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  • Haine antichrétienne en Slovénie

    Une croix votive érigée en 1600 par des pêcheurs à Strunjan (sur la commune de Piran, en Slovénie), a été pour la deuxième fois incendiée par l'« artiste » Dean Verzel avec la complicité du « philosophe et poète » Andrej Medved, le 10 mai dernier, au motif que « la croix est un symbole de hiérarchie, d’asservissement et d’abrutissement ».

    La croix venait d’être restaurée dans le cadre de la préparation des cérémonies du 500e anniversaire de l’apparition de la Mère de Dieu : dans la nuit du 14 au 15 août 1512, la Vierge était apparue à deux gardiens des vignes, à l’entrée de la chapelle, qui était en très mauvais état. Elle leur avait demandé de restaurer la chapelle. Ce qui fut fait. Elle prit le nom d’église de l’Apparition de Marie, et devint le principal centre de pèlerinage marial de toute l’Istrie.

     

  • Vigile de l’Ascension

    Pater, venit hora, clarífica Fílium tuum claritáte quam hábui, priúsquam mundus esset, apud te, allelúia.

    Mon Père, l’heure est venue, glorifie ton Fils de la gloire que j’ai eue en toi avant que le monde fût, alléluia.

    (antienne du Benedictus, tirée de l’évangile)

  • Quand Lénine revient à Gdansk

    L’affaire fait des remous en Pologne : le maire de Gdansk, Pawel Adamowicz, a réinstallé au-dessus du portail N°2 des chantiers navals son enseigne originelle : « Chantiers Lénine », avec le slogan « Prolétaires de toutes les usines, unissez-vous » (mais aussi avec le panneau des revendications des ouvriers en 1980). Le PiS a même demandé au parquet d’ouvrir une enquête pour violation de la loi contre la propagande communiste.

    Et l’on souligne que cela coïncide avec le tournage sur le chantier de scènes d’un film d’Andrzej Wajda sur Walesa.

    Pawel Adamowicz explique qu’il avait l’idée de rétablir l’enseigne comme symbole pour les générations qui n’ont pas connu le communisme : « Pour montrer que l’effondrement de l’idéologie criminelle créée par Vladimir Lénine a commencé à l’usine qui porte son nom. Parce que c’est vrai que c’est Lénine qui a créé le communisme, et que ce sont les travailleurs des chantiers navals Lénine de Gdansk qui ont renversé le communisme. »

    Mais Pawel Adamowicz n’était pas sûr que son idée serait acceptée. Aussi en remettait-il l’éventuelle réalisation à plus tard. Puis est venu Andrzej Wajda, pour son film sur Walesa. Et Wajda lui a dit : « C’est dommage que le portail ne ressemble plus à ce qu’il était. Il n’y a pas moyen de faire des prises de vue, on est obligé de construire une réplique. »

    C’est alors que Pawel Adamowicz a parlé de son projet avec diverses personnes, qui lui ont donné raison.

    A ses détracteurs, il répond :

    « Il faut être malade pour me soupçonner d’aimer Lénine. Je sais exactement qui était cet homme. Je sais parfaitement qu’il est responsable de la mort de millions de personnes, non seulement en URSS mais dans la moitié du monde. Je sais que dans le bloc soviétique il a fait l’objet d’un culte presque divin : dans toutes les villes il y avait des rues, des ruelles, des places, des usines Lénine. Et bien sûr des monuments, des centaines, des milliers de monuments. Au fil des ans nous avons vécu dans l’ombre écrasante de Lénine. Lénine apparaissait partout. « « La tête de Lénine à tous les étages », comme chantait Kuba Sienkiewicz. Mais nous nous sommes libérés, nous sommes sortis de cette ombre sinistre. Et nous le devons d’abord aux travailleurs des chantiers navals Lénine de Gdansk. Cette inscription, est un symbole d’une époque heureusement révolue. Comme l’inscription sur le portail du camp d’Auschwitz : Arbeit macht frei. Cette inscription apparaît également aujourd’hui sur le portail du camp : c’est un triste souvenir. En passant le portail N°2, nous devons nous rappeler une chose : oui, Lénine était un criminel. Mais ce sont les travailleurs de l’entreprise qui portait son nom qui ont renversé son système criminel. »

  • La Grèce vers de nouvelles élections

    Le président de la République a réuni les chefs des trois partis arrivés en tête des législatives. Sans résultat. Aujourd’hui, il a invité les représentants de tous les partis qui ont eu des élus, à l’exception d’Aube dorée. Et les communistes ont décliné l’invitation. Il a proposé un gouvernement technique. Mais sans succès. Le président du parti socialiste, Evangelos Venizélos, a annoncé qu’il y aurait de nouvelles élections.

    Tout le monde parle de nouveau d’une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro. Il est curieux de voir que même des personnalités politiques sérieuses parlent ainsi. Je serai peut-être le dernier à rappeler que selon le traité européen en vigueur il est impossible pour un pays de sortir de la zone euro, puisque l’appartenance à l’UE implique l’adoption de la monnaie européenne (sauf dérogations historiques auxquelles la Grèce ne peut évidemment pas prétendre). Ce qui est nouveau, avec le traité de Lisbonne, est que désormais un pays peut quitter l’UE. Seulement s’il le demande…

    Cela dit, il est vrai que les dirigeants européens ont sciemment violé le traité en fabriquant leur fond de soutien… à la Grèce. Puis ils ont régularisé la chose en modifiant le traité. Ils peuvent encore le faire. Et ils nous ont tellement habitué à modifier les Constitutions nationales pour permettre les abandons de souveraineté qu’on finit par croire qu’il n’y a plus aucune règle…

  • L’Algérie se donne aux salafistes

    H'mida Ayachi, directeur du quotidien Algérie News et spécialiste du fondamentalisme algérien :

    "Les salafistes assurent aujourd'hui l'encadrement idéologique et culturel de la société. Ils sont aussi très impliqués dans les associations qui militent pour la construction de nouvelles mosquées, comme dans le secteur caritatif. Les jeunes n'écoutent qu'eux."

    (L’Express, via l’Observatoire de l’islamisation)

     

  • Mardi des Rogations

    Les Supplications de l’Église continuent aujourd’hui encore, et l’armée du Seigneur parcourt pour la seconde fois les rues des cités et les chemins ombragés des campagnes. Joignons-nous-y, et faisons entendre ce cri qui pénètre le ciel, Kyrie eleison ! Seigneur, ayez pitié ! Songeons au nombre immense de péchés que chaque jour et chaque nuit voient se commettre, et implorons miséricorde. Aux jours du déluge, « toute chair avait corrompu sa voie » ; mais les hommes ne songeaient pas à demander grâce au ciel. « Le déluge vint et les perdit tous », dit le Seigneur. S’ils eussent prié, s’ils eussent fait amende honorable à la divine justice, la main de Dieu se fût arrêtée ; elle n’eût pas déchaîné sur la terre les cataractes du grand abîme. Un jour doit venir aussi, où non plus les eaux, mais un feu allumé à la colère céleste s’élancera tout à coup, et il embrasera cette terre que nous foulons. Il brûlera jusqu’aux racines des montagnes, et dévorera les pécheurs qui seront surpris dans leur fausse sécurité, comme il arriva aux jours de Noé.

    Mais auparavant la sainte Église, opprimée par ses ennemis, décimée par le martyre de ses enfants, réduite aux abois par les défections, dépourvue vue de tout appui terrestre, sentira que le jour est proche ; car la prière sera devenue rare comme la foi. Veillons donc et prions, afin que ces jours de la consommation soient retardés, afin que la vie chrétienne si épuisée reprenne un peu de vigueur, et que ce monde vieilli ne s’affaisse pas en nos temps. Nous sommes encore partout, mais notre nombre a diminué visiblement. L’hérésie occupe de vastes régions où la catholicité fleurissait autrefois ; dans les pays épargnés par l’hérésie, l’incrédulité et l’indifférence ont amené la plupart des hommes à n’être plus chrétiens que de nom, et à enfreindre sans remords les devoirs religieux les plus essentiels ; chez un grand nombre de ceux qui remplissent encore leurs obligations de catholiques, les vérités sont diminuées, l’énergie de la foi a fait place à la mollesse dans les convictions, des conciliations impossibles sont tentées et suivies, les sentiments et les actions des saints qu’animait l’Esprit de Dieu, les actes et les enseignements de l’Église sont taxés d’exagération et d’incompatibilité avec un soi-disant progrès ; la recherche des aises est devenue une étude sérieuse, la poursuite des biens terrestres une noble passion, l’indépendance une idole à laquelle on sacrifie tout, la soumission une honte qu’il faut fuir ou dissimuler ; enfin le sensualisme, comme une impure atmosphère, imprègne de toutes parts une société que l’on dirait avoir résolu d’abolir jusqu’au souvenir de la Croix.

    De là tant de périls pour cette société qui rêve d’autres conditions que celles que Dieu lui a voulu imposer. Si l’Évangile est divin, comment les hommes en pourraient-ils prendre le contre-pied, sans provoquer le ciel à lancer sur eux ces fléaux qui écrasent quand ils ne sauvent pas ? Soyons justes, et sachons convenir de nos misères devant la souveraine sainteté : les péchés de la terre se multiplient en nombre et en intensité d’une manière effrayante ; et pourtant, dans le tableau que nous venons de tracer, nous n’avons parlé ni de l’impiété forcenée, ni des enseignements pervers dont le poison circule partout, ni des pactes avec Satan qui menacent notre siècle de descendre au niveau des siècles païens, ni de la conspiration ténébreuse organisée contre tout ordre, toute justice, toute vérité. Encore une fois, unissons-nous à la sainte Église, et crions avec elle en ces jours : « De votre colère, délivrez-nous, Seigneur ! »

    Dom Guéranger

     

  • Répugnant

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  • Justice, histoire et politique

    Le député-maire de Nantes Jean-Marc Ayrault a été condamné le 19 décembre 1997 à six mois de prison avec sursis et 30.000 F d’amende pour favoritisme : le marché d’impression du journal municipal avait été confié à un proche du PS sans mise en concurrence ni appel d’offres ni contrat. Le procureur avait requis trois mois de prison avec sursis, sans amende.

    Cette condamnation a été exhumée parce que Jean-Marc Ayrault est le probable prochain Premier ministre, alors que François Hollande avait exclu d’avoir dans son gouvernement un ministre qui aurait  été jugé et condamné.

    Les ténors (et même les sopranos) socialistes nous chantent en chœur que Jean-Marc Ayrault a été « réhabilité », qu’il n’y a donc plus de condamnation, et qu’il est même interdit à quiconque de faire état de cette condamnation qui est comme si elle n’avait jamais existé.

    C’est complètement faux. (Et c’est pourquoi on ajoute que Ayrault ne s'abaissera pas à porter pas plainte contre ceux qui osent évoquer cette condamnation...)

    Jean-Marc Ayrault a fait l’objet d’une réhabilitation de plein droit comme toutes les personnes qui ont été condamnées à des amendes et des peines de prison légères (trois ans après paiement de l’amende, et pour les condamnations à la prison avec sursis cinq ans après la prescription accomplie). Ce n’est pas pour autant qu’on n’aurait plus le droit d’en parler. Car à ce compte-là il n’y a plus qu’à supprimer le métier d’historien. Et même celui de journaliste.

    C’est bien la première fois que je vois une personnalité politique mettre en avant sa réhabilitation de plein droit et prétendre qu’en conséquence on n’a plus le droit de parler de sa condamnation.

    Le fait historique est qu’il a été jugé et condamné pour favoritisme. Et que François Hollande a promis qu’il n’aurait pas de ministre qui ait été jugé et condamné.

    Précision sur l’article 133-11

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  • Israël détruit ce que l’UE construit…

    Un rapport élaboré sous l’égide de l’ONU par des ONG et l’Union européenne dénonce les destructions par Israël d’installations financées par l’UE dans les territoires palestiniens.

    Le 23 février 2011, les bulldozers israéliens ont détruit le puits qui venait d’être réparé grâce à des fonds polonais dans le village de El Rahawia… et ont détruit tout le village, faisant 83 sans-abri.

    Le 23 avril, l’armée israélienne a détruit deux puits forés par la France dans la région d’Hébron.

    Dans toute l’année 2011, les autorités israéliennes ont détruit 22 citernes d’eau et 37 structures agricoles financées par des Etats membres de l’UE en Cisjordanie. Elles ont émis des ordres de démolition ou d’« arrêt des travaux » pour de nombreuses infrastructures financées par l’UE, dont 14 citernes d’eau, 34 installations d’assainissement de l’eau, huit projets d’énergie solaire, deux écoles et un centre médical.

    Et encore ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. L’an dernier, Israël a détruit, en tout, 622 nouvelles infrastructures palestiniennes, et 267 au cours des quatre premiers mois de cette année.

    La raison donnée est toujours la même : ce sont des constructions illégales…

    Dans le même temps, l’Etat d’Israël a légalisé 7.500 logements construits illégalement par des colons…