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  • Interruption des programmes

    Je reviens le 3 septembre si Dieu veut.


    Addendum

    Bon, je m'étais trompé d'une semaine... Les plus malins auraient quand même pu comprendre que je n'allais pas faire cette annonce pour un week-end...

    Je reviens donc le 10, comme prévu... (!).

    Cela dit, je reviens avec une triple fracture de la cheville, suite à une mauvaise chute en Irlande, après être monté au sommet d'une colline d'où l'on a sûrement l'une des plus belles vues du monde: en bas, les lacs de Cloonee, à gauche la péninsule de Beara, en face la mer, et de l'autre côté toute la côte sud du Kerry, avec les montagnes d'est en ouest, jusqu'au bout... Et après, quatre jours d'hôpital... A l'hôpital de Tralee, dont je ne peux que féliciter tout le personnel pour sa compétence et sa gentillesse, et l'extrême qualité des soins (quoique un peu surpris d'y trouver des médecins pakistanais...).

    J'ai pu constater que les Irlandais avaient encore des progrès à faire dans le domaine de la laïcité. Pour aider à monter et descendre les escaliers avec des béquilles, ils font apprendre une comptine:

    "When going up the good leg goes up to heaven and when going down the bad leg goes to hell." (Quand on monte, la bonne jambe monte au paradis, et quand on descend, la mauvaise jambe descend en enfer.)

    Bref, n'étant guère libre de mes mouvements et étant soumis à diverses obligations médicales, ma présence peut être éventuellement un peu chaotique ces prochains jours. Et s'arrête ici pour ce qui est de ce 10 septembre.

    Merci à ceux qui se sont inquiétés, et aux autres aussi...

  • Pourquoi il n’y a pas de délégation UMP à la Convention républicaine

    La réponse d’Axel Poniatowski, député UMP du Val d'Oise (dans Paris Match, via Le Salon Beige) :

    « Les valeurs de la droite américaine et de la droite française se sont considérablement éloignées depuis 15 ans. On a plus de relations avec les démocrates et les think tanks d’obédience démocrate. On l'occulte toujours, mais l’UMP se situe parfaitement en concordance avec le Parti démocrate. Et encore, on serait plutôt un peu plus à gauche. »

  • C’est curieux…

    Le patron d’une chaîne de télévision tunisienne, sous le coup d’un mandat d’arrêt depuis plusieurs jours, a été emprisonné dans l’attente de son procès.

    J’ai beau tendre l’oreille, je n’entends rien. Normalement, les médias du monde entier devraient être déchaînés contre la justice tunisienne aux ordres de la dictature, et réclamer à cor et à cri la libération de Sami Fehri, emprisonné pour délit d’opinion.

    D’autant que l’emprisonnement de Sami Fehri vient après des semaines de pressions du pouvoir pour qu’il arrête de diffuser son émission de Guignols (sur le modèle de ceux de Canal Plus).

    Or, en dehors de quelques médias tunisiens, il n’y a aucune réaction dans le monde. Le silence est assourdissant. Sami Fehri est pourtant des leurs, complètement des leurs : il ne croit en rien et se moque de tout et de tout le monde. Mais les siens ne le reconnaissent pas…

    Le prétexte est sans doute que Sami Fehri n’est pas emprisonné pour délit d’opinion, mais pour « corruption ». Et on fait semblant de le croire. Or il s’agit d’une vieille affaire de droits de production qui traîne depuis longtemps et dans laquelle Sami Fehri n’est que « complice », en tant qu’actionnaire d’une société. Mais c’est lui seul qu’on arrête, en pleine affaire des Guignols, et c’est lui seul qui va être jugé.

    Pourquoi ce silence ?

    Je ne vois qu’une réponse : il ne faut pas dire du mal de la glorieuse révolution tunisienne. La révolution de jasmin, la révolution des jeunes, de Facebook et de Twitter réunis, est intouchable, même si elle a débouché sur une dictature islamiste que l’on ne veut pas voir. D'autant qu'on n'est pas islamophobe, dans ce monde-là... Et tant pis pour Sami Fehri et ses semblables…

  • La nouvelle cathédrale de Karaganda

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    Au Kazakhstan il y a moins de 2% de catholiques. Mais il y a aussi Mgr Athanasius Schneider, connu dans le monde entier pour son soutien à Summorum Pontificum et son combat pour la liturgie en général.

    Une nouvelle cathédrale a été construite à Karaganda, et elle sera consacrée le 9 septembre par le cardinal Sodano.

    Il fallait « avoir une cathédrale dans un lieu plus digne et plus visible », « située dans un endroit plus central, construite dans un style traditionnel incontestablement catholique », ce qui constitue « un signe et un moyen d’évangélisation silencieux mais puissant ».

    « L’architecture de la cathédrale et les objets qui sont à l’intérieur ont été travaillés avec le plus grand soin afin de donner forme à une œuvre d’art vraiment belle et qui a en même temps un caractère sacré et un sens du surnaturel. Tout ceci est adapté tant pour éveiller chez les fidèles et les visiteurs un sens religieux et un sens de la foi que pour exprimer un acte d’adoration de la Sainte Trinité. Tout est donc fait pour faciliter le respect du premier commandement et la finalité ultime de toute la création : l’adoration et la glorification de Dieu.

    « La signification historique et spirituelle a aussi une autre dimension : la nouvelle cathédrale est un lieu sacré à la mémoire des innombrables victimes du régime communiste, puisqu’il y avait, autour de Karaganda, un des plus grands et des plus terribles camps de concentration – les goulags – dans lequel ont souffert des personnes appartenant à plus de 100 ethnies différentes. La cathédrale sera donc aussi un sanctuaire pour la prière d’expiation pour les crimes du régime athée et communiste. »

    Lire le reste de l’entretien avec Mgr Schneider sur Zenit, aujourd’hui, et demain.

  • Saint Raymond Nonnat

    Saint Raymond reçut le surnom de Nonnat, c’est-à-dire « qui n’est pas né », parce que, sa mère étant morte avant sa naissance, on le tira de son corps par l’opération césarienne. Il entra dans l’ordre de Notre-Dame de la Merci, spécialement institué pour le rachat des captifs chrétiens. Il fut envoyé en Afrique où, ses ressources épuisées, il se donna lui-même en otage. Ayant converti par sa prédication un certain nombre de Musulmans, il fut jeté par les barbares dans un étroit cachot. Les lèvres percées et cadenassées, il endura longtemps ce supplice avec beaucoup de patience. Le pape Grégoire IX, informé de ces faits, le nomma cardinal, alors qu’il portait encore ses vêtements d’esclave. La mort le frappa subitement à l’âge de 36 ans. Le prêtre qui devait lui administrer les derniers sacrements tardant à venir, il reçut le saint viatique de la main des anges qui lui apparurent sous le costume de religieux de son ordre. Saint Raymond Nonnat appartient à la liste glorieuse des héros qui sacrifient leur vie pour le salut de leurs frères.

    Dom Pius Parsch

  • Parachever le génocide des trisomiques

    Depuis le 20 août 2012, le nouveau test "Praena Test", permettant de dépister la trisomie 21 par une simple prise de sang et développé par le laboratoire allemand LifeCodexx, est commercialisé en Allemagne, en Suisse, en Autriche et au Liechtenstein.

    Jean-Marie Le Méné rappelle que 96% des enfants trisomiques sont déjà tués avant la naissance. Il ajoute :

    « Le nouveau test permet d’obtenir le diagnostic de trisomie avant la fin du délai légal pour pratiquer une interruption volontaire de grossesse.  Inéluctablement cette nouvelle technique va faire disparaitre la distinction IVG / IM(médicale)G et conduira à noyer indistinctement les avortements eugéniques pratiqués pour cause de trisomie dans la masse de ceux demandés par la femme. Le résultat est terrifiant : le génocide des enfants trisomiques in utero ne sera plus décompté et n’existera plus. A l’assassinat d’un groupe humain déterminé par son génome s’ajoutera l’assassinat de leur mémoire. »

  • En Syrie

    Une bombe placée dans un taxi a fait 27 morts et de nombreux blessés dans un cortège funéraire. Il s’agissait de l’enterrement de deux jeunes qui avaient été tués la veille par une bombe. Les faits se sont déroulés mardi à Jaramana, grande ville dans la banlieue de Damas, majoritairement peuplée de chrétiens et de druzes, et de réfugiés irakiens (chrétiens).

    Hier, à Zamalka (autre banlieue de Damas), une famille de chrétiens arméniens a été retrouvée massacrée, tous les membres de la famille ayant été horriblement décapités.

    Un journaliste anglais a été pris en otage par des jihadistes. Il a eu la surprise de découvrir que parmi ses ravisseurs il y avait un Britannique, de Londres (d’origine pakistanaise mais né en Angleterre), un médecin du service public de santé britannique, et qui utilise des médicaments et fournitures provenant du service public de santé britannique. Il a affirmé au journaliste qu’il avait pris une année sabbatique pour faire le jihad en Syrie et qu’il reprendrait ensuite son travail à Londres. Le MI6 ne cache pas qu’il y a des dizaines de Britanniques qui font le jihad en Syrie.

    La politologue Bassma Kodmani vient de démissionner de ses fonctions de membre et porte-parole du comité exécutif du Conseil national syrien : « Le CNS s’est écarté du chemin que nous avions imaginé pour lui quand il a été créé. Il n’a pas récolté la crédibilité nécessaire, ni maintenu le niveau de confiance qu’il recherchait auprès du peuple syrien lors de sa formation. » En clair : le CNS est devenu un groupe islamiste.


  • Le 13 octobre pour les chrétiens persécutés

    Communiqué

    L'accélération de la dégradation du sort des chrétiens dans maints pays d'Afrique et d'Asie entraîne l'urgence d'une campagne d’alerte et d’appel à la mise en œuvre de nouvelles solidarités.

    En effet, comme seuls les naïfs pouvaient ne pas le pressentir, le soi-disant printemps arabe ne s'est traduit dans les faits que par une nouvelle poussée du fondamentalisme islamique et d’une application toujours plus littérale de la charia et de ses lois d'un autre âge.

    Le principe de la liberté religieuse pour les non musulmans, pas plus d'ailleurs revendiqué par les foules islamiques en Tunisie qu’en Égypte et en Lybie, n'a été proclamé dans aucun pays. Partout, la dhimmitude s'est faite encore plus dure et sans cesse plus fréquents, des actes abominables de terreur.

    Et rien de bon ne peut surgir pour les minorités chrétiennes  du conflit qui se développe entre les deux fractions principales de l'Islam, la sunnite et la chiite, en Irak, en Syrie et au Liban.

    Nous réclamons de l'État français et des autres États de l'Union européenne qu'ils agissent sur les régimes islamiques pour la reconnaissance du droit naturel à la liberté religieuse. 
Cette exigence vaut aussi pour la Chine et la Corée.

    Nous appelons les Français et les chrétiens à soutenir les initiatives d’aides à nos frères chrétiens persécutés d’Afrique et d’Asie.

     

    Appel de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne :

    « C’est avec courage et persévérance que les chrétiens d’occident doivent défendre leurs frères persécutés, spécialement dans les pays du Proche Orient ; il est en effet urgent de passer des mots aux actes.

    Aussi j’invite chaque participant à la veillée du 13 octobre à continuer son action par la prière et sa prière par l’action.

    Deus lo vult. Dieu le veut ! »

     

    Rendez-vous le samedi 13 octobre 2012 à 19h00 place Saint-Augustin à Paris

  • Les Franciscains de l’Immaculée au Bénin

    Les Franciscains de l’Immaculée se réfèrent à saint Maximilien Kolbe. On sait aussi qu’ils célèbrent la liturgie selon les « deux formes du rite romain » ; c’est-à-dire de plus en plus selon l’usus antiquior.

    Ils ont une mission au Bénin depuis 1991. Ils ont créé une station de radio qui diffuse sur tout le territoire, et un sanctuaire marial. Le 25 août a été inauguré un orphelinat qu’ils viennent de construire, et qui porte le nom de saint Maximilien Kolbe.

    Cette œuvre veut être une réponse concrète à l’invitation « Lève-toi et marche » de l’exhortation apostolique Africae Munus que Benoît XVI a signée et remise aux évêques du continent africain et de Madagascar, à l’occasion de son voyage apostolique au Bénin en novembre 2011

    Les Franciscaines de l’Immaculée se dévouent elles aussi dans le sud du Bénin avec la construction en cours d’une « Maison de la Charité » au profit des petites filles de milieux très défavorisés.

    (Zenit, Fides)

  • Sainte Rose de Lima

    Durant dix ans, Rose ne cessa de prédire avec les plus minutieux détails la fondation d'un monastère de Dominicaines à Lima. Cette ville n'était pas encore très étendue : elle possédait déjà bon nombre de couvents et il n'était guère probable que le gouvernement en autorisât un nouveau. L'eût-il permis, où trouver les ressources nécessitées par une entreprise de cette nature ? N'importe, Rose ne varia jamais dans son affirmation. « Quand vous y verriez plus de difficultés encore, mon Père, disait-elle à son confesseur, quand vous supposeriez l'opposition de l'Espagne et de l'Amérique entière, soyez certain que la fondation se fera dans le lieu que je vous désigne : le monastère sera florissant, peuplé de saintes âmes : vous le verrez de vos yeux. »

    Un jour qu'elle revenait sur ce sujet, elle se mit à dire que si l'autorisation, que l'on sollicitait alors, arrivait de son vivant, elle se chargerait seule, s'il le fallait, des frais de construction. Sa mère, en l'entendant, n'y tient plus. « Tu es folle, lui dit-elle ; où prendrais-tu cet argent ? Tu ferais mieux de te taire que de nous conter pareilles inepties. » Rose, pourtant si docile, ne se tut point. « Patience, bonne mère, répliqua-t-elle, patience : le temps viendra où vous reconnaîtrez la vérité de mes paroles, car vous serez la première à prendre le voile dans cette maison ; vous y ferez profession et persévérerez dans l'état religieux jusqu'à la mort. » C'était par trop fort vraiment, et la colère de Marie de Flores ne connut plus de bornes. « Moi, religieuse! moi, qui ne sais ni chanter, ni psalmodier; moi, qui ne puis tenir en place, aller me renfermer dans une clôture ! Va chanter à d'autres tes absurdités : les Grecs auront des calendes avant que je prenne le voile dominicain. »

    Le commencement de l'année 1629 ne vit pas les calendes grecques, mais il vit Marie de Flores, veuve et sexagénaire, prendre le voile au nouveau monastère de Sainte-Catherine. L'année suivante, elle y faisait profession, et elle y mourut longtemps après en bonne et fervente Dominicaine.

    Abrégé de la vie de sainte Rose