Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 15

  • Rideau

    Puisque l’évêque de Rome, dans sa bénédiction urbi et urbi (in italiano et in italiano) refuse d’utiliser la formule PRESCRITE pour la bénédiction pontificale, je tire le rideau et ma révérence.

    Puisqu’on en est là, et que ce n’est que le début de l’évacuation des « détritus », selon le mot du Savonarole de pacotille inséparable de François, je ne parlerai plus de l’évêque de Rome. Après tout, je ne ferai ainsi que ce que faisaient la plupart des catholiques avant la radio et la télévision. Pour ma part, j’ai eu hier (à l’heure même de la bénédiction de François que je suis heureux de ne pas avoir vue), et aujourd’hui, de façon terriblement imméritée, mais avec une joie tellement immense, une authentique bénédiction pontificale d’un évêque venu lui aussi « du bout du monde », mais qui sait ce qu’est un évêque de l’Eglise catholique. Et j’ai aussi mon évêque, qui lui aussi sait bénir comme un évêque.

    Comme je l’ai déjà dit, l’un des bienfaits du règne de François (sur fond de désastre total) sera de mettre fin à des superstitions comme celle des « trois blancheurs ». Et de rappeler (comme lui-même le fait) que le chef de l’Eglise n’est pas le pape mais le Christ.

    Travaillant sur les psaumes, je viens de relire le commentaire de saint Augustin sur le psaume 90. Dont voici un extrait :

    « En Notre Seigneur, il y a l’homme parfait, la tête et le corps. La tête est cet homme qui est né de la vierge Marie, qui a souffert sous Ponce Pilate, a été enseveli, est ressuscité, est monté aux cieux pour s’asseoir à la droite du Père, d’où nous l’attendons comme juge des vivants et des morts : voilà le chef de l’Eglise. Cette tête a pour corps l’Eglise, non celle qui est en ces lieux, mais bien celle qui est en ces lieux et dans l’univers entier : non celle qui existe maintenant, mais celle qui commence en Abel pour aller jusqu’à la fin des siècles, et embrasser tous ceux qui croiront au Christ, pour n’en former qu’un seul peuple, appartenant à une seule cité, laquelle cité est le corps du Christ, et dont le Christ est la tête. »

    Amen. Alleluia.

     

    RECTIFICATIF

    Le contraste est tel, entre François et ses prédécesseurs, que j’en ai déduit, hâtivement et faussement, que les paroles de la bénédiction n’étaient pas les mêmes. Merci à ceux qui m’ont fait remarquer mon erreur. Les paroles sont les mêmes. Je n’avais pas fait attention au fait que cette bénédiction, précédée d’une absolution, n’est pas la même que celle de la fin de la messe.

    Il n’en reste pas moins que l’évêque de Rome, lors d’une bénédiction solennelle, doit être revêtu de ses ornements, coiffé de sa mitre et portant sa crosse (sa férule papale). – François daigne seulement mettre une étole juste pour la bénédiction, et la retire immédiatement après.

    D’autre part, on voit que le cérémoniaire est toujours Mgr Marini et que le livre est toujours le même. Ce pourrait bien ne plus être le cas la prochaine fois.

    Quoi qu’il en soit, je vois que j’ai raison de ne plus vouloir parler de ce pape…

    bénédiction B.jpg

    Bénédiction F.jpg

  • Lundi de Pâques

    Que nous devions, pendant toute la journée, rester sous l’impression du mystère d’Emmaüs, c’est ce que nous disent les antiennes directrices du jour. Au lever du soleil, nous chantons : « Jésus s’approcha de ses disciples et marcha avec eux, mais leurs yeux étaient aveuglés pour qu’ils ne le reconnaissent pas, et il les réprimanda en leur disant : « Ô hommes sans intelligence et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les Prophètes. Alléluia ». Le soir, nous chantons : « De quoi vous entretenez-vous ainsi en chemin et pourquoi êtes vous tristes ? Alléluia ». Nous remarquerons que cette scène d’Emmaüs occupe l’Église pendant tout le temps pascal dans ses antiennes directrices. Un mot est particulièrement cher à l’Église et elle le chante tous les soirs du temps pascal : « Reste avec nous, Seigneur, car il se fait tard ».

    Dom Pius Parsch