Ma messe du jour de Pâques (dans la « forme extraordinaire » évidemment – car la messe doit toujours être extraordinaire) célébrée par Mgr Athanasius Schneider, que je ne pensais certainement pas voir un jour…
Merci mon Dieu.
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Ma messe du jour de Pâques (dans la « forme extraordinaire » évidemment – car la messe doit toujours être extraordinaire) célébrée par Mgr Athanasius Schneider, que je ne pensais certainement pas voir un jour…
Merci mon Dieu.
Ce fut peut-être la dernière décision de Benoît XVI. On apprit en effet le 27 février, veille du dernier jour de son pontificat, qu’il avait autorisé une ostension télévisée du Saint Suaire, le jour du Samedi Saint. Une première, un événement exceptionnel, dans le cadre de l’année de la foi.
Cette ostension aura lieu dans la cathédrale de Turin, à huis clos devant des invités qui seront des jeunes et des malades. L’émission de télévision de la RAI Uno commence à 17h 15.
Elle aura été préparée sur cette chaîne de télévision, la première chaîne italienne, par trois émissions sur le Linceul : deux le vendredi saint (et dans la soirée c’était la retransmission du chemin de croix papal), et une ce samedi matin : « En attendant l’ostension ».
On pourra voir cette ostension soit tout simplement sur RAI Uno pour ceux qui peuvent capter cette chaîne, soit sur ordinateur en allant sur KTO.
Dans son message de carême, l’archevêque de Turin, Mgr Cesare Nosiglia, écrivait :
« En cette occasion solennelle et importante [le carême de l’année de la foi], nous voulons aussi vénérer le Saint Suaire, « icône du Samedi Saint », comme Benoît XVI l’a appelé, avec acuité et profondeur, lors de sa visite à l’ostension de 2010. Sous la Croix, nous dit l’évangile de Marc, le centurion romain – donc païen – voyant comment Jésus était mort, dit : “Vraiment cet homme était le Fils de Dieu.” C’est donc en contemplant le Crucifié que nous aussi nous pouvons dire l’acte central de notre foi en Jésus enterré, qui est mort et ressuscité pour le salut du monde.
« Le Saint Suaire, en nous montrant le corps torturé du Crucifié et son visage empreint de souffrance, nous rappelle les paroles de l’apôtre Jean : “Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croie en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle” (Jn 3, 16). Par conséquent, le Saint Suaire ne nous parle pas de défaite, mais de victoire, non de la mort, mais de la vie ; non de désespoir, mais d’espérance ; non d’obscurité, mais de la lumière émanant du Saint Lin, et soutient la foi de ceux qui croient et le vivent dans l’amour.
« En contemplant le Linceul et en priant devant lui, nous adresserons donc au Seigneur notre prière commune :
« Seigneur, augmentez notre foi. Ne permettez pas que s’amoindrisse en nous la joie et l’enthousiasme de croire que Vous êtes là, dans votre Eglise, et opérez des merveilles, même au milieu des tempêtes d’une réalité qui paraît éloigner de plus en plus de gens de la foi en Vous. Donnez-nous un cœur ouvert pour accepter, le courage de rechercher de celui qui vous ignore, et la sagesse de trouver les voies d’une efficace nouvelle évangélisation dans notre pays. »
Du nouveau sur le Saint Suaire
« Le Pape François a célébré la messe de la "Cène du Seigneur" dans la chapelle de la prison pour mineurs de Casal del Marmo, à Rome. Une liturgie accompagnée à la guitare par plusieurs détenus et volontaires de la prison. Le Pape a procédé au rite du lavement des pieds. Dix garçons, dont deux musulmans, et deux filles ont ainsi évoqué les douze apôtres, lorsque le Christ avait pris avec eux son dernier repas avant la Passion. »
Le pape se met à genoux devant des musulmans.
En soi, c’est monstrueux. Mais en outre, quand on connaît la psychologie des musulmans, c’est proprement effroyable. Il ne reste qu’à prier pour que les conséquences ne soient pas selon la logique des choses.
Le pape a autorisé hier la publication d'une série de décrets présentés par le cardinal Amato, préfet de la congrégation pour les causes des saints. Notamment des décrets reconnaissant le martyre de
-Manuel Basulto Jiménez, évêque espagnol, et 5 compagnons, tués en haine de la foi en 1936 et 1937
-Giuseppe Massimo Moro Briz et 4 compagnons, prêtres espagnols, tués en haine de la foi en 1936
-Vladimir Ghika, prêtre turc, tué en haine de la foi en 1954
-Joaquin Jovani Marin et 14 compagnons, prêtres ouvriers espagnols, tués en haine de la foi de 1936 à 1938
-Andrea da Palazuelo (au siècle: Michele Francesco Gonzalez Ganzalez), prêtre espagnol profès de l'Ordre des Frères mineurs capucins, et 31 compagnons, tués en haine de la foi de 1936 à 1937
-Giuseppe Girotti, prêtre italien profès de l'Ordre des Frères prédicateurs, tué en haine de la foi à Dachau, en Allemagne en 1945
-Stefan Sandor, laïc hongrois profès de la Société de Saint François de sales, tué en haine de la foi en 1953
Rolando Rivi, séminariste italien, tué en haine de la foi en 1945.
(On remarquera l'incongruité de « Vladimir Ghika, prêtre turc ». Mgr Ghika était un prince roumain. Ce n’est pas parce qu’il était né à Constantinople - dans l'empire ottoman - qu’il était "turc"… Si l’on devait se baser sur la durée de la présence dans un pays, il serait infiniment plus français que turc…)
Au hasard d’une revendication des employés chrétiens de l’administration fiscale de l’Inde, j’apprends que le Vendredi Saint est férié dans ce pays où les chrétiens sont, sur l’ensemble du pays, une toute petite minorité (2,7%).
Les contribuables ont jusqu’au 31 mars pour payer leurs impôts. Le 31 est un dimanche, et même le dimanche de Pâques, mais les autorités ont décidé que les bureaux des contributions seraient ouverts ce jour-là, pour recevoir les derniers contribuables, et aussi le samedi, et aussi le vendredi, bien qu’il s’agisse du Vendredi Saint férié.
Les évêques ont protesté, soulignant que Pâques est « la plus importante célébration religieuse des chrétiens » et que si le fisc « avait ses raisons pour faire du dimanche pascal une journée ouvrée, la communauté chrétienne en Inde avait encore plus de raisons pour demander au gouvernement de repousser la date limite du dépôt des déclarations fiscales » et permettre aux chrétiens de remplir leurs obligations religieuses.
De son côté, le Conseil pan-chrétien indien (All India Christian Council) a déposé un recours devant la Haute Cour de Delhi.
Hier, la Haute Cour a rendu une décision faisant exceptionnellement de ces deux jours, dans l’administration fiscale, des jours fériés "restreints", chômés par une catégorie d'employés, en l'occurrence les chrétiens, afin de garder un équilibre entre les obligations nées de l’observance religieuse et les impératifs gouvernementaux visant à maximiser les rentrées fiscales...
Eglises d’Asie ajoute que « dans l’Etat de Jammu-et-Cachemire, seul Etat à majorité musulmane de l’Union indienne, la très petite communauté chrétienne vit une situation de discrimination particulière, le Vendredi Saint n’y étant pas chômé ».
Eh bien en France, la majorité chrétienne vit cette même situation de discrimination… Mais le rédacteur de la dépêche des Missions étrangères ne s’en rend même plus compte…
D’abord, tous les journaux nous ont raconté que le cardinal Bergoglio, archevêque de Buenos Aires, ne voulait pas habiter au palais épiscopal, et qu’il louait un petit appartement où il avait même accueilli un vieux prêtre malade auquel il faisait lui-même à manger.
Puis on a appris au détour d’une interview du cardinal Bergoglio qu’il aimait faire la cuisine mais qu’en tant qu’archevêque de Buenos Aires il n’en avait plus le temps.
Et voici qu’Andrea Tornielli nous affirme que le cardinal Bergoglio vivait dans une seule petite pièce du palais épiscopal, avec un radiateur électrique pour ne pas utiliser le chauffage central quand le personnel n’était pas là…
Il circule sur internet ce message qui poursuit :
« Jouez aux cartes ce soir là...
« Le président ne veut pas nous écouter, ne l'écoutez pas jeudi, l'audimat sera le référendum refusé au peuple. »
Il est dommage que des catholiques répercutent ce message tel quel.
Pour ma part, je ne pourrai pas voir et entendre le président (que je n’aurais de toute façon pas écouté) parce que je serai à la messe. Le soir du Jeudi Saint, on n’est pas devant la télé, on ne joue pas aux cartes, on est à la messe In Cena Domini.