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  • Soudan du Sud: les évêques dénoncent l’ONU

    A l’issue de leur rencontre à Yei, du 9 au 11 mai, les évêques catholiques et anglicans du Soudan du Sud ont publié un message, par lequel ils demandent notamment à l’ONU d’avoir une position « plus équilibrée ».

    « Nous croyons qu’il est important pour nos amis de la communauté internationale de prendre une position plus équilibrée. Equilibrée ne veut pas dire critiquer les deux parties de la même manière mais disposer plutôt d’une vision ample et à long terme, élaborée après une étude approfondie et chercher à faire pression là où cela est utile afin de construire une paix juste et durable. »

    Les Soudanais du Sud sont déçus de l’attitude de l’ONU et des grandes puissances dans les conflits entre le Soudan et le Soudan du Sud concernant les régions d’Heglig et d’Abyei :

    « Nous vivons en contact direct avec les communautés du Soudan du Sud et ce que nous entendons en leur sein nous préoccupe. Il semble que le peuple du Soudan du Sud perde la confiance dans la communauté internationale. Nous avons même vu des manifestations publiques contre les Nations unies et son Secrétaire général, Ban Ki Moon. Dans le même temps, nous commençons à nous demander si la communauté internationale comprend encore les aspirations du peuple du Soudan du Sud ainsi que celles des communautés marginalisées au Soudan. »

    (Fides)

  • La vraie liberté

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI, mercredi :

    Avec la prière animée par l’Esprit-Saint, nous sommes tout d’abord mis en condition d’abandonner et de surpasser toute forme de peur ou d’esclavage, en vivant la liberté authentique des enfants de Dieu. Sans la prière qui alimente chaque jour notre être dans le Christ, dans une intimité croissante, nous nous trouvons dans la condition décrite par saint Paul dans la Lettre aux Romains : nous ne faisons pas le bien que nous voulons, mais le mal que nous ne voulons pas (cf. Rm 7, 19). Et c'est l’expression de l’aliénation de l’être humain, de la destruction de notre liberté, à cause de notre condition d’être marqué par le péché originel : nous voulons le bien que nous ne faisons pas et nous faisons ce que nous ne voulons pas, le mal.

    L’apôtre veut faire comprendre que ce n’est pas avant tout notre volonté qui nous libère de ces conditions, ni la Loi, mais l’Esprit-Saint. Et puisque « où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Co 3, 17), avec la prière, nous faisons l’expérience de la liberté donnée par l’Esprit : une liberté authentique, qui est une liberté par rapport au mal et au péché, pour le bien et pour la vie, pour Dieu. La liberté de l’Esprit, continue saint Paul, ne s’identifie jamais ni avec le libertinage, ni avec la possibilité de faire le choix du mal, mais plutôt avec le « le fruit de l'Esprit [qui] est charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres,douceur, maîtrise de soi » (Ga 5, 22). Voilà la vraie liberté : pouvoir réellement suivre son désir du bien, de la vraie joie, de la communion avec Dieu sans se laisser asservir par les circonstances qui nous attirent vers d’autres directions.

  • A l’attention…

    … de ceux qui (comme moi) pensent que l’être humain a une constitution tripartite (corps, âme, esprit), cet extrait de la catéchèse de Benoît XVI, mercredi :

    Notre union au Christ se réalise par cette présence de l’Esprit Saint, puisqu’il s’agit de l’Esprit du Fils de Dieu, en qui nous sommes devenus fils. Saint Paul parle de l’Esprit du Christ (cf. Rm 8, 9), pas seulement de l’Esprit de Dieu. C’est évident : si le Christ est le Fils de Dieu, son Esprit est aussi l’Esprit de Dieu ; ainsi, si l’Esprit de Dieu, l’Esprit du Christ, s’est fait proche de nous par le passé dans le Fils de Dieu et Fils de l’homme, l’Esprit de Dieu devient aussi un esprit humain et nous touche ; nous pouvons entrer dans la communion de l’Esprit.

    C’est parce que « l’Esprit de Dieu devient aussi un esprit humain et nous touche », touche notre esprit humain, que, par cet esprit, nous pouvons être fils de Dieu. Le contact, l’adoption, se fait d’esprit à esprit, au-dessus de l’âme qui est liée à la « chair » (la « chair » étant le corps « animé »).

     

  • Saint Venant

    Athléta Christi nóbilis
    Idóla damnat Géntium,
    Deíque amóre sáucius
    Vitæ perícla déspicit.

    Loris revínctus ásperis,
    E rupe præceps vólvitur :
    Spinéta vultum láncinant ;
    Per saxa corpus scínditur.

    Dum membra raptant Mártyris,
    Languent siti satéllites ;
    Signo crucis Venántius
    E rupe fontes élicit.

    Bellátor o fortíssime,
    Qui pérfidis tortóribus
    E caute præbes póculum,
    Nos rore grátiæ írriga.

    Sit laus Patri, sit Fílio,
    Tibíque Sancte Spíritus :
    Da per preces Venántii
    Beáta nobis gáudia.
    Amen.

    Le noble athlète du Christ
    persiste à réprouver les idoles des Gentils,
    et, blessé de l’amour de Dieu, ne compte
    pour rien ce qui met sa vie en danger.

    Étroitement lié, Venant est
    précipité du haut d’une roche,
    et, dans sa chute les épines déchirent son visage,
    ses membres sont brisés par les pierres.

    Tandis qu’ils traînent le Martyr,
    les satellites souffrent de la soif ;
    Venant, par le signe de la croix,
    fait jaillir une fontaine du rocher.

    O combattant très courageux,
    qui procurâtes à vos perfides bourreaux
    un breuvage sorti de la pierre,
    versez sur nous la rosée de la grâce.

    Gloire soit au Père, au Fils,
    et à vous, Esprit-Saint :
    accordez-nous, par les prières de Venant,
    les joies de la béatitude suprême.
    Amen.

  • L’Ascension

    « Et, alors qu’il les bénissait, il se sépara d’eux, et fut emporté au ciel. Et eux, se prosternant, revinrent à Jérusalem dans une grande joie ; et ils étaient toujours dans le Temple, louant et bénissant Dieu. Amen. »

    Ainsi se termine l’évangile de saint Luc. Ce qui étonne, en dehors du fait de l’Ascension, c’est la « grande joie » des apôtres. Car voici que Jésus les quitte. Ils ne le verront plus sur cette terre. Ils devraient être tristes, et même très tristes (d’autant que la Pentecôte n’a pas encore eu lieu). Or ils sont dans une grande joie.

    On peut remarquer que cette expression par laquelle saint Luc conclut son évangile est aussi celle par laquelle il l’a commencé : « Je vous annonce une grande joie. » La grande joie, c’est la bonne nouvelle du salut. Et la cause de cette joie, lors de l’Ascension, c’est, nous dit saint Léon le Grand, le fait que la nature humaine, la nature du genre humain (humani generis natura), monte au-dessus de toutes les créatures célestes, s’élève au-dessus des anges et des archanges, « et ne trouve pas la mesure de son exaltation, tant qu’elle n’est pas admise à s’asseoir avec le Père éternel, à s’associer à sa gloire sur son trône, à lui dont la nature lui avait été unie dans le Fils ». La nature divine avait été unie à la nature humaine dans le Fils, et en revenant au Père, le Fils associe la nature humaine à la gloire de la nature divine. Saint Léon poursuit : « Car l’ascension du Christ est notre élévation, et là où a précédé la gloire de la tête, là est appelée l’espérance du corps : laissons donc éclater notre joie, bien aimés, et réjouissons-nous dans une pieuse action de grâce. »

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  • Les voilà donc…

    Pas grand chose à en dire, sinon que le gouvernement français a comme porte-parole une Marocaine, qui était encore, il y a quelques mois, membre, nommée par le roi, d’un conseil marocain.

    Et bien sûr on fait le premier conseil des ministres le jour de l’Ascension, histoire de bien souligner le mépris qu’on a pour l’identité chrétienne de la France. (Mépris laïcard, avec sa touche islamique...)

    Je dois dire que l’intitulé « redressement productif » m’amuse quelque peu, mais que la dame Taubira à la justice c’est beaucoup moins drôle (m'est avis, cependant, qu'elle ne restera pas longtemps, sauf si elle a appris à se taire pour garder le fromage)...

  • Hollande et Ferry

    Comme prévu, le président Hollande a prononcé l’éloge de Ferry (Jules) au premier jour de sa présidence. Mais comme Ferry (Luc) avait critiqué la chose en rappelant que Ferry (Jules) était un affreux colonialiste et un fieffé raciste, et qu’il aurait mieux valu célébrer Clemenceau, François Hollande a répété, au début de son discours sur Ferry (Jules) ce que Ferry (Luc) avait dit. Mais avec un oubli de taille, et significatif : il n’a pas rappelé que Ferry (Jules) était un fieffé raciste. Car c’est l’accusation qui tue, et qui empêche de faire l’éloge du coupable.

    Quand il s’agit du racisme racial, bien sûr. Au contraire, le racisme antichrétien est considéré comme une haute vertu, et c’est naturellement en raison de ce racisme antichrétien que François Hollande avait voulu faire l’éloge de Ferry (Jules).

    A part cela il n’y a rien à dire de ce discours impeccablement laïcard et maçonnique. Sauf une petite chose, elle aussi significative : Hollande a dit que la « mixité » était un des « principes » des lois dites Ferry (Jules). Et c’est pourquoi on se mit à construire des écoles pour filles et des écoles de garçons, et à former des femmes pour enseigner dans les écoles de filles…

  • Une hirondelle pakistanaise

    A Gojra, un village du Pendjab, au Pakistan, un musulman, Muhammad Boota, avait accusé un chrétien, Asif Masih, de blasphème à la suite d’une altercation. Le chrétien a été arrêté, et est passé en justice. A l’audience, il a été défendu par un riche propriétaire foncier (de ceux-là même qui sont souvent les pires persécuteurs de chrétiens), Chaudhary Khalid Cheema, qui avait fait venir plusieurs musulmans du village pour soutenir le jeune chrétien et lui permettre de se défendre. Et le chrétien a été relaxé, car l’accusation était un mensonge.

    « Etre musulman, ce n’est pas une raison pour défendre Muhammad Boota, dont le comportement envers Asif Masih était répugnant, a déclaré Chaudhary Khalid Cheema à AsiaNews. Je n’avais aucun doute sur le fait que le jeune chrétien était innocent. »

    Et d’ajouter : «  Nous avons honte de ce qui est arrivé à Korian et Gojra en 2009, parce que personne n’a mené d’enquête impartiale. Nous défendons les droits des chrétiens, et nous voulons vivre ensemble dans un même respect et une même dignité. »

    En février 2009, au moins huit chrétiens avaient été brûlés vifs, et une vingtaine blessés, et une cinquantaine de maisons incendiées. Les autres avaient dû fuir leurs villages. A la suite d’une fausse accusation de blasphème.

  • Une victoire pour la liberté de l'Eglise

    En Espagne, l’épiscopat avait retiré son agrément à un professeur de religion exerçant dans une école publique (donc employé par l’Etat), au motif que ce professeur est un prêtre marié père de 5 enfants qui milite contre le célibat sacerdotal.

    La Cour européenne des droits de l’homme vient de conclure que le choix de l’épiscopat relève du principe de la liberté religieuse, protégée par la Convention.

    Explications de Grégor Puppinck.

  • Les gros malins

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    Le collectif « Provocs Hellfest, ça suffit » refait parler de lui. Il se dit toujours « collectif pour un festival respectueux de tous ». Pour une fête de l’enfer respectueuse. Pour que l’enfer respecte tout le monde…

    Il lance une pétition, par laquelle il demande notamment aux autorités locales de ne subventionner la fête de l’enfer que si les organisateurs s’engagent à ne programmer aucun groupe qui aurait « des propos ou attitudes haineux ou irrespectueux envers quelque religion que ce soit et/ou occulte et/ou satanistes ».

    Car ce n’est pas bien que dans une fête de l’enfer, donc du satanisme, il y ait des propos satanistes. On garde l’enfer, mais sans Satan.

    C’est, au sens propre, insensé.