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  • Ignobles « Cartes sur table »

    Un soi-disant « think tank » de gauche, c’est-à-dire un lobby de militants de la gauche du PS, a publié pour les 100 jours de François Hollande une liste de 100 propositions concrètes faciles à mettre en œuvre.

    La proposition 83 vise à « inclure dans l'assiette de l'impôt sur le revenu les “revenus fictifs” que le propriétaire tire de sa résidence principale ».

    Sic. Ainsi la famille qui s’est sacrifiée pour accéder à la propriété, qui pendant des années a payé les traites de sa maison et se trouve enfin propriétaire du nid familial, devrait payer un impôt sur le revenu que constitue le loyer qu’elle n’a pas à payer pour la maison qui est la sienne.

    Non, il ne s’agit pas d’une blague, et les fous dangereux de « Cartes sur table » ne sont pas des plaisantins.

    Libération a jugé cette ignoble proposition simplement « audacieuse ».

    Ce qui est scandaleux, et proprement inquiétant, est qu’il n’y a eu aucun membre du gouvernement, depuis un mois que ces propositions ont été publiées, pour assurer que celle-là ne serait évidemment pas mise en œuvre.

  • Le maire scie la croix

    Un conseiller municipal de Brou (Eure-et-Loir) a fait remarquer que la croix du portail du nouveau cimetière était illégale. Le maire s’est renseigné, et, en effet, selon la loi de 1905, il est interdit d’apposer des signes religieux dans les espaces publics. Il a donc fait scier la croix. A nom de la tolérance, a-t-il souligné.

    A remarquer que selon Mgr Aupetit ce serait « encore un cas de laïcité mal comprise, virulente et discriminatrice ». On croyait pourtant que pour nos évêques la loi de 1905 ne posait aucun problème à l’Eglise et aux chrétiens...

     

  • Mgr Nourrichard continue de persécuter l’abbé Michel

    A lire sur perepiscopus. Ici, et .

    Rappel. Monseigneur Christian Nourrichard, successeur des apôtres, c'est ça:

     

    Mons.ChristianNourrichard1.jpg

    nourrichard.jpg

    Mais, contrairement à ce qu'on pourrait croire, la photo suivante est bien pire. Car elle montre l'évêque supposé catholique participer à l'ordination de femmes dans une église anglicane:

    july3rd_2010_ash_035.jpg

     

  • Le scoop de Caroline Pigozzi

    C’était le 17 juin. La spécialiste de la religion sur Europe 1 nous apprenait que le pape annulait son voyage au Liban, tellement il était déstabilisé par l’affaire des fuites de documents. C’était une information sûre et vérifiée.

    Hier, la même Caroline Pigozzi nous a expliqué qu’en fait ce pape boche n’en fait qu’à sa tête et qu’il a été remotivé parce que c’était dangereux…

    "Benoît et moi" a suivi l’affaire (1 et 2), et en tire les conclusions qui s’imposent.

  • Le pape au Liban

    Le voyage du pape au Liban est un évident succès. En témoigne la foule des jeunes sur l’esplanade de Bkerké, et la messe de Beyrouth pour laquelle on avait disposé 70.000 chaises… et il y eut près de 300.000 personnes supplémentaires…

    Le vrai succès cependant se mesurera à ce qui va se passer maintenant. Mais il est vraisemblable que la seule présence du pape aura un impact : non seulement le chef des chrétiens a eu le courage d’aller au Proche Orient, mais il n’a pas craint de souligner que les chrétiens sont chez eux dans cette région qui fut celle de Jésus, et il a montré à tous ses interlocuteurs que son seul message était celui de l’amour et de la paix.

    Une fois encore, Benoît XVI a parlé de la grammaire commune qu’est la loi naturelle inscrite dans le cœur humain, et du respect de la personne humaine dont la grandeur et la raison d’être ne se trouvent qu’en Dieu…

    Ce discours a toujours quelque chose de pathétique quand il s’adresse à des musulmans, car l’islam ne reconnaît pas, précisément, cette grammaire de la loi naturelle, et surtout ne sait pas de quoi nous parlons quand nous évoquons la « personne » humaine. Ce concept est si étranger à l’islam qu’il n’y a pas de mot arabe qui puisse le représenter, au point que les chrétiens arabophones ont dû adopter un mot araméen.

    Mais, quand on voit le pape sur place, on se dit que peut-être certains musulmans en viendront à se demander ce qu'il veut dire quand il parle de personne et de loi naturelle… Or il s’agit de la clef qui peut ouvrir la porte de la liberté religieuse.

    D’où l’importance sans doute de ces mots du pape, parmi les tout derniers qu’il a prononcés au Liban :

    « Je remercie particulièrement les représentants des communautés musulmanes. Durant tout mon séjour, j’ai pu constater combien votre présence a contribué à la réussite de mon voyage. Le monde arabe et le monde entier auront vu, en ces temps troublés, des chrétiens et des musulmans réunis pour célébrer la paix. »

    Le problème est que toute ouverture de l’islam ne peut qu’aboutir à la chute de l’islam. D’où justement le raidissement que l’on observe partout dans le monde musulman (et dans le monde autrefois chrétien).

  • Sainte Hildegarde

    Le 17 septembre, les bénédictins font depuis toujours mémoire de sainte Hildegarde, abbesse et fondatrice de deux monastères, et il y a une procession solennelle de ses religques à Rüdesheim, au pied de l’abbaye d’Eibingen. Pourtant Hildegarde n’a jamais été canonisée. Son procès quatre fois commencé n’aboutit jamais… et elle fut néanmoins inscrite comme sainte au martyrologe à la fin du XVIe siècle.

    Rebondissement, cette année : le 10 mais 2012, le pape Benoît XVI reconnaissait officiellement la sainteté de sainte Hildegarde en approuvant la promulgation d’un décret étendant son culte à l’Eglise universelle et inscrivant son nom au catalogue des saints (ce qui est fait depuis quatre siècles…).

    Puis, le 27 mai, Benoît XVI annonçait son intention de proclamer sainte Hildegarde docteur de l’Eglise le 7 octobre prochain, conjointement avec saint Jean d’Avila, à l’occasion de l’ouverture du synode.

    Auparavant, le 1er et le 8 septembre 2010, Benoît XVI avait prononcé deux catéchèses sur sainte Hildegarde, dans sa série sur les grandes saintes du moyen âge.

    Ainsi le pape mélomane et pianiste va-t-il faire docteur de l’Eglise la plus grande sainte musicienne de l’histoire de l’Eglise. Car les œuvres de sainte Hildegarde sont des chefs-d’œuvre de plain chant flamboyant. Toutefois c’est surtout le contenu théologique des visions de la « prophétesse teutonique » qui intéresse le pape. Dans ses catéchèses, il n’évoquait la musique qu’in fine, parmi les autres talents de ce personnage fascinant :

    « Dans d'autres écrits, enfin, Hildegarde manifeste la versatilité des intérêts et la vivacité culturelle des monastères féminins du Moyen âge, à contre-courant des préjugés qui pèsent encore sur l'époque. Hildegarde s'occupa de médecine et de sciences naturelles, ainsi que de musique, étant dotée de talent artistique. Elle composa aussi des hymnes, des antiennes et des chants, réunis sous le titre de Symphonia Harmoniae Caelestium Revelationum (Symphonie de l'harmonie des révélations célestes), qui étaient joyeusement interprétés dans ses monastères, diffusant un climat de sérénité, et qui sont également parvenus jusqu'à nous. Pour elle, la création tout entière est une symphonie de l'Esprit Saint, qui est en soi joie et jubilation. »

    A propos du Saint-Esprit, j’avais reproduit à la Pentecôte 2009 la traduction du texte d’une séquence de sainte Hildegarde.

  • 16e dimanche après la Pentecôte

    « En ce dimanche, qui ouvre un nouveau cycle liturgique se groupant autour de la fête de saint Cyprien, au début de l’automne, on commence la lecture de l’épître aux Éphésiens, laquelle se poursuivra jusqu’au XXIIIe dimanche, sauf une brève interruption le XVIIIe dimanche, lendemain du samedi des Quatre-Temps, et qui, à l’origine, était aliturgique. Il est intéressant de noter que les exceptions qui, parfois, troublent l’ordre du cycle liturgique que nous décrivons, confirment la haute antiquité de ce cycle lui-même et nous le rendent plus cher et plus vénérable encore. L’étude de la sainte liturgie, considérée ainsi dans ses stratifications successives, est donc l’étude de l’histoire même de la prière catholique à travers les siècles. »

    Ces propos sont du bienheureux cardinal Schuster. Ils montrent quel fut le dévoiement du mouvement liturgique : alors que l’étude de la liturgie et de son histoire devait conduire à vénérer davantage le cycle liturgique, elle conduisit à… détruire le cycle liturgique.

    Le dernier paragraphe du texte du cardinal Schuster sur ce dimanche est également significatif. Lu aujourd’hui, on y voit comment le thème de la « participation active » (promu par saint Pie X) fut également dévoyé (avant et après Vatican II) et conduisit à la destruction de la liturgie au lieu de conduire à vivre de la liturgie :

    « L’Apôtre associe l’Église au Christ dans la glorification suprême de Dieu, en tant que Jésus-Christ, au moyen de son corps mystique, et spécialement de ses ministres, rend au Père un culte parfait dans l’Esprit et la vérité. Ce culte essentiel, nécessaire, excellent, constitue précisément la sainte liturgie, céleste charisme de la piété catholique, laquelle sera d’autant plus parfaite en chacun des fidèles qu’ils participeront davantage à l’esprit de cette éminente piété de la sainte Mère Église. »

  • Ni demain ?

    (…) il n'est pas question, ni aujourd'hui ni demain, que deux personnes physiques du même sexe, quel que soit leur sexe, puissent se marier. Comme l'a dit la Commission européenne des droits de l'homme de Strasbourg, « ce serait une dénaturation du mariage et de sa fin sociale que des personnes dont la catégorie sexuelle emporte par elle-même la constatation d'une inaptitude physique à procréer puissent se marier ».

    Le propos est d’Elisabeth Guigou, le 9 octobre 1998, à l’Assemblée nationale. Il est très significatif de la façon dont on impose peu à peu dans la loi la décadence morale et la désintégration sociale.

    Car ce qui importe, ce sont les points de suspension entre les parenthèses. Autrement dit le début de la phrase :

    « Le pacs est radicalement différent du mariage parce que ».

    En effet il s’agit du débat sur la proposition de loi instituant le pacs. Elisabeth Guigou est alors ministre de la Justice du gouvernement… Jospin.

    Il faut faire passer le pacs, pour faire plaisir aux homosexuels de gauche ; mais pour le faire passer, il faut absolument montrer qu’il n'est pas du tout de même nature que le mariage. C’est pourquoi, juste avant, Elisabeth Guigou soulignait que le mariage est un acte solennel en mairie, alors que l’officier d’état civil n’a aucun rôle dans le pacs.

    Malgré toutes ces simagrées, il était évident que le pacs était la première étape vers le « mariage » homosexuel. De fait on voit depuis quelques années les pacs célébrés en mairie (notamment à Nantes, sous l’autorité de Jean-Marc Ayrault).

    Et l’on n’a pas entendu Elisbeth Guigou, député de Seine-Saint-Denis, déclarer que, conformément à ce qu’elle disait comme garde des Sceaux, elle voterait contre le « mariage » homosexuel…

  • Le nouvel évêque de Lincoln (Nebraska),

    Mgr James D. Conley, est passé par Fontgombault (avant sa conversion), il célébrait la messe de saint Pie V chaque dimanche quand il était prêtre diocésain, et il est un ami de la Fraternité sacerdotale Saint Pierre.

    Ici, en 2009, évêque auxiliaire de Denver, il confère les ordres mineurs à des séminaristes de la FSSP:

    minor orders and diaconate 7 nov 2009-15.jpg

     

  • Les 7 douleurs de la bienheureuse Vierge Marie


    Stabat Mater dolorosa
    juxta crucem lacrimosa
    dum pendebat Filius.

    Cujus animam gementem,
    contristatam et dolentem,
    pertransivit gladius.

    O quam tristis et afflicta
    fuit illa benedicta
    Mater Unigeniti.

    Quæ mœrebat et dolebat,
    Pia Mater cum videbat
    Nati pœnas incliti.

    Quis est homo qui non fleret,
    Matrem Christi si videret
    in tanto supplicio?

    Quis non posset contristari,
    Christi Matrem contemplari
    dolentem cum Filio?

    Pro peccatis suæ gentis
    vidit Jesum in tormentis
    et flagellis subditum.

    Vidit suum dulcem natum
    moriendo desolatum,
    dum emisit spiritum.

    Eia Mater, fons amoris,
    me sentire vim doloris
    fac, ut tecum lugeam.

    Fac ut ardeat cor meum
    in amando Christum Deum,
    ut sibi complaceam.

    Sancta Mater, istud agas,
    Crucifixi fige plagas
    cordi meo valide.

    Tui nati vulnerati,
    tam dignati pro me pati,
    pœnas mecum divide.

    Fac me vere tecum flere,
    Crucifixo condolere,
    donec ego vixero.

    Juxta crucem tecum stare,
    et me tibi sociare
    in planctu desidero.

    Virgo virginum præclara,
    mihi jam non sis amara:
    fac me tecum plangere.

    Fac ut portem Christi mortem,
    passionis fac consortem,
    et plagas recolere.

    Fac me plagis vulnerari,
    fac me cruce inebriari,
    et cruore Filii.

    Flammis ne urar succensus
    per te Virgo, sim defensus
    in die judicii.

    Christe, cum sit hinc exire,
    da per Matrem me venire
    ad palmam victoriae.

    Quando corpus morietur,
    fac ut animæ donetur
    Paradisi gloria. Amen.