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  • Saint Antonin

    Archevêque de Florence de par la seule volonté du pape (qui dut y mettre toute son autorité), saint Antonin, prieur de divers couvents dominicains, auteur notamment d’une Somme importante sur le plan moral et économique, conserva son mode de vie très austère, alors même que la ville était, sous Côme de Médicis, à l’apogée de son opulence. Or ce fut aussi le temps où Fra Angelico peignit les fresques dépouillées du couvent Saint Marc… sous la direction d’Antonin. Saint Antonin fut enterré à la basilique Saint Marc. Quand on ouvrit son cercueil 130 ans après sa mort, on découvrit son corps intact. Il est aujourd'hui desséché.

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  • La Caroline du Nord contre le « mariage » homosexuel

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    La Caroline du Nord est devenue le 30e Etat américain à inscrire dans sa Constitution que le mariage est une union entre un homme et une femme. Les citoyens de l’Etat ont voté l’amendement à une large majorité (58% selon les résultats provisoires).

    Cet amendement renforce la loi qui interdit déjà le mariage entre personnes de même sexe, comme dans 9 autres Etats.

    Des membres du cabinet de Barack Obama avaient carrément fait campagne en faveur du mariage des paires, et Bill Clinton avait enregistré un message téléphonique demandant aux gens de ne pas voter l’amendement. Mais les défenseurs du mariage s’étaient fortement mobilisés, et les journaux avaient publié sur une pleine page le témoignage de Billy Graham, 93 ans, soulignant que dans la Bible Dieu définit le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme.

  • Saint Grégoire de Nazianze

    Saint Grégoire de Nazianze et saint Basile, deux des « trois hiérarques » (le troisième étant saint Jean Chrysostome), ou des « trois lumières de la Cappadoce », étaient des amis très proches depuis leurs études à Athènes. Ils figurent parmi les plus grands théologiens et les plus grands mystiques de l’Orient.  Ce qui ne les empêche pas d’avoir le sens de l’humour. Voici une lettre où Grégoire répond à Basile qui vantait Césarée et critiquait la région de Nazianze :

    Je ne puis souffrir que tu critiques la Tibérine, sa boue et ses hivers, ô toi que la boue ne salit jamais, toi qui marches sur la pointe des pieds et qui te promènes sur des planchers, homme ailé, aérien, emporté par la flèche d’Abaris, — puisque tu veux fuir la Cappadoce, tout Cappadocien que tu es.

    Vous faisons-nous quelque tort parce que vous êtes pâles, parce que vous respirez à peine et que le soleil vous est mesuré, tandis que nous sommes gras, rassasiés et au large ?

    Mais (dites-vous), vous jouissez aussi de ces avantages, et, en plus, vous avez des plaisirs, vous êtes riches, vous flânez sur les places publiques. — C’est ce dont je ne vous félicite pas. Cesse donc de critiquer notre boue, car ce n’est pas toi qui as créé ta ville, pas plus que nous l’hiver ; sinon, nous te reprocherons, non pas la boue, mais les bouges et tout ce que les villes offrent de mauvais.

    Quelque temps plus tard, Basile s’est installé dans un monastère. Grégoire va le visiter, puis il lui écrit :

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  • Des pilules de fœtus

    Il y a deux jours, les douaniers sud-coréens ont intercepté des hommes venant de Chine qui avaient dans leurs bagages des pilules constituées de chair humaine déshydratée. Il s’agit de chair de bébés morts et de fœtus, et ces pilules sont censées donner de l’énergie et accroître le potentiel sexuel. Depuis le mois d’août dernier, les douanes sud-coréennes ont intercepté plus de 17.000 pilules, en 35 livraisons clandestines, soit dans des bagages, soit par la poste.

    Selon les journalistes coréens qui ont enquêté sur ce trafic, les bébés morts et les fœtus avortés sont vendus par des hôpitaux chinois. Les pilules contiennent 99,7% de chair humaine, mais aussi de nombreuses bactéries, et seraient dangereuses. Toutefois il n’y a pas de cas connu d’intoxication par ces pilules.

    Les autorités sud-coréennes gardent le silence pour ne pas froisser le grand voisin…

  • Le président de l’islam

    A la Bastille

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    Sur les Champs-Elysées

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    A Lyon

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    Selon une étude d’OpinionWay et Fiducial, les musulmans français « pratiquants » représentent 2 millions d’électeurs qui ont voté à 93% pour François Hollande au second tour.

    L’écart entre Sarkozy et Hollande est d’un peu plus d’un million de voix.

  • Apparition de saint Michel (censurée)

    La fête de l’apparition de saint Michel archange sur le mont Gargan, dans les Pouilles, le 8 mai 492 est l’une des fêtes supprimées en 1960 (trois en quelques jours, avec l’Invention de la Sainte Croix, le 3 mai, et Saint Jean devant la Porte latine, le 6).

    Il s’agit de la première apparition (en Occident) de saint Michel, et quand l’archange apparaîtra à saint Aubert, évêque d’Avranches, il lui dira qu’il veut être honoré sur le mont Tombe comme il l’est au mont Gargan.

    Jean-Paul II s’était rendu sur le « Monte Sant’Angelo », le 24 mai 1987, et il avait prononcé un discours dont je trouve ici la traduction :

    Je suis venu pour vénérer et invoquer l’archange saint Michel, pour qu’il protège et défende la sainte Église, en un moment où il est difficile de rendre un authentique témoignage chrétien sans compromis et sans accommodements.

    Cette fréquentation vivante et jamais interrompue de pèlerins, dit à quel point la figure de l’archange Michel - qui joue toujours un rôle important dans un grand nombre de pages de l’Ancien et du Nouveau Testament - est perçue et invoquée par le peuple, et à quel point l’Église a besoin de sa céleste protection : lui, qui est présenté dans la Bible comme le grand lutteur contre le dragon, le chef des démons.

    Bien que fragmentaires, les connaissances données par la Révélation sur la personnalité et le rôle de saint Michel, sont très éloquentes.  Il est l’archange (cf. Jude, 9) qui revendique les droits inaliénables de Dieu. Il est l’un des princes du ciel (cf. Dt 12,1) d’où viendra le Sauveur. Maintenant le nouveau peuple de Dieu est l’Église. Voilà la raison pour laquelle Elle le considère comme protecteur et défenseur dans toutes ses luttes pour la défense et la diffusion du Règne de Dieu sur la terre. Il est vrai que les « portes de l’enfer ne l’emporteront pas », selon l’assurance du Seigneur (Mt 16,18), mais cela ne veut pas dire que nous sommes exempts des épreuves et des batailles contre les embûches du malin. Dans cette lutte, l’archange Michel est aux côtés de l’Église pour la défendre contre toutes les iniquités du siècle, pour aider les chrétiens à résister au démon « qui rôde comme un lion rugissant cherchant qui dévorer » (1 P 5,8)

    Cette lutte contre le démon, qui marque la figure de l’archange Michel, est aujourd’hui encore d’actualité, parce que le démon est toujours vivant et agissant dans le monde.  En fait le mal qui s’y trouve, le désordre que l’on rencontre dans la société, l’incohérence de l’homme, la fracture intérieure dont il est victime, non seulement sont la conséquence du péché originel, mais sont aussi l’effet de l’action empoisonnée et ténébreuse de Satan, qui menace de manière insidieuse l’équilibre moral de l’homme et que saint Paul n’hésite pas à appeler « le dieu de ce monde » (2 Co 4,4), parce qu’il se manifeste comme tentateur rusé, qui sait s’insinuer dans le jeu de notre action pour y introduire des déviations très nocives, conformes quant à l’apparence à nos aspirations instinctives. C’est pourquoi l’apôtre des Gentils met les chrétiens en garde contre les embûches du démon et de ses innombrables satellites, quand il exhorte les habitants d’Éphèse à se revêtir « de l’armure de Dieu afin de pouvoir résister aux embûches du diable.  Car ce n’est pas seulement contre la chair et le sang que nous avons à lutter, mais contre les Principautés et les Puissances, contre les esprits mauvais répandus dans les airs. » (Ep 6,11-12)

  • Grèce : la chute des clans

    Jusqu’ici la Grèce était alternativement gouvernée par deux clans, pour ne pas dire deux mafias : le clan Papandreou (alias les « socialistes » du Pasok), et le clan Karamanlis (alias les « conservateurs » de Nouvelle Démocratie). Et tout récemment par les deux ensemble… Tous les deux se sont effondrés aux législatives. Nouvelle Démocratie est néanmoins en tête mais avec seulement 18,8% des voix, tandis que le Pasok dégringole à 13,2%. En deuxième position on trouve le parti de gauche Syrisa, qui fait 16,5%. Parmi les autres partis qui remportent des sièges il y a encore un autre parti de gauche (des dissidents du Pasok), et le parti communiste, et un parti de dissidents de Nouvelle Démocratie, et l’extrême droite d’Aube dorée (revendiquant l’héritage du fascisme grec de Ioannis Metaxas), qui obtient 6,9% et 21 sièges.

    Les partis hostiles aux plans de sauvetage européens ont 151 sièges, contre 149 pour les partis du système Pasok-conservateurs. Mais les premiers sont une nébuleuse allant de l’extrême gauche à l’extrême droite, et les seconds, qui n’ont même plus la majorité à eux deux, n’avaient pas l’intention de se remarier…

  • C’est la faute à Sarko

    Si Sarko est par terre c’est pas la faute à Voltaire, si Sarko a le nez dans le ruisseau c’est pas la faute à Rousseau : c’est la faute à Sarko.

    Même face à l’ectoplasme euh-euh de gauche euh, même avec l’aide des malgré-nous du moindre pire, il n’y avait guère de chance qu’il réussisse à passer. Il avait depuis si longtemps une cote de popularité au ras du bitume. Avec une arrogance sans précédent, il s’était fait élire en faisant des promesses séduisant ceux qui trouvent qu’il y a trop d’immigration, qui veulent défendre l’identité de la France et les valeurs qui vont avec, et en se targuant de devenir le président du pouvoir d’achat. Entre les promesses qu’il n’avait aucunement l’intention de tenir, et celles qu’il n’a pas pu tenir, il s’est politiquement suicidé. Et en reprenant les mêmes promesses, en y ajoutant celles d’un nouveau don quichotte face aux moulins de Bruxelles, il a achevé de se discréditer.

    Il n’était pas possible de le rattraper. Il s’est écrasé.

    Et l’on se retrouve avec le flan de gauche. L’impossible suppléant de l’international séducteur musclé des palaces. Celui que la presse anglo-saxonne appelle « Monsieur Normal », pour dire qu’il n’y a rien à en dire. Toutefois c’est la première fois qu’on aura à l’Elysée un président avec concubine. Et cela en tout cas ce n’est pas normal. Comme ne sont pas normales quelques autres des anti-valeurs de l’autre nom du fromage qui a réussi à se trouver le fromage suprême.

    Il reste maintenant aux Français qui ne partagent pas ces anti-valeurs d’essayer de trouver une Assemblée nationale qui s’y oppose.

    P.S. Un truc amusant. Dans mon village, Nicolas Sarkozy a obtenu une voix de plus que François Hollande. Si ma femme et moi n’avions pas voté, Hollande aurait eu une voix de plus que Sarkozy. Dommage que mon village ne soit pas la France.

  • Saint Stanislas

    Le souvenir du ministère de saint Stanislas sur le siège de Cracovie, qui dura à peine sept ans, et en particulier le souvenir de sa mort, accompagna sans cesse, au cours des siècles, l’histoire de la nation et de l’Église qui est en Pologne. Et dans cette mémoire collective, le saint Évêque de Cracovie resta présent comme le Patron de l’Ordre moral et de l’ordre social dans notre patrie.

    En tant qu’évêque et pasteur, il annonça à nos ancêtres la foi en Dieu, il greffa en eux, à travers le saint Baptême, la Confirmation, la Pénitence et l’Eucharistie, la puissance salvifique de la Passion et de la Résurrection de Jésus Christ. Il enseigna l’ordre moral dans la famille fondée sur le mariage sacramentel. Il enseigna l’ordre moral au sein de l’État, rappelant même au roi que dans son action, il devait garder à l’esprit la loi immuable de Dieu. Il défendit la liberté, qui est le droit fondamental de chaque homme et qu’aucun pouvoir, sans violer l’ordre établi par Dieu lui-même, ne peut ôter à personne sans raison. A l’aube de notre histoire, Dieu, Père des peuples et des nations, nous manifesta à travers ce saint Patron que l’ordre moral, le respect de la loi de Dieu et des justes droits de chaque homme, est la condition fondamentale de l’existence et du développement de chaque société.

    L’histoire fit également de Stanislas le Patron de l’unité nationale. Lorsqu’en 1253 arriva pour les Polonais l’heure de la canonisation du premier fils de leur terre, la Pologne vivait l’expérience douloureuse de la division en duchés régionaux. Et ce fut précisément cette canonisation qui éveilla chez les Princes de la dynastie des Piast, qui était au pouvoir, le besoin de se réunir à Cracovie, afin de partager, auprès de la tombe de saint Stanislas et sur le lieu de son martyre, la joie commune pour l’élévation de l’un de leurs compatriotes à la gloire des autels dans l’Église universelle. Tous virent en lui leur patron et leur intercesseur auprès de Dieu. Ils lui associèrent les espérances d’un avenir meilleur pour leur patrie. De la pieuse tradition qui rapporte que le corps de Stanislas, assassiné et découpé en morceau, se serait à nouveau recomposé, naissait l’espérance que la Pologne des Piast réussirait à surmonter la division dynastique et serait redevenue un État à l’unité durable. Dans la perspective de cette espérance, dès la canonisation, le saint Évêque de Cracovie fut élu comme le Patron principal de la Pologne et le Père de la Patrie.

    Ses reliques, déposées dans la cathédrale de Wawel, étaient l’objet de la vénération religieuse de la part de toute la nation. Cette vénération acquit une nouvelle signification au cours de la période des divisions, lorsque venant de l’autre côté des frontières, en particulier de la Silésie, des Polonais arrivaient ici, désirant venir auprès de ces reliques qui rappelaient le passé chrétien de la Pologne indépendante. Son martyre devint le témoignage de la maturité spirituelle de nos ancêtres et acquit une éloquence particulière dans l’histoire de la nation. Sa figure était le symbole de l’unité qui désormais était édifiée non sur la base du territoire d’un État indépendant, mais sur celle des valeurs éternelles et de la tradition spirituelle, qui constituaient le fondement de l’identité nationale.

    Jean-Paul II

     

  • 4e dimanche après Pâques

    L’épître de ce dimanche est un extrait de la lettre de saint Jacques, qui commence par la phrase fameuse : « Omne datum optimum, et omne donum perfectum desursum est… » : « Toute grâce excellente et tout don parfait descend d’en haut, et vient du Père des lumières, chez qui il n’y a pas de variation, ni d’ombre, ni de changement. »

    Si l’on reste admirer cette phrase admirable, on ne fait guère attention à celle qui suit, et qui est pourtant au moins aussi remarquable : « De sa propre volonté il nous a engendrés par la parole de vérité, afin que nous soyons comme les prémices de ses créatures. »

    Le Père des lumières nous a engendrés par la parole de vérité. Il nous a engendrés, dit saint Jacques. Or c’est le Fils que le Père a engendré. Il nous a engendrés par la parole de vérité : verbo veritatis, logo aletheias. Le Père qui engendre le Fils nous a engendrés dans le Fils par le Fils.

    Ce n’est pas sans rapport avec l’évangile, où Jésus annonce la venue du Saint-Esprit : « Quand cet Esprit de vérité sera venu, il vous enseignera toute vérité. Car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu ». De la part du Père par le Verbe.

    Enfin, on notera le rapport avec la secrète : « O Dieu, qui, par les échanges admirables de ce sacrifice, nous avez rendus participants de votre divinité une et souveraine : faites, nous vous en supplions, que comme nous connaissons votre vérité, de même nous la suivions par une conduite digne d’elle. » Par le sacrifice eucharistique le Père nous rend participants de sa divinité en nous engendrant dans le Fils, il nous fait donc connaître la Vérité par le Logos qui s’est fait chair, la parole de vérité, qu’il faut suivre en la mettant en pratique.