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coptes

  • Pourquoi on peut brûler les églises coptes

    Poste de veille a traduit ce document émanant du bureau du parti de la liberté et de la justice (vitrine politique des Frères musulmans et parti majoritaire, qu'on le veuille ou non) à Helwan (ou Hélouan, au sud du Caire).

    Parti de la liberté et de la justice - Helwan

    Le Pape de l'Église [Tawadros II, pape de l'Eglise copte] a contribué au renversement du premier Président islamique élu.

    Le Pape de l'Église a qualifié la charia islamique de loi arriérée, inflexible et régressive.

    Le Pape de l'Église commandite les Black Bloc pour répandre le chaos et le banditisme, et attaquer des mosquées.

    Le Pape de l’Église a demandé aux coptes de participer aux manifestations du 30 juin pour renverser le Président islamique.

    Le pape de l'Église s'est opposé aux articles [de la Constitution] sur l’identité islamique et s’est retiré de la commission constitutionnelle.

    Le Pape de l'Église est le premier à avoir répondu à l'appel du [général] el-Sissi demandant de lui donner un mandat pour tuer des musulmans, aboutissant à la mort de 500 personnes (avant le massacre d'aujourd'hui [14 août]).

    Le Pape de l'Église a envoyé au comité constitutionnel actuel un mémorandum demandant l'abrogation des articles sur la charia.

    Après tout cela, les gens se posent cette question : pourquoi les Frères musulmans brûlent-ils des églises ?

    N.B. :
    Incendier des lieux de culte est un crime.
    Toutefois, la guerre de l’Église contre l’islam et les musulmans est encore plus criminelle.
    À toute action, il y a une réaction.

     

  • En Egypte

    L’église Saint-Georges de Sohag, en Haute-Egypte, a été attaquée lundi une fois de plus par des islamistes, qui ont mis le drapeau d’Al Qaïda sur le toit en scandant des slogans musulmans.

    Le même jour des islamistes ont pénétré dans une église de Girga en criant des slogans contre le patriarche copte.

    Les déclarations d’Ayman al-Zawahiri, le chef d’Al Qaïda, dénonçant le « complot américain » appuyé par l’armée et les coptes contre Mohammed Morsi, laissent craindre un regain de violences antichrétiennes.

  • C’était le 5 juillet près de Louxor

    Au cours d'une attaque qui a duré 18 heures le 5 juillet, quatre chrétiens coptes ont été tués et quatre autres grièvement blessés.

    Une foule en colère, armée de barres métalliques, de couteaux, de branches d'arbre et de marteaux, a pris d'assaut des maisons et des commerces appartenant à des coptes à Nagah Hassan, à 18 kilomètres à l'ouest de Louxor, après que le cadavre d'un musulman a été découvert près d'habitations de familles chrétiennes. Malgré les multiples appels à l'aide des habitants et des chefs religieux, les forces de sécurité présentes sur les lieux n'ont que timidement tenté de mettre fin aux violences et les renforts suffisants ne sont pas arrivés.

    Lors d'une attaque, les forces de sécurité ont évacué les femmes et les enfants pris au piège dans une maison encerclée par la foule en colère, laissant derrière eux six hommes, visiblement parce que la foule a exigé que les hommes restent. Quatre de ces hommes ont plus tard été poignardés et frappés à mort, tandis qu'un cinquième a dû être hospitalisé. Trois autres hommes ont été hospitalisés à la suite d'autres épisodes de violences.

    (Amnesty)

  • Un prêtre assassiné en Egypte

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    Samedi en début d’après-midi, à el-Arish, dans le Sinaï, des islamistes sont sortis d’une voiture et ont tiré à bout portant sur le prêtre copte Mina Haroan Abboud, 39 ans. Immédiatement transporté à l’hôpital, il est mort quelques heures plus tard.

  • Egypte : l’amende hypocrite

    L’institutrice copte Demanya Oubeid Abdel al-Nour, accusée de blasphème, a été condamnée hier à 100.000 livres d’amende (10.775 €). Des islamistes ont manifesté leur colère à l’issue du verdict. Car il est évident que si elle est coupable de blasphème envers l’islam elle devrait être emprisonnée. La condamner à une énorme amende, c’est avouer qu’elle n’est pas coupable, tout en la punissant d’avoir été dénoncée…

  • Evénement en Egypte…

    Un décret présidentiel, publié le 6 juin au Journal officiel, autorise la construction d’une église copte à Nubaria.

    La demande avait été faite il y a 17 ans…

    Mais le président Morsi montre ainsi qu’il est tolérant…

    Sauf que Moubarak avait délégué ces décisions aux gouverneurs des provinces…

  • Ils s’en prennent aussi aux enfants coptes

    Le 10 avril j’évoquais « l’industrie des enlèvements de coptes » en Egypte. On enlève des adultes, mais aussi des enfants. Et cela finit éventuellement en drame. Ainsi, au début de la semaine, un garçon de six ans, Cyril Yusuf Saad, a été enlevé. La famille a payé la rançon (30.000 livres, soit 3.257 €), mais le ravisseur a tué l’enfant et jeté son corps dans les égouts…

    Raymond Ibrahim, sur Gatestone, donne deux exemples récents de garçons enlevés puis libérés après rançon, et il évoque le cas différent des filles, des centaines d’adolescentes enlevées, violées, et « converties » à l’islam pour être mariées à leurs ravisseurs.

    (Via Poste de Veille)

  • Encore une église attaquée en Egypte

    C’était vendredi dernier, à Alexandrie. Un musulman (connu des services de police) dit avoir vu un copte se pencher sur son balcon pour regarder dans l’appartement de sa sœur, qui habite en dessous. Il n’en a pas fallu davantage pour qu’une foule de musulmans (plus de 20.000 selon l’agence Aina) attaque l’église copte la plus proche, avec des tirs de chevrotine et des briques. Un millier de coptes ont accouru pu défendre l’église mais n’ont pu empêcher que la porte soit incendiée et que la plupart des vitraux soient brisés. Au cours de l’assaut un copte est mort. Officiellement de peur. Mais selon des témoins il portait de nombreuses traces de blessures. Parmi les blessés, un copte a dû être opéré de la tête. Ses proches l’ont retrouvé menotté sur son lit alors qu’il est dans le coma… Car, comme d’habitude, la police est intervenue un peu plus tard pour arrêter les coupables…

  • En Egypte

    Mercredi, dans un village du district de Minya, quelque 2.000 musulmans ont attaqué des magasins et des maisons appartenant à des coptes, et ont tenté d’incendier l’église.

    Hier soir, « des heurts entre musulmans et chrétiens », comme disent les agences de presse, des heurts… devant une église, ont fait un mort et des dizaines de blessés.

    Les attaques contre les coptes sont devenues quotidiennes, fait remarquer Asianews. Depuis l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans, la justice est de plus en plus prise en mains par les Frères, quand ce n’est pas par les salafistes, et les imams radicaux peuvent exprimer sans fard toute la violence de l’idéologie islamiste, excitant notamment dans les campagnes des foules musulmanes largement illettrées contre les chrétiens.

    En outre, les juges, qui étaient naguère réticents à accepter les plaintes pour blasphème contre l’islam, de peur d’être accusés à leur tour d’attiser les haines, les traitent aujourd’hui avec faveur, pour se faire bien voir de leurs supérieurs islamistes.

    Le cas de l’institutrice copte Demanya Oubeid Abdel al-Nour, que j’évoquais le 13 mai, fait beaucoup de bruit. Le procureur général a demandé 2.900 dollars de caution pour sa libération, ce que sa famille ne peut pas payer.

    On en sait un peu plus sur le « crime » de Demanya. Le 8 avril, elle parlait à ses élèves de la vie religieuse sous les pharaons. Elle parlait du polythéisme, puis du monothéisme d’Akhenaton, pour en arriver aux trois monothéismes : le judaïsme, le christianisme, l’islam. L’inspecteur de cette matière était présent, mais il quitta la salle de classe dix minutes avant la fin. Deux jours plus tard, l’institutrice était suspendue, suite à l’accusation de trois enfants selon lesquels elle avait blasphémé l’islam et loué le christianisme. Puis elle fut interrogée par trois commissions, qui toutes trois l’innocentèrent. Mais, sous la pression de certains parents et d’autres professeurs, la direction de l’école porta l’affaire au ministère de l’Education, qui a ouvert une enquête conduisant à l’arrestation de l’enseignante, le 8 mai. Son procès devrait s’ouvrir le 21 mai.

  • En Egypte

    Demyana Emad, 23 ans, institutrice à Louqsor, en Egypte, a été arrêtée, et emprisonnée sur ordre du procureur, sous l’accusation d’avoir insulté l’islam devant ses élèves.

    Le président de l’association des parents d’élèves avait porté plainte contre elle dès le mois d’avril auprès de la direction régionale de l’enseignement, mais l’institutrice avait fait valoir qu’il n’y avait aucune preuve.

    Des musulmans « extrémistes » sont allés dans son école et ont fait pression sur les élèves pour qu’ils témoignent contre elle. En fait elle est coupable d’être copte…