Les 11 ministres du Hezbollah (ou assimilés) ont démissionné (au moment même où le Premier ministre Saad Hariri était reçu à Washington par Barack Obama).
Le Hezbollah avait lancé un ultimatum de « quelques heures », hier, pour que le gouvernement prenne une décision sur (c’est-à-dire contre) le Tribunal spécial pour le Liban qui doit juger l’affaire de l’assassinat de Rafic Hariri.
Selon la Constitution, il n’y a plus de gouvernement si plus d'un tiers de ses ministres démissionnent. Or il y avait 30 ministres. Il n’y a donc plus de gouvernement libanais. Comme en 2006, où l’on avait ensuite frôlé la guerre civile.