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  • La laïcité selon Alain Juppé

    "Laïcité, cela veut dire que le politique a la primauté sur le religieux." (Alain Juppé, hier, à Sud Radio).

    C’est la négation de 2.000 ans de christianisme. Au lieu de distinguer les plans, on les fusionne pour n’en faire qu’un seul où règne le politique. C’est une définition du totalitarisme : celui du laïcisme.

  • La CRCF : ce n’était pas une blague

    Le 24 novembre dernier, des « responsables » protestants, juifs, orthodoxes, musulmans, catholiques, et bouddhiste (dans cet ordre-là) signaient un communiqué annonçant la constitution d’une « Conférence des responsables de culte en France » (CRCF).

    Depuis lors, il n’y a eu AUCUN évêque pour dénoncer cette ignominie où ils sont tous engagés dans la mesure où les « responsables » catholiques sont le « Cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des Évêques de France et Mgr Laurent Ulrich, vice-président de la Conférence des Évêques de France ».

    Comme d’autre part PERSONNE* n’a commenté cette forfaiture, on aurait pu croire que c’était sans lendemain. Que nenni. Hier 6 janvier, ce jour qui est pour les chrétiens la fête de l’Epiphanie, la CRCF a pondu un communiqué condamnant les attentats de Bagdad et d’Alexandrie sous le titre : « Nul ne peut se prévaloir des religions pour légitimer des violences ». Sic. Nul, au singulier, ne peut se prévaloir des religions, au pluriel, nous disent les responsables, au pluriel, de culte, au singulier.

    Un nouveau crachat sur la face de la Sainte Eglise.

    * En dehors de moi-même, ici mais surtout dans Daoudal Hebdo N° 106 (article reproduit par Perepiscopus), et de Jean Madiran qui a rebondi dans Présent.

  • Le sens du temps de Noël

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI, mercredi :

    Il faut racheter ce Temps de Noël d'un revêtement trop moraliste et sentimental. La célébration de Noël ne nous propose pas seulement des exemples à imiter, tels que l'humilité et la pauvreté du Seigneur, sa bienveillance et son amour envers les hommes ; mais elle est plutôt l'invitation à nous laisser transformer totalement par Celui qui est entré dans notre chair. Saint Léon le Grand s'exclame: « le fils de Dieu... s'est uni à nous et nous a unis à lui de manière à ce que l'abaissement de Dieu jusqu'à la condition humaine devienne une élévation de l'homme jusqu'à la hauteur de Dieu » (Sermon sur le Noël du Seigneur 27, 2). La manifestation de Dieu a pour objectif notre participation à la vie divine, à la réalisation en nous du mystère de son incarnation. Ce mystère est l'accomplissement de la vocation de l'homme.

  • Tria sunt munera

    « Une solennité aussi importante que celle de l'Epiphanie ne pouvait manquer d'être décorée d'une Octave », écrivait Dom Guéranger. Elle fut pourtant supprimée en 1955. Mais remplacée par un étrange « temps de l’Epiphanie » (supprimé par Paul VI).

    La « forme extraordinaire » garde donc le « temps de l’Epiphanie », dont la liturgie continue de célébrer le mystère jusqu’au 13 janvier…

    D’où ce répons des matines :

    R. Tria sunt munera pretiosa, quae obtulerunt Magi Domino in die ista, et habent in se divina mysteria: * In auro, ut ostendatur Regis potentia: in thure, Sacerdotem magnum considera: et in myrrha, Dominicam sepulturam.
    V. Salutis nostrae auctorem Magi venerati sunt in cunabulis, et de thesauris suis mysticas ei munerum species obtulerunt.
    R. In auro, ut ostendatur Regis potentia: in thure, Sacerdotem magnum considera: et in myrrha, Dominicam sepulturam.

    Ce sont trois précieux présents que les Mages ont offert au Seigneur ce jour-là, et ils ont en eux des mystères divins : dans l'or, pour montrer le pouvoir du Roi ; dans l'encens, considère le grand prêtre ; et dans la myrrhe, la sépulture du Seigneur. Les Mages ont vénéré l'auteur de notre salut dans son berceau, et ils lui ont offert, de leurs trésors, des objets porteurs du mystère.

  • Daoudal Hebdo N° 109

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    Daoudal Hebdo N° 109

     

    Dans ce numéro

     Pages 2 & 3
    L’affaire A B et C contre Irlande

     Pages 4 & 5
    La dictature de l’évolutionnisme athée aux Etats-Unis

     Page 6
    Le jihad poétique du musulman modéré
    23 coptes assassinés

     Page 7
    Un virage au Québec ?
    Nulle contrainte…

     Page 8
    Le pape et les signes des temps
    Dimanche prochain…

    Daoudal Hebdo, BP 16023, 56160 Guémené-sur-Scorff

    abonnement un an 180 € (papier), 100 € (par courriel)
    Abonnement 6 mois noir et blanc : 70 €

    Spécimen gratuit sur simple demande

  • Epiphanie

     

    Giotto,+Epiphany.jpg

    (Giotto)

     

  • Fadela Amara recasée

    L'ancienne secrétaire d'Etat à la Ville Fadela Amara a été nommée mercredi en conseil des ministres inspectrice générale des affaires sociales (IGAS).

    Normalement, pour faire partie de cet aréopage très fermé, il faut être sorti de l’ENA dans le premier quart du classement, ou avoir gravi les échelons de l’institution.

    Mais Fadela Amara est nommée « au tour extérieur ». C’est bien pratique pour recaser les anciens ministres.

  • Les islamistes radicaux sont une toute petite minorité

    Tel est le dogme de la pensée unique, qu’on nous répète sur tous les tons. C’est le cas en France comme partout ailleurs, y compris dans les pays musulmans. Dont le Pakistan.

    Ah bon.

    En une du quotidien Jang, on peut lire à propos de l’assassinat du gouverneur du Penjab :

    « Il ne devrait y avoir ni funérailles pour Salman Taseer, ni condamnation pour sa mort. » Et la raison que l’on connaît : « Un partisan du blasphème est également un blasphémateur. » Partisan du blasphème, parce qu'il jugeait Asia Bibi innocente et parce qu'il souhaitait une modification de la loi sur le blasphème...

    Jang n’est pas une feuille confidentielle cataloguée comme islamiste radicale. C’est le premier quotidien pakistanais, il tire à 800.000 exemplaires.

  • C’est un malin, El Hassan El Alaoui Talibi

    La Croix a publié un article intitulé « Les prisons face au risque de l’islamisation ». Rien de nouveau. Sauf que La Croix reconnaît ouvertement l’islamisation des prisons, et la radicalisation de cette islamisation, surtout quand les musulmans sont majoritaires.

    Que faire face à ce phénomène ? La Croix donne, in fine, la réponse de l’aumônier national musulman des prisons, El Hassan El Alaoui Talibi. C’est très simple : il faut multiplier les aumôniers musulmans…

    Afin de « diffuser ainsi un discours modéré et humaniste », ajoute-t-il sans rire.

  • Intégration et identité nationale

    Le Monde a publié un sondage selon lequel 42% des Français (40% des Allemands) interrogés considèrent les musulmans "plutôt comme une menace", et 22% (24% des Allemands) comme "un facteur d'enrichissement culturel".

    Plus intéressante encore est la réponse à une autre question du sondage. Pour 68% des Français (et 75% des Allemands), les musulmans sont "pas du tout" ou "plutôt pas intégrés".

    Autrement dit, seule une petite minorité de Français (et encore plus petite chez les Allemands) considère que les musulmans sont intégrés, malgré la propagande incessante qui veut nous faire croire le contraire, non sans certaines raisons objectives (la grande majorité d’entre eux participe à la vie économique, culturelle, associative, etc., du pays, et un très grand nombre d’entre eux sont de nationalité française).

    C’est que les musulmans, par leur religion et les manifestations de cette religion, sont toujours perçus comme étrangers. Malgré la propagande massive, les Français voient l’islam comme étranger à l’identité française. Peut-être ressentent-ils aussi confusément (malgré la propagande, encore une fois) que l’islam n’est pas une religion comme les autres…