalisé les requêtes de la défense et a réformé la sentence rendue en première instance, annulant la condamnation à mort et l’amende de 100.000 roupies.

    « Nous rendons grâce à Dieu parce qu’après de nombreuses années, la justice a triomphé pour Younis Masih. Nous sommes confiants dans le fait que cela puisse également être le cas pour Asia Bibi », a indiqué à l’agence Fides l’un des avocats de Younis, Me Mushtaq Gill.

    Les condamnations à mort pour blasphème sont généralement annulées en appel. Mais après des années de prison, et le risque qui demeure pour l’ancien condamné de se faire tuer par un fanatique.

  • Jeudi de Pâques

    L’évangile est celui de la rencontre bouleversante de Marie-Madeleine et du Ressuscité.

    Noli me tangere…

    Aujourd’hui, la traduction la plus courante est : « Ne me retiens pas. » Alors que Noli me tangere (comme l’original grec) ne peut que vouloir dire : Ne me touche pas.

    Mais les exégètes modernes sont beaucoup plus intelligents que ceux d’autrefois, beaucoup plus intelligents que les pères et docteurs de l’Eglise, qui traduisaient bêtement « Ne me touche pas », alors que cette traduction est absurde. Pourquoi absurde ? A cause de la suite : « Ne me touche pas… parce que je ne suis pas encore monté vers mon Père. » Or, bien évidemment, une fois que le Christ sera remonté vers le Père, Marie-Madeleine ne pourra plus du tout le toucher. Et pour éviter de faire dire au Christ une absurdité, on modifie le texte de l’Evangile.

    En oubliant qu’il s’agit de la Parole de Dieu. De la Parole du Verbe même de Dieu. Et que si le Verbe incarné a dit à Marie-Madeleine « Μή μου ἅπτου », « ne me touche pas », il y a peut-être une raison…

    Or, si le Christ ressuscité dit à Marie Madeleine : « Ne me touche pas (maintenant), car je ne suis pas encore monté vers le Père », c’est bel et bien parce que, quand il sera monté vers le Père, elle pourra le toucher. Et si saint Jean a reproduit le propos sans sourciller, c’est qu’il avait parfaitement compris, lui qui puisait les paroles du Verbe sur son Cœur, ce que cela voulait dire.

    Marie-Madeleine, dit saint Bernard dans son 28e sermon sur le Cantique des cantiques, se fiait à son sens corporel de la vue, alors qu’elle aurait dû se fier à son sens spirituel de l’ouïe, pour connaître le Christ par la foi (fides ex auditu), et non par l’expérience. Le Christ lui interdit donc de le toucher, car elle continuerait à utiliser ses sens corporels, mettant « l’expérience plus haut que la foi ». Saint Bernard fait parler ainsi le Christ : « Pour être digne de me toucher, il faut que la foi me considère assis à la droite du Père, non pas dans mon état d’humiliation, mais dans ma divinité. » Alors, quand je serai monté vers le Père, et que je serai dans ma gloire, et que tu me verras ainsi avec les yeux de la foi, alors tu seras digne de me toucher. Alors « tu me toucheras avec les mains de la foi, les doigts de l’amour, l’étreinte de la piété, les yeux de l’esprit. »

    Saint Augustin avait dit équivalemment : « Jésus a voulu que la foi qu’on avait en lui, foi par laquelle on le touche spirituellement, aille jusqu’à croire que son Père et lui ne faisaient qu’un. »

    Dans un sermon sur l’Ascension, saint Léon le Grand souligne que pour nous rendre capables de la béatitude éternelle, Jésus, après avoir réalisé tout ce qu’il devait faire sur terre, mit un terme à sa présence corporelle, et qu’ainsi, « ce qu’on avait pu voir de notre Rédempteur est passé dans les sacrements ». Alors la foi peut s’approcher du Fils égal au Père, elle n’a plus besoin de toucher la substance corporelle par laquelle le Fils est inférieur au Père : « La nature du corps glorifié demeurant la même, la foi des croyants fut appelée là où elle pourrait toucher le Fils unique égal à celui qui l’engendre, non d’une main charnelle, mais d’une intelligence spirituelle. De là vient que le Seigneur, après sa résurrection, dit à Marie-Madeleine, figure de l’Eglise, alors qu’elle accourait pour le toucher : Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. C’est-à-dire : je ne veux pas que tu viennes à moi corporellement, ni que tu me connaisses par le sens de la chair, mais je te réserve des réalités plus hautes, je te prépare de grandes choses. Lorsque je serai monté vers mon Père, alors tu me toucheras plus parfaitement et plus réellement, tu saisiras ce que tu ne touches pas, et tu croiras ce que tu ne vois pas. »

    Saint Léon, comme saint Bernard, comme saint Augustin (etc.), n’était pas un exégète moderne. Il avait le texte latin de l’Evangile : « Noli me tangere. » Et il savait que cela ne peut que vouloir dire : Ne me touche pas. Et, au lieu de rétrécir le texte à la dimension du petit cerveau myope d’un exégète moderne, il le place dans sa juste perspective, dans la lumière de la Résurrection.

    Addendum

    En fait il y a une raison grammaticale à la traduction "Ne me retiens pas". Mais c'est une fausse raison. Voir ici.

  • Normalisation à Prague

    Le nouveau président tchèque, Milos Zeman, a fait hisser aujourd’hui, pour la première fois, le drapeau de l'Union européenne sur le château de Prague, siège de la présidence.

    Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, était présent aux côtés de Milos Zeman lors de la cérémonie. Les hymnes tchèque et européen ont été joués par un orchestre militaire.

  • Attention

    Ceci est un trouble à l’ordre public :

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  • L’affaire Cahuzac ?

    Je lis qu’il y a eu un « stupéfiant aveu » de Jérôme Cahuzac, dont les effets « dévastateurs » sont ceux d’une « bombe », d’un « séisme … On parle de « ravages », d’« ignominie », de « trahison »…

    J’avoue ne pas comprendre. Ou trop bien comprendre à quel niveau d’hypocrisie en est arrivée la classe politico-médiatique.

    Car enfin, un ministre qui ment, c’est la simple banalité quotidienne. Il suffit de regarder n’importe quel journal télévisé pour voir un ministre qui ment.

    Un ministre qui reconnaît avoir menti, là, en effet, c’est nettement plus rare. Mais il n’y a pas non plus de quoi en faire tout un plat… Sauf… Ah oui… Sauf si faire de ce ministre un bouc émissaire bien chargé permettait par contraste de faire apparaître le reste de la classe politico-médiatique comme au-dessus de tout soupçon… Ah oui, ce n’est pas idiot…

  • Vietnam : les autorités inventent un prêtre…

    Les autorités communistes vietnamiennes avaient imprudemment lancé une consultation populaire sur leur projet de réforme de la Constitution. Ils n’imaginaient pas que cela se transformerait en un vaste mouvement de contestation du régime. Notamment par la « requête des 72 », rapidement signée par des milliers de personnes, ou la lettre ouverte de la Conférence épiscopale…

    Les autorités tentent par tous les moyens de redresser la barre. Le 26 mars a été diffusée à la télévision une émission ainsi annoncée : « Le rôle dirigeant du Parti communiste à l’égard du pays et de la société ne peut être nié ; telles sont les opinions des responsables religieux de Bac Ninh. »

    Parmi ces responsables, il y avait deux dignitaires bouddhistes (ou supposés tels), puis un prêtre catholique : « le prêtre Nguyên Quôc Hiêu, président du Comité d’union du catholicisme pour la province de Bac Ninh ». Lequel en effet ne nia pas la légitimité du rôle dirigeant du parti communiste, ni les bienfaits de la collectivisation des terres… et proposa un amendement à la Constitution : au lieu de dire : « Personne ne peut violer la liberté de croyance et de religion ou les utiliser pour enfreindre la loi », il faudrait dire : « Il est strictement interdit de violer… ».

    On voit que ce prêtre s’inscrivait très exactement dans le cadre de la propagande du régime.

    Mais quand les catholiques ont voulu en savoir davantage sur lui, ils se sont rendu compte qu’il s’agissait… d’un laïc, membre des organisations officielles de sa province (Front patriotique et Comité populaire), et que son « Comité d’union des catholiques de Bac Ninh » est un groupe fantoche inféodé au régime, dans lequel il n’y a aucun prêtre…

  • Un enfant victime de la dictature homosexualiste

    Les services sociaux avaient été avertis de manière répétée et par l'enfant, et par sa mère, des abus dont il était victime, mais ils ne faisaient rien pour ne pas « stigmatiser » des homosexuels. L’enfant a été plusieurs fois obligé de retourner chez son père adoptif jusqu'au moment où il a fini par tomber sur un travailleur social qui a accepté de vérifier ses accusations, au bout de 7 ans de souffrances. C’est en Angleterre, mais ce pourrait bien être chez nous, et sans qu’on le sache…

  • Mercredi de Pâques

    On peut se demander pourquoi, après sa Résurrection, tandis que ses disciples peinaient en mer, le Seigneur s’est tenu sur le rivage, lui qui, avant sa Résurrection, avait marché sur les flots sous les yeux de ses disciples. On en saisit vite la raison en considérant la cause sous-jacente à cette différence. En effet, que symbolise la mer, sinon le monde présent, battu par les flots tumultueux des affaires et les remous de cette vie corruptible ? Et que représente la fermeté du rivage, sinon la pérennité du repos éternel ? Les disciples peinaient donc en mer, puisqu’ils étaient encore pris dans les flots de la vie mortelle. Mais notre Rédempteur, après sa Résurrection, se tenait sur le rivage, parce qu’il avait déjà échappé à la corruptibilité de la chair. C’est comme s’il avait voulu se servir de ces choses pour parler à ses disciples du mystère même de sa Résurrection, en leur disant : « Je ne vous apparais plus sur la mer, car je ne suis plus avec vous dans l’agitation des flots. » C’est dans le même sens qu’en un autre endroit [l’évangile d’hier, mardi de Pâques], il a affirmé à ces mêmes disciples après sa Résurrection : « Je vous ai dit ces choses quand j’étais encore avec vous. » Ce n’est pas qu’il ne fût plus avec eux : son corps était présent et leur apparaissait ; il déclarait pourtant ne plus être avec eux, puisqu’il s’était éloigné de leur corps mortel par l’immortalité de sa chair. Le Seigneur, en ce passage, disait à ses disciples ne plus être avec eux, bien qu’il se trouvât au milieu d’eux ; ici, c’est la même chose qu’il signale par la position de son corps, lorsqu’aux yeux des disciples qui naviguent encore, il se montre désormais établi sur le rivage.

    (Saint Grégoire le Grand, homélie 24, 2)

  • Frigide Barjot : je ne marcherai plus

    Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF

    C’est à en pleurer !

    Gérard Bapt, député socialiste de la Haute-Garonne, a beau jeu, ce mardi 2 avril à 13 h sur France-Inter, de dénoncer, avec raison, la présence de madame Tellenne alias Frigide Barjot au congrès de l’organisation en France des Frères Musulmans, l’UOIF.

    Nés en Égypte, les Frères Musulmans constituent l’une des principales organisations internationales de l‘islamisme conquérant.

    Ils entendent imposer partout comme en Égypte, au Soudan, en Libye et demain en Syrie, la soumission de la société à la charia et, pour les chrétiens, les régimes de discrimination et de persécution de la dhimmitude.

    De toutes parts je reçois l’expression de la consternation de mes amis des communautés chrétiennes d’Orient et aussi des défenseurs d’une saine conception de la laïcité.

    Après être tombée dans le panneau dialectique de la hantise de l’homophilie nécessaire contre  « l’homophobie », voici que Frigide Barjot tombe tout aussi étourdiment dans celui de « l’islamophilie ».

    Ce serait accablant d’indigence intellectuelle si ce n’était accepté et relayé par ceux qui la financent et la conseillent, politiques ou religieux, commettant en l’occurrence une énorme faute de légèreté idéologique.

    Au final des courses, Frigide Barjot et les irresponsables qui la cautionnent n’auront-ils pas ainsi accompli un grand travail de banalisation de l’homosexualité et de légitimation de l’islam ?

    Jusqu’à l’explication finale où, demain, les Frères Musulmans règleront, comme prévu par la charia, le sort des homos si chers à Frigide Barjot.

    Je suis donc aujourd’hui amené à déclarer ceci : les autres feront ce qu’ils voudront ; moi, je ne marcherai plus dans les manifs dites « pour tous » de madame Barjot. Car si je répugne à choisir la peste contre le choléra, je n’approuve ni la peste de la banalisation homosexuelle ni le choléra de la pénétration islamique.

    Je n’en veux pas personnellement à Frigide Barjot. Elle n’est pas à la hauteur de la « taqqyia », l’art islamique de la dissimulation, tactique du double langage que l’intelligent Tariq Ramadan, (petit-fils d’Hassan el-Banna, le fondateur des Frères), manie aujourd’hui avec un art consommé. Mais je ne puis plus me taire lorsque, tel le joueur de flûte de Hamelin, elle entraîne derrière elle de grandes masses de braves gens se noyer dans la mer des utopies.

    Frigide Barjot a pu servir.

    Maintenant elle est nuisible.