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  • Avortement en Irlande : les médecins disent non

    L’Association des médecins irlandais a rejeté trois motions visant à accepter une légalisation partielle de l’avortement.

    A lire sur le blog de Jeanne Smits.

  • L’industrie des enlèvements de coptes

    Dans la seule province de Minya en Egypte, il y a eu plus de 150 enlèvements ces deux dernières années. Toutes les victimes sont coptes. L’Associated Press a consacré une longue dépêche (un reportage) à ce sujet. Il semble que ces informations n’intéressent pas la presse française. L’Observatoire de l’islamisation publie la traduction.

  • Un intéressant récit de conversion

    Celui d’une femme pasteur luthérienne, aux Etats-Unis, qui a dû surmonter le choc de la découverte de la destruction de la liturgie dans l’Eglise catholique…

    Et qui a compris que « hors de l’Eglise pas de salut » grâce à Vatican II. (Malgré ce que croient tant de traditionalistes qui n’ont jamais lu les textes, c’est en effet dans Lumen gentium.)

  • Carmen suo dilecto

    Carmen suo dilecto
    Ecclesia Christi canat,
    Ob quam patrem matremque deserens,
    Deus nostra
    Se vestiit natura.
    Et synagogam respuit.

    Que l'Eglise du Christ chante un cantique à son bien-aimé; pour elle il a quitté son père et sa mère. Etant Dieu il s'est revêtu de notre nature, et né Juif, il a rejeté la synagogue.

    Christe,
    Tuo sacro latere
    Sacramenta manarunt illius;
    Tui ligni adminiculo
    Conservatur in salo sæculi.

    De ton côté sacré, ô Christ, ont découlé les sacrements de ton Eglise ; sur le bois de ta croix, elle traverse sans sombrer la mer du siècle.

    Hanc adamans conjugem,
    Clauderis Gazae,
    Sed portas effracturus illius;
    Hanc etiam hostibus
    Eruiturus,
    Escongressus
    Tyranno Goliath,
    Quem lapillo
    Prosternis unico.

    Par amour pour cette épouse, tu te laisses enfermer à Gaza ; mais tu sauras briser les portes de cette ville. Pour affranchir du joug ennemi cette épouse, tu luttes avec le tyran Goliath : tu l'étends par terre, en lui lançant un seul caillou.

    Ecce sub vite
    Amœna, Christe,
    Ludit in pace
    Omnis Ecclesia tute in horto ;
    Resurgens, Christe,
    Hortum florentis
    Paradisi tuis
    Obstructum
    Diu, reseras,
    Domine, Rex regum.

    Voici maintenant, ô Christ, ton Eglise tout entière rassemblée dans le jardin, se livrant en paix à l'allégresse sous l'ombre chérie de la vigne. C'est toi, ô Christ, qui, en ressuscitant, as ouvert aux tiens ce jardin fleuri du paradis si longtemps fermé; c'est toi, ô Seigneur, Roi des rois !

    (Séquence du XIe siècle, Missel de l'abbaye de Murbach, in L'année liturgique de Dom Guéranger)

  • Un double aveu de Helmut Kohl

    1 - On a imposé l’euro de façon dictatoriale à des peuples qui n’en voulaient pas.

    2 – L’objectif n’était pas économique mais idéologique.

    Le propos date de 2002. Mais il vient seulement d’être publié, dans la thèse de doctorat d’un journaliste, Jens Peter Paul.

    L’idéologie, c’est l’obsession, d’Allemands traumatisés par le nazisme, de la paix en Europe. C’est une surprise pour moi. Jusque-là je pensais que c’était un prétexte démagogique. Mais Helmut Kohl paraît sincère. Il faut faire l’Union européenne pour garantir la paix. Et pour qu’il y ait une vraie union il faut qu’il y ait une seule monnaie : « Les nations qui ont une monnaie commune ne se sont jamais fait la guerre. Une monnaie commune est davantage que ce avec quoi vous payez. »

    Il rappelle que plusieurs dirigeants européens de l’époque, et surtout François Mitterrand, lui demandaient de pousser à la roue. « Ils pensaient – et ils avaient raison – que si l’Allemagne n’adoptait pas l’euro, personne ne le ferait. Et à propos de la situation en Allemagne, ils disaient : si Helmut Kohl ne le fait pas passer, personne d’autre ne le fera. Les décisions ont émergé de ces positions de base. »

    Il dit aussi qu’il lui a fallu « des années » pour construire la confiance au gré des négociations, pour convaincre les autres dirigeants… « Et cela a payé, par exemple pour la banque de Francfort », dit-il en faisant référence à la concession faite par la France et la Grande-Bretagne que la Banque centrale européenne soit basée à Francfort…

    « Je savais que je ne pourrais jamais gagner un référendum en Allemagne. Nous aurions perdu tout plébiscite sur l’introduction de l’euro. C’est très clair. J’aurais perdu. » A 70 contre 30%. Parce que l’opposition sociale-démocrate « ne serait pas allée sur le champ de bataille en faveur de l’euro », et parce que les Allemands de l’Est venaient de découvrir le vrai deutschemark et n’avaient pas envie de le perdre. Mais « je voulais apporter l’euro parce que pour moi cela signifiait le caractère irréversible du développement européen… Pour moi l’euro était synonyme d’une Europe qui va plus loin… » Mais en mettant ces idées en pratique il a bien conscience d’avoir agi « comme un dictateur ».

  • Margaret Thatcher

    Ce que l’on peut en retenir (si l’on n’est pas irlandais…) :

    « Nous n’avons pas réussi à repousser les frontières de l’Etat en Grande-Bretagne seulement pour les voir réimposer au niveau européen par un super Etat exerçant une nouvelle domination à partir de Bruxelles » (discours de Bruges, septembre 1988).

    « Nos tympans ont été parasités par les tambours français du Bicentenaire » (1989).

    « Bien qu’il eût des manières d’un aristocrate, [Valéry Giscard d’Estaing] avait l’esprit d’un technocrate. »

    « L’Europe est un pays brumeux de cinglés où habitent Jacques Delors et ces partisans de l’Europe fédérale » (Rome, octobre 1990)

  • Menaces islamistes sur le Bangladesh

    Les islamistes ont montré leur puissance au Bangladesh en organisant une gigantesque manifestation contre les « blogueurs athées », réclamant une loi antiblasphème et la peine de mort pour les « blasphémateurs ». Le Premier ministre continue d’affirmer que le Bangladesh est un pays laïque et qu’il n’y aura pas de loi antiblasphème, mais les islamistes paraissent bien partis pour poursuivre et augmenter la pression.

    Tous les détails dans l’article remarquablement documenté d’Eglises d’Asie.

  • Au Sri Lanka

    L’un des très rares pays au monde où les musulmans subissent des avanies est le Sri Lanka, où les bouddhistes extrémistes d’ethnie cingalaise n’aiment pas les minorités religieuses. Quelles qu’elles soient. De ce fait, ils attaquent aussi les chrétiens. La Fondation Barnabé, organisation protestante qui aide les chrétiens persécutés, signale dix incidents pour le seul mois de mars, dont la destruction de la maison d’un pasteur qui y organisait des prières. « Il est très rare d’entendre parler d’autant d’incidents en un seul mois, souligne un membre de la fondation. C’est un signe clair d’un plan concerté de la part de groupes bouddhistes radicaux. »

    (Asianews)

  • Le temps pascal

    Les grandes fêtes sont célébrées par l’Église durant toute une octave. Mais Pâques est la plus grande fête chrétienne, la fête des fêtes ; nous ne la célébrons pas seulement pendant une semaine, pendant sept jours consécutifs, mais pendant sept fois sept jours plus un ; c’est une octave jubilaire. Nous avons vu que le temps qui précède Pâques a été comparé aux 70 ans de la captivité de Babylone d’où le nom : Septuagésime. Le temps pascal dure 50 jours. Or, le nombre 50 est le symbole de la plus grande joie, voire même de la joie céleste. Pendant le Carême, nous avions l’impression d’être exilés ; c’est pourquoi nous n’avions pas le droit de chanter l’Alléluia ; maintenant, pendant le temps pascal, nous avons l’impression d’être au ciel ; c’est pourquoi nous ne cessons de chanter le cantique du ciel, l’Alléluia. L’Église compare aussi, volontiers, le temps pascal à l’entrée des Juifs dans la « terre promise » où coulaient le lait et le miel. Nous devons oublier, pour ainsi dire, pendant ce temps, que nous sommes sur la terre et éprouver comme un avant-goût du ciel. Restons conscients de notre grandeur véritable. Nous sommes les nobles enfants du Père céleste et nous portons le ciel dans notre cœur.

    Dom Pius Parsch

  • Dommage

    Les Alsaciens avaient la possibilité, par référendum, de reconstituer une province française, tout en supprimant une partie de la bureaucratie politicienne, en fusionnant les deux conseils généraux avec le conseil régional. Ils ont boudé les urnes. Il fallait que le oui l’emporte dans les deux départements, il ne l’a emporté que dans le Bas-Rhin, et il fallait que la participation soit supérieure à 25% des inscrits, elle ne l’a pas été.

    C’est donner une trop facile victoire aux jacobins, et c’était une opportunité qui ne se reproduira sans doute pas d’ici longtemps.