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  • Glups

    Le ministre Laurent Wauquiez sur l’agenda de la Commission européenne pour les écoliers :

    "Dans cet agenda, on parle de beaucoup de choses sauf de notre identité européenne. On parle de Ghandi, de la découverte de la tomate au Pérou ou de l’Antarctique, mais on ne parle pas de ce qu’est l’identité européenne... L’Europe, ce n’est pas une coquille creuse, c’est une communauté de valeurs, de grands personnages de l’Histoire, de grandes dates. Assumons cette identité."

    Dans cet agenda, "il y a beaucoup de fêtes religieuses qui sont mentionnées, ce n’était pas obligatoire. Des fêtes indoues, des fêtes chinoises, musulmanes et aucune fête chrétienne. A quoi ca rime?" "On a honte de notre identité chrétienne? On a honte que l’Europe des clochers a été constitutive de notre identité européenne?"

    Ben alors… Et la République laïque ? Ce n’est pas elle qui a exigé qu’il n’y ait aucune référence à l’héritage chrétien de l'Europe dans les traités ?

  • « Ils apprennent à mieux soigner les croyants »

    Comment concilier le respect de la liberté du culte, inscrit noir sur blanc dans l’article 8 de la charte du patient hospitalisé, avec une bonne gestion des soins? Une trentaine d’étudiants de l’Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) de l’hôpital Emile-Roux (AP-HP), à Limeil-Brévannes, cherchaient des réponses à cette question hier à la mosquée de Créteil.

    C'est un article du Parisien.

  • Sainte Catherine de Gênes

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI, hier, sur sainte Catherine de Gênes.

    La pensée de Catherine sur le purgatoire, pour laquelle elle est particulièrement connue, est condensée dans les deux dernières parties du livre cité au début : le Traité sur le purgatoire et le Dialogue entre l'âme et le corps. Il est important de noter que Catherine, dans son expérience mystique, n'a jamais de révélations spécifiques sur le purgatoire ou sur les âmes qui s'y purifient. Toutefois, dans les écrits inspirés par notre sainte, celui-ci est un élément central et la manière de le décrire possède des caractéristiques originales pour son époque. Le premier élément original concerne le « lieu » de la purification des âmes. A son époque, on le représentait principalement en utilisant des images liées à l'espace : on pensait à un certain espace, où se trouverait le purgatoire. Chez Catherine, en revanche, le purgatoire n'est pas présenté comme un élément du paysage des entrailles de la terre : c'est un feu non extérieur, mais intérieur. Tel est le purgatoire, un feu intérieur. La sainte parle du chemin de purification de l'âme vers la pleine communion avec Dieu, en partant de sa propre expérience de profonde douleur pour les péchés commis, face à l'amour infini de Dieu (cf. Vie admirable, 171v). Nous avons entendu parler du moment de la conversion, où Catherine ressent à l'improviste la bonté de Dieu, la distance infinie de sa propre vie de cette bonté et un feu brûlant à l'intérieur d'elle-même. Tel est le feu qui purifie, c'est le feu intérieur du purgatoire. Il y a là aussi un élément original par rapport à la pensée de son temps. En effet, elle ne part pas de l'au-delà pour raconter les tourments du purgatoire - comme c'était l'usage à l'époque et peut-être encore aujourd'hui - puis indiquer le chemin de la purification ou de la conversion, mais notre sainte part de la propre expérience intérieure de sa vie en chemin vers l'éternité. L'âme - dit Catherine - se présente à Dieu encore liée aux désirs et à la peine qui dérivent du péché, et cela l'empêche de jouir de la vision bienheureuse de Dieu. Catherine affirme que Dieu est si pur et si saint que l'âme avec les taches du péché ne peut se trouver en présence de la majesté divine (cf. Vie admirable, 177r). Et nous aussi nous sentons combien nous sommes distants, combien nous sommes emplis de tant de choses, qui ne nous laissent pas voir Dieu. L'âme est consciente de l'immense amour et de la parfaite justice de Dieu et, par conséquent, souffre de ne pas avoir répondu de manière correcte et parfaite à cet amour, et c'est précisément l'amour même pour Dieu qui devient flamme, l'amour lui-même la purifie de ses taches de péché.

  • Daoudal Hebdo N° 110

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    Daoudal Hebdo N° 110

    Dans ce numéro

     Page 2
    23 janvier : la Marche pour la Vie

     Page 3
    La CRCF : le scandale continue

     Page 4
    Islam, intégration, et identité nationale
    L’islam en prison

     Page 5
    La Roumanie rue dans les brancards
    La Hongrie et ses médias

     Page 6
    Le gouverneur du Pendjab assassiné

     Page 7
    La lettre d’un prêtre copte à l’imam d’Al-Azhar

     Page 8
    A l’essentiel
    Dimanche prochain…

    Daoudal Hebdo, BP 16023, 56160 Guémené-sur-Scorff

    abonnement un an 180 € (papier), 100 € (par courriel)
    Abonnement 6 mois noir et blanc : 70 €

    Spécimen gratuit sur simple demande

  • Le Baptême du Seigneur

    Je ne puis contenir les élans de ma joie, mais j’ai le cœur ému et transporté : oublieux de ma propre faiblesse, je brûle d’envie de m’acquitter de la charge du grand Jean-Baptiste ; et quoique je ne sois pas le précurseur, je viens cependant du désert. Le Christ reçoit donc le sacrement de l’illumination ; ou plutôt c’est lui qui nous illumine de son éclat. Le Christ est baptisé ; descendons, nous aussi, avec lui, pour monter également avec lui.

    Jean baptise, et Jésus vient à lui. Le Christ sanctifie assurément celui qui le baptise ; mais son but est plutôt d’ensevelir le vieil Adam dans les eaux, et, avant tout, de sanctifier par son baptême les eaux du Jourdain, afin que, comme il était esprit et chair, de même ceux qui seraient baptisés dans la suite, fussent sanctifiés par la vertu de l’Esprit et par l’élément de l’eau. Jean refuse, Jésus insiste. « C’est moi qui dois être baptisé par vous, dit Jean ». Le flambeau parle au Soleil, la voix au Verbe.

    Jésus sort de l’eau, tirant en quelque sorte à sa suite et élevant avec lui le monde, (jusqu’alors) plongé dans l’abîme. Il voit le ciel, non se déchirer, mais s’ouvrir. Le premier Adam l’avait autrefois fermé pour lui-même et pour nous, comme il s’était vu fermer aussi le Paradis terrestre, dont un glaive de feu défendit l’entrée. L’Esprit-Saint rend témoignage : les similitudes et les rapprochements se trouvent en parfaite harmonie : le témoignage vient du Ciel, car il est descendu du Ciel, celui auquel l’Esprit rend témoignage.

    Saint Grégoire de Nazianze (leçons des matines)

  • Liban: le Hezbollah fait sauter le gouvernement

    Les 11 ministres du Hezbollah (ou assimilés) ont démissionné (au moment même où le Premier ministre Saad Hariri était reçu à Washington par Barack Obama).

    Le Hezbollah avait lancé un ultimatum de « quelques heures », hier, pour que le gouvernement prenne une décision sur (c’est-à-dire contre) le Tribunal spécial pour le Liban qui doit juger l’affaire de l’assassinat de Rafic Hariri.

    Selon la Constitution, il n’y a plus de gouvernement si plus d'un tiers de ses ministres démissionnent. Or il y avait 30 ministres. Il n’y a donc plus de gouvernement libanais. Comme en 2006, où l’on avait ensuite frôlé la guerre civile.

  • Le traité de Lisbonne au Danemark : ce n’est pas fini…

    A la surprise générale, la Cour suprême du Danemark a jugé recevable, hier, la plainte déposée par 28 citoyens contre le Premier ministre Lars Lokke Rasmussen pour avoir violé la Constitution en adoptant le traité de Lisbonne sans référendum.

    C’est un succès inattendu pour les eurosceptiques, même s’il n’y a guère de chance que la Cour suprême juge qu’il y a eu violation de la Constitution.

    « Il est peu probable que la Cour suprême trouve que le traité dans son ensemble viole la Constitution danoise, mais, comme dans le cas allemand, ils demanderont probablement des dispositions sur la manière de l’appliquer », dit à EUobserver le député européen Soren Bo Sondergaard, du Mouvement du peuple contre l’UE.

    En attendant, poursuit ce député, cette affaire en cours pourrait compliquer la ratification par le Danemark du protocole sur le mécanisme d’aide aux Etats en difficulté financière, et surtout bloquer le projet du gouvernement d’organiser un référendum visant à supprimer les exemptions danoises. (Le Danemark avait rejeté le traité de Maastricht par référendum, puis avait accepté lors d’un second référendum le traité totalement vidé de sa substance : le pays était exempté de toute participation à la citoyenneté européenne, à la monnaie unique, à la politique de défense commune, à la coopération policière et judiciaire. Ces exemptions ont été reconduites dans le traité de Lisbonne.)

    Sur l’arrêt de la Cour constitutionnelle allemande, le 30 juin 2009, et sur les lois qui en ont résulté, voici ce que j’écrivais dans Daoudal Hebdo N° 42 et 47 :

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  • Bébé cadum

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    « Du nom d’une marque de savonnette, un enfant rose et rond. » Telle est la définition de « bébé cadum » dans le Petit Robert depuis 1993.

    En 2009, pour la première fois depuis que la marque Cadum demande à un jury d’élire le bébé Cadum de l’année (1924), c’est un petit métis qui fut élu.

    Cette année, c’est un noir.

    Il s’appelle Issa. C’est le nom donné à Jésus dans le Coran. Un Jésus prophète de l’islam, dont l’évangile est entièrement conforme au Coran, qui jure qu’il n’est pas Dieu et dénonce ceux qui « associent d’autres divinités à Allah ». Un Jésus qui n’est pas mort sur la Croix mais a été élevé au ciel, d’où il reviendra avant le jour du Jugement (pour confondre les mécréants et imposer l’islam, par les armes, sur toute la terre, précise la tradition).

  • « Nous accueillons les soldats d’une armée »

    Propos de Jacques Peyrat :

    Un jour je reçois un coup de fil de l’évêque de Nice, Monseigneur Sankalé, qui me demande un rendez-vous. Je lui ai dit : « non monseigneur, c’est à moi de venir vous voir, je vous fais passer avant les autorités de la République ». Il insista cependant pour venir à la mairie, je le reçus et il me demanda : « pourquoi luttez-vous contre l’Islam ? ». J’ai passé deux heures à lui expliquer ma position et à la lui faire comprendre aimablement. Il faut comprendre que la France qui a abandonné sa foi et l’Eglise est démunie face à une génération de gens qui ont une foi que nous n’avons plus. On ne se rend pas compte que nous accueillons les soldats d’une armée.

    (via e-deo)

  • Il est malin, Mgr Vingt-Trois

    L’archevêque de Paris est au sein de l’épiscopat français (dont il est le président) un des opposants les plus résolus à la Marche pour la Vie.

    Celle-ci aura lieu le 23 janvier.

    Ce jour-là est organisée une retraite pastorale pour les prêtres du diocèse de Paris…

    (Perepiscopus)