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  • La souveraineté selon Nicolas Dhuicq

    Le député Nicolas Dhuicq, qui avait déposé une proposition de loi sur l’étiquetage de la viande halal, et l’avait retirée sur ordre de la direction de l’UMP, (ré)affirme dans un entretien à l’Observatoire du halal qu’il n’a pas renoncé à sa proposition de loi et qu’il la déposera de nouveau après concertation avec le Consistoire et le CFCM.

    Au cours de cet entretien, on lui demande : « Ne serait-il pas plus simple d’attendre une transposition de la réglementation européenne dans le droit français ? »

    Il répond : « Ce serait peut-être une “position de confort”, si tant est que cette réglementation européenne, quant elle aura abouti, réponde à mes souhaits, mais cela ne correspond pas à l’idée que je me fais de la souveraineté nationale. »

    La souveraineté nationale, c’est se dépêcher de voter une disposition avant qu’elle soit imposée par l’UE… C'est en effet tout ce qu'il leur reste...

    (Mais il n’est pas dit que la loi de M. Huicq, si elle arrive en discussion, soit votée avant que s’applique le règlement européen…)

  • Le premier ordinariat pour les anglicans est créé

    Aujourd'hui à Londres, comme prévu, Mgr Vincent Nichols, archevêque de Westminster, a ordonné au sacerdoce catholique trois ex-évêques anglicans, Andrew Burnham, Keith Newton et John Broadhurst. Ce même jour, Benoît XVI a nommé le Rd Keith Newton premier Ordinaire de Notre-Dame de Walsingham, dont le saint patron est le bienheureux John Henry Newman. Ces trois prêtres prépareront les premiers groupes de fidèles qui, à Pâques, seront reçus au sein de l'Eglise catholique avec leurs pasteurs. De même accompagneront-ils les ministres anglicans se préparant à leur ordination catholique pour Pentecôte.

    C’est une merveilleuse nouvelle de bout en bout. L’ordinaire n’est pas un évêque de la conférence épiscopale, comme cela avait été annoncé, mais l’un des anciens évêques anglicans : l’ordinariat n’est pas sous tutelle, on fait confiance aux nouveaux catholiques. L’ordinariat prend le nom de Notre-Dame de Walsingham, le grand sanctuaire marial, le « Nazareth anglais », qui fut détruit par Cromwell, et dont trois religieuses anglicanes ont rejoint l’Eglise catholique le 1er janvier en même temps que les trois anciens évêques. Et bien sûr le saint patron est Newman que Benoît XVI est allé lui-même béatifier en septembre dernier. Et enfin il est confirmé qu’il y aura d’autres ordinations à la Pentecôte.

    Le Rd Keith Newton a publié cette déclaration :

    « Je suis honoré d'avoir été nommé par le Saint-Père, le Pape Benoît XVI, comme premier ordinaire de l'Ordinariat personnel érigé en Grande-Bretagne en vertu des dispositions énoncées dans la Constitution apostolique Anglicanorum Coetibus. Ce n'est pas un honneur que j'ai demandé ou attendu, mais je prie pour que Dieu me donne la sagesse et la grâce d’être à la hauteur de la confiance que le Saint-Père a placée en moi.

    « Mon épouse et sa famille ont été un grand soutien pour moi tout au long de mon ministère et je sais qu'ils continueront de l’être. Je suis ravi que Gill ait été reçue avec moi dans la pleine communion de l'Eglise catholique à la cathédrale de Westminster, le 1er Janvier 2011.

    « Je peux considérer mes plus de 35 années de ministère ordonné avec une immense gratitude. L'Eglise d'Angleterre m'a nourri dans la foi chrétienne et c'est en son sein que j'ai découvert, à l'adolescence, ma vocation au ministère ordonné, qui m’a fait servir tant en Angleterre qu’en Afrique. Je ne vois pas ma réception dans l'Église catholique comme une rupture radicale, mais comme un élément du pèlerinage de la foi qui a commencé à mon baptême. Depuis mon adolescence j'ai prié pour l'unité, que j’ai toujours désirée, avec l'Église catholique, et la publication de la Constitution apostolique a offert la possibilité de réaliser ce rêve.

    « Je suis particulièrement reconnaissant à l'archevêque de Cantorbéry, Mgr Rowan Williams, pour sa patience et sa gentillesse avec ceux d'entre nous qui ont avancé dans cette voie au cours des derniers mois.

    « L'Eglise catholique, à la fois ici et à Rome, m'a chaleureusement encouragé à faire ce pas et je suis reconnaissant pour les innombrables paroles et marques d’accueil que j'ai reçues de nombreux membres de l'Eglise catholique ces derniers jours. J'espère que l'Ordinariat sera un don pour l'Eglise catholique et que les prêtres et les personnes qui rejoignent l'Ordinariat seront avec moi au service à toute l'Eglise. »

  • Saint Paul premier ermite

    Deus, qui nos beati Pauli Confessoris tui annua solemnitate lætificas : concede propitius ; ut, cujus natalitia colimus, étiam actiones imitemur.

    Dieu qui nous réjouissez par la solennité annuelle du bienheureux Paul, votre Confesseur : faites, dans votre bonté, qu’honorant sa naissance au ciel, nous imitions aussi ses actions.

    Telle est la collecte de la messe. Chaque année elle me remplit de perplexité. Imiter les actes de saint Paul l’ermite ? Vous pouvez toujours essayer

  • Manifestations contre le pape au Pakistan

    Plusieurs centaines de manifestants sont descendus dans la rue à Karachi et dans deux autres villes pour protester contre l'appel du pape à abroger la loi sur le blasphème. "La déclaration du pape Benoît XVI est une attaque contre le coeur des musulmans", pouvait-on lire sur une pancarte brandie par les manifestants.

    Bon, ils ne sont que quelques centaines. A moins que ce ne soit qu’un début…

  • Mouloud Aounit viré de la direction du MRAP

    « L’Assemblée Générale du MRAP s’est réunie en Congrès à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) les 8 et 9 janvier 2011 et a élu son nouveau Conseil d’Administration. (…) Mme Bernadette Hétier, M. Jean Claude Dulieu, Mme Renée Le Mignot et M. Gianfranco Fattorini composent la nouvelle Présidence collégiale du MRAP et, à ce titre, à compter d’aujourd’hui en sont les porte parole. Mme Bernadette Hétier est la nouvelle représentante légale du MRAP. »

    Par conséquent Mouloud Aounit est viré.

    Mouloud Aounit avait transformé le MRAP (qui fut créé par les communistes) en quasi lobby islamique. En mai 2007, 26 membres du mouvement dont plusieurs membres du conseil national avaient signé un appel par lequel ils ne le reconnaissaient plus comme porte-parole. Puis ils avaient demandé sa démission lorsqu’il se présenta aux législatives, le mois suivant, comme "candidat des populations issues de l'immigration". Il aura fallu presque quatre ans pour qu’ils arrivent à leur fin.

    Le MRAP retrouve donc ses fondamentaux : « la lutte contre le racisme, les discriminations racistes et la xénophobie quels qu’en soient la nature et les auteurs ». A condition qu’ils soient à droite, et de préférence à « l’extrême droite ». Et à l’exclusion du racisme antifrançais et antichrétien. Faut quand même pas pousser…

  • Le Crédit Lyonnais qui va devenir une mosquée

    Un lecteur a écrit à La Voix du Nord pour dire que l’ancien immeuble du Crédit Lyonnais de Calais, en plein centre ville, va être acheté par des musulmans pour être transformé en mosquée. Du coup La Voix du Nord publie un article sur l’historique de cet immeuble, et donne la réaction de l’agence immobilière, qui « refuse de commenter », mais confirme à l’évidence l’information, puisqu’elle ne commente pas pour ne pas créer de « polémique », et ajoute qu'il ne s'agit pas « d'ériger des partis politiques les uns contre les autres ou de donner des informations qui feront les affaires d'un certain parti qui utilise la peur »…

  • Malraux et l’islam

    Des propos stupéfiants (de lucidité) d’André Malraux, prononcés en… 1956 ! (Ils ont été publiés dans Valeurs actuelles en 2001, selon Novopress qui les reproduit, mais je n’en avais pas eu connaissance.)

    «  C’est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique. Sous-estimée par la plupart de nos contemporains, cette montée de l’islam est analogiquement comparable aux débuts du communisme du temps de Lénine. Les conséquences de ce phénomène sont encore imprévisibles. A l’origine de la révolution marxiste, on croyait pouvoir endiguer le courant par des solutions partielles. Ni le christianisme, ni les organisations patronales ou ouvrières n’ont trouvé la réponse.

    De même aujourd’hui, le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l’islam. En théorie, la solution paraît d’ailleurs extrêmement difficile. Peut-être serait-elle possible en pratique si, pour nous borner à l’aspect français de la question, celle-ci était pensée et appliquée par un véritable homme d’Etat. Les données actuelles du problème portent à croire que des formes variées de dictature musulmane vont s’établir successivement à travers le monde arabe. Quand je dis « musulmane », je pense moins aux structures religieuses qu’aux structures temporelles découlant de la doctrine de Mahomet. Dès maintenant, le sultan du Maroc est dépassé et Bourguiba ne conservera le pouvoir qu’en devenant une sorte de dictateur. Peut-être des solutions partielles auraient-elles suffi à endiguer le courant de l’islam, si elles avaient été appliquées à temps.

    Actuellement, il est trop tard ! Les « misérables » ont d’ailleurs peu à perdre. Ils préféreront conserver leur misère à l’intérieur d’une communauté musulmane. Leur sort sans doute restera inchangé. Nous avons d’eux une conception trop occidentale. Aux bienfaits que nous prétendons pouvoir leur apporter, ils préféreront l’avenir de leur race. L’Afrique noire ne restera pas longtemps insensible à ce processus. Tout ce que nous pouvons faire, c’est prendre conscience de la gravité du phénomène et tenter d’en retarder l’évolution. »

  • Assise, saint François, Jean-Paul II, Ratzinger

    Le 1er janvier, Benoît XVI a annoncé qu’il se rendrait à Assise en octobre pour commémorer le 25e anniversaire de la Journée mondiale de prière pour la paix de 1986, et qu’il y invitait « nos frères chrétiens des différentes confessions, les représentants des traditions religieuses du monde et, idéalement, toutes les personnes de bonne volonté ».

    En janvier 2002, le cardinal Ratzinger avait expliqué le sens de ces rassemblements. C’est un texte à lire intégralement chez Benoît et moi. Ceux qui sont surpris par l’annonce du 1er janvier, persuadés que Joseph Ratzinger était opposé à Assise, ont raté quelques épisodes.

  • Jean-Paul II béatifié le 1er mai

    Benoît XVI a approuvé le décret reconnaissant le miracle attribué à Jean-Paul II.

    Jean-Paul II sera béatifié le 1er mai, premier dimanche après Pâques, dont il fit le dimanche de la Miséricorde, lorsqu’il canonisa Faustine Kowalska en 2000.

    Le P. Lombardi a précisé que c’est Benoît XVI lui-même qui présidera la cérémonie, à la basilique Saint-Pierre.

  • Saint Hilaire

    Dieu le Fils Unique-Engendré, le Rédempteur des pécheurs, le Seigneur d’un Règne éternel, demande expressément d’être baptisé comme un pécheur. Ce ministère, le Baptiste veut y renoncer, connaissant Celui qui pour lui remettait plus que ses péchés. Celui-là (Jésus) accomplit cependant la justice de l’homme assumé en sa personne par le mystère du baptême : il ne repoussa pas le fait de devenir lui-même participant de notre péché, et, assumant en lui-même toute l’humiliation de la chair caduque, il entra dans le Jourdain mélangé à la foule des pécheurs. En eux tous, il fut mis à l’épreuve tandis qu’il les portait. Mais voyons comment « éprouvé », il fut « reconnu ». L’évangéliste dit en effet : Ayant été baptisé, Jésus aussitôt remonta de l’eau. Et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici qu’une voix venue des cieux disait : ’Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je me complais’ (Mt 3, 16-17). La reconnaissance suit tout de suite la mise à l’épreuve ; après l’humilité qui l’avait mis en état d’épreuve, la voix paternelle le désigne comme le Fils bien-aimé. La mise à l’épreuve est telle qu’aussitôt suit la reconnaissance. Il va au désert, est soumis à la tentation du diable ; par lui, il est emmené tantôt au pinacle du Temple, tantôt il souffre d’être transporté sur une haute montagne. C’est pourquoi il se livre de lui-même à l’affront d’un si lourd outrage, en demeurant au désert, en étant le jouet d’une condition de tentation, pouvant être élevé sur le Temple ou sur la montagne.
    Mais il ne quitte pas la mise à l’épreuve des tentations et n’abandonne pas le témoignage de Celui qui connaît. En effet, l’Écriture dit : Alors le diable le quitta, et voici que des anges le servaient (Mt 4, 11). L’homme est tenté, l’homme est porté de lieu en lieu ; mais après cela, les anges le servent. Il est reconnu par la mise à l’épreuve ; par la reconnaissance, il est digne du ministère des anges. Mais toutes les fois qu’il est mis à l’épreuve en ces diverses circonstances, chaque fois, il se fait reconnaître (pour ce qu’il est). Pierre a eu en horreur la Passion : il ne supportait pas le scandale de la croix vécu par amour et ne se maintenait pas dans la reconnaissance de la divinité pourtant déjà confessée (cf. Mt 16, 23). Mais parce que le Seigneur l’appela Satan à cause de son infidélité eu égard à la croix, peu de temps après, alors qu’il fut établi dans l’état constitutif de sa gloire sur la montagne, il se fit reconnaître par cette voix du Père qui disait : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je me complais ; écoutez-le (Mt 17, 5). La « reconnaissance » par la voix du Père suit la mise à l’épreuve dont la tentation de l’Apôtre était la cause.

    Saint Hilaire, commentaire du psaume 138, verset 1.