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grèce

  • Echec à l’homosexualisme aussi en Grèce

    La Cour européenne des droits de l’homme avait jugé que l’union civile instituée en Grèce était discriminatoire parce qu’elle n’était pas ouverte aux homosexuels.

    Le gouvernement a donc inclus l’union civile élargie dans un projet de loi contre le racisme.

    Mais la droite a obtenu qu’elle soit retirée du projet de loi.

    L'évêque Seraphim avait menacé d'excommunication tout député qui voterait en faveur de ce texte.

     

  • La Grèce vers de nouvelles élections

    Le président de la République a réuni les chefs des trois partis arrivés en tête des législatives. Sans résultat. Aujourd’hui, il a invité les représentants de tous les partis qui ont eu des élus, à l’exception d’Aube dorée. Et les communistes ont décliné l’invitation. Il a proposé un gouvernement technique. Mais sans succès. Le président du parti socialiste, Evangelos Venizélos, a annoncé qu’il y aurait de nouvelles élections.

    Tout le monde parle de nouveau d’une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro. Il est curieux de voir que même des personnalités politiques sérieuses parlent ainsi. Je serai peut-être le dernier à rappeler que selon le traité européen en vigueur il est impossible pour un pays de sortir de la zone euro, puisque l’appartenance à l’UE implique l’adoption de la monnaie européenne (sauf dérogations historiques auxquelles la Grèce ne peut évidemment pas prétendre). Ce qui est nouveau, avec le traité de Lisbonne, est que désormais un pays peut quitter l’UE. Seulement s’il le demande…

    Cela dit, il est vrai que les dirigeants européens ont sciemment violé le traité en fabriquant leur fond de soutien… à la Grèce. Puis ils ont régularisé la chose en modifiant le traité. Ils peuvent encore le faire. Et ils nous ont tellement habitué à modifier les Constitutions nationales pour permettre les abandons de souveraineté qu’on finit par croire qu’il n’y a plus aucune règle…

  • Grèce : le point sur le chaos (χάος)

    Conformément à la Constitution, le chef du parti arrivé en tête aux législatives avait trois jours pour constituer un gouvernement. C’était Antonis Samaras, président « conservateur » de Nouvelle Démocratie. Il n’a pas pu, parce que les frères ennemis « socialistes » du Pasok sont tombés tellement bas que pour constituer une majorité il faut désormais un troisième parti… mais il n’y en a pas d’autre qui soit favorable aux diktats de l’UE.

    Le président de la République a donc confié la tâche au président du parti arrivé deuxième, à savoir Alexis Tsipras, de Syriza, mélange de Mélenchon et de Bensancenot. A plus forte raison ne pouvait-il pas réussir.

    Le président de la République a donc confié la tâche au chef du parti arrivé troisième, Evangelos Venizelos, du Pasok. Et ça a failli marcher, parce que Venizelos avait réussi à enrôler, outre Nouvelle Démocratie, le petit parti de gauche Dimar, ce qui suffisait pour faire une majorité. Mais Dimar mettait une condition : que Syriza fasse également partie de la majorité. Or Alexis Tsipras a catégoriquement refusé hier soir.

    Le président de la République n’avait plus d’autre solution que de réunir les chefs des trois partis, ce qu’il fera demain, pour tenter de les convaincre de trouver une majorité.

    Sinon, il faudra de nouvelles élections.

    Pendant ce temps-là, José Manuel Barroso laisse entendre que la Grèce ferait mieux de quitter l’Union européenne : « J’ai beaucoup de respect pour la démocratie grecque et le Parlement grec, mais je dois aussi respecter les 16 autres Parlements nationaux de la zone euro qui ont approuvé le plan d'aide à la Grèce. Tout le monde doit respecter les accords. C'est comme dans un club. Je ne veux pas parler d'un pays spécifique mais si un pays ne respecte pas les règles, mieux vaut qu'il parte. »

  • Grèce : la chute des clans

    Jusqu’ici la Grèce était alternativement gouvernée par deux clans, pour ne pas dire deux mafias : le clan Papandreou (alias les « socialistes » du Pasok), et le clan Karamanlis (alias les « conservateurs » de Nouvelle Démocratie). Et tout récemment par les deux ensemble… Tous les deux se sont effondrés aux législatives. Nouvelle Démocratie est néanmoins en tête mais avec seulement 18,8% des voix, tandis que le Pasok dégringole à 13,2%. En deuxième position on trouve le parti de gauche Syrisa, qui fait 16,5%. Parmi les autres partis qui remportent des sièges il y a encore un autre parti de gauche (des dissidents du Pasok), et le parti communiste, et un parti de dissidents de Nouvelle Démocratie, et l’extrême droite d’Aube dorée (revendiquant l’héritage du fascisme grec de Ioannis Metaxas), qui obtient 6,9% et 21 sièges.

    Les partis hostiles aux plans de sauvetage européens ont 151 sièges, contre 149 pour les partis du système Pasok-conservateurs. Mais les premiers sont une nébuleuse allant de l’extrême gauche à l’extrême droite, et les seconds, qui n’ont même plus la majorité à eux deux, n’avaient pas l’intention de se remarier…

  • Union nationale

    Les Grecs font un gouvernement d’union nationale. Où toutes les forces politiques sont représentées. Oui, même « l’extrême droite ». Makis Voridis, qui fonda le Front hellénique puis se rallia au LAOS (Alerte populaire orthodoxe) – on l’a vu aux congrès du Front national, et du Parti de la France -, devient ministre des transports, et Adonis Georgiades, également élu, et ancien porte-parole, du LAOS, devient secrétaire d’Etat au Développement et à la Marine. Ce n’est pas en France qu’on verrait ça… (Il faudrait déjà commencer par instaurer la proportionnelle pour qu’il y ait des élus de droite nationale…)

  • L'Eglise orthodoxe grecque dénonce la tutelle de l’UE et du FMI

    Un long message des évêques orthodoxes grecs sera lu dans les églises dimanche. Extraits :

    "Notre pays semble ne plus être libre mais être régi par ses bailleurs de fonds… Sur le plan social, des remises en cause de droits et données sont entreprises, avec comme argument que ce sont des mesures imposées par nos créanciers", comme si "le pays était sous occupation". La faute en revient aux responsables politiques, "les mêmes depuis des décennies (...) dont le seul but était d'exercer le pouvoir", au mépris "des intérêts du peuple et du pays". Mais aussi aux Grecs, qui ont été "irresponsables en se livrant à l'enrichissement facile et à l'hédonisme", et qui doivent revenir à l’Eglise et apprendre à pratiquer "l'ascèse" face au consumérisme.

  • La Grèce submergée par l’immigration

    La Grèce "ne peut plus faire face (...) nous appelons l'UE à assumer ses responsabilités vis-à-vis de notre pays", dit le ministre de l'Immigration.

    Les mesures prises par l’Italie et par l’Espagne font que désormais les candidats à l’immigration (y compris d’Afrique du Nord ou de l’Ouest) passent par la Turquie. Une voie d’autant plus fréquentée que la Commission européenne n’a toujours pas réussi à conclure un accord de réadmission avec la Turquie…

    Le ministre grec de la Santé s’émeut de ce que le pays paye "150 millions d'euros par an" pour soigner ses sans-papiers.

    Ah oui ? En France, c’était 530 millions en 2009. Mais il est vrai qu’en Grèce ils sont moins bien soignés…

    (Voir la dépêche de l’AFP, où c’est la Grèce qui est évidemment coupable.)

  • L’islam pakistanais… en Grèce

    Des centaines d'immigrés pakistanais ont participé à Athènes à une manifestation musulmane sans précédent, à l'appel d'une association de la communauté pakistanaise en Grèce, l'Unité. Brandissant des drapeaux verts avec des symboles islamiques, les manifestants ont défilé dans le centre-ville avant de se rassembler devant la mairie d'Athènes pour prier à l’occasion de « l’anniversaire de Mahomet ».

    Le chef de « l'Unité », Javed Aslam, a été arrêté en novembre dernier à Athènes après une demande d'extradition d'Islamabad, qui l'accuse de trafic de clandestins.

    Le nombre d'immigrés pakistanais en Grèce s'élève à environ 30.000 dont la moitié vit à Athènes. Il y a en tout environ 100.000 musulmans à Athènes, majoritairement albanais. Le gouvernement s'est engagé en juillet 2006 à y construire une grande mosquée d'ici trois ans…