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  • Prendre sa croix

    Extrait de l’allocution de Benoît XVI, avant l’Angélus d’hier.

    Saint Maxime le Confesseur fait observer que « le signe distinctif du pouvoir de notre Seigneur Jésus Christ est la croix, qu'il a portée sur ses épaules ». En effet, « il disait à tous : 'Celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive' ». Prendre sa croix signifie s'engager à vaincre le péché qui entrave le chemin vers Dieu, accueillir chaque jour la volonté du Seigneur, faire grandir sa foi surtout face aux problèmes, aux difficultés, à la souffrance. La sainte carmélite Edith Stein nous en a donné un témoignage en temps de persécution. Voici ce qu'elle écrivait du Carmel de Cologne en 1938 : « Aujourd'hui je comprends... ce que signifie être épouse du Seigneur sous le signe de la croix, même si on ne le comprendra jamais complètement puisqu'il s'agit d'un mystère... plus il fait sombre autour de nous plus nous devons ouvrir notre coeur à la lumière qui vient d'en haut. » A notre époque aussi, ils sont nombreux les chrétiens à travers le monde qui prennent chaque jour leur croix, que ce soit celle des épreuves quotidiennes ou celle qui a été provoquée par la barbarie humaine et qui exige parfois le courage du sacrifice extrême. Que le Seigneur nous donne, à chacun, de toujours remettre notre solide espérance en Lui, avec la certitude qu'en le suivant en portant notre croix, nous parviendrons avec Lui à la lumière de la résurrection.

  • Saint Louis de Gonzague

    On raconte que pendant le noviciat de saint Louis de Gonzague, alors que les novices occupaient une récréation à jouer à la balle, on leur dit soudainement : « Que feriez-vous si l'on vous apprenait que vous allez mourir dans quelques minutes ? » L'un répondit : « Je courrais à la chapelle m'agenouiller devant le Saint Sacrement », un autre : « Je réciterais le chapelet ». Un autre encore : « Je courrais trouver mon confesseur ». Et saint Louis de Gonzague répondit : « Je continuerais à jouer à la balle. » A l'heure où c'est la volonté de Dieu qu'on joue à la balle, on prie et on se sanctifie en jouant à la balle par amour de Dieu. C'est ainsi que la vie entière peut être une prière.

    (Jean Daujat, Vivre le christianisme)

  • 4e dimanche après la Pentecôte

    Au VIIe siècle, à Rome, la fête des Apôtres, le 29 juin, était un des pôles de l’année liturgique. Il y avait des dimanches « ante natale apostolorum » et des dimanches « post natale apostolorum ». L’évangile de la pêche miraculeuse en saint Luc était celui du 2e dimanche « avant la naissance au ciel des apôtres », explique le bienheureux cardinal Schuster qui commente :

    « La narration évangélique de la pêche miraculeuse de saint Pierre prépare l’âme des fidèles à célébrer le natale de celui qui fut choisi pour prendre tous les hommes dans son filet évangélique. Les Apôtres aident, mais Pierre est celui qui jette le filet dans la mer et accomplit la pêche prodigieuse ; cela indique que, dans l’Église, le centre de l’autorité réside dans le Pontife romain, dont les évêques et le clergé sont les coopérateurs et les auxiliaires soumis, pour le sublime ministère du salut du monde. »

  • Villepin crée son parti

    Dominique de Villepin a lancé sont mouvement « République solidaire », dont il « prend la présidence » (sic).

    Pour ceux que ça intéresse, il y a une grande dépêche de l’AFP.

  • Sainte Julienne Falconieri

    Deux jours dans la semaine, le Pain des anges était sa seule nourriture. Le samedi, elle ne prenait que du pain et de l'eau, et les quatre autres jours elle se contentait d'aliments grossiers en petite quantité. Cette dureté de vie la fit tomber dans un mal d'estomac, qui, s'aggravant, la réduisit à l'extrémité lorsqu'elle était dans sa soixante-dixième année. Elle supporta d'un visage gai et d'une âme ferme les souffrances de cette longue maladie ; sa seule plainte était que, ne pouvant prendre et retenir aucune nourriture, le respect dû au divin Sacrement la tenait éloignée de la table eucharistique. Dans son angoisse, elle pria le prêtre qu'au moins il voulût bien apporter ce pain sacré que sa bouche ne pouvait recevoir, et l'approcher de sa poitrine. Le prêtre se rendit à ses instances, et, prodige ! au même moment le pain sacré disparut, et Julienne expira, le visage serein et souriant. On comprit le miracle, lorsque le corps de la vierge dut être disposé selon l'usage pour la sépulture : on trouva en effet, au côté gauche de la poitrine, imprimée sur la chair comme par un sceau la forme d'une hostie représentant l'image de Jésus crucifié. La renommée de ce prodige et de ses autres miracles lui attira la vénération, non seulement de Florence, mais de tout l'univers chrétien ; pendant près de quatre siècles entiers elle s’accrut de telle sorte, qu'enfin Benoit XIII ordonna qu'on en fit l'Office propre au jour de sa fête dans tout l'Ordre des Servites de la Bienheureuse Vierge Marie. Sa gloire éclatant de jour en jour par des miracles nouveaux, Clément XII, le munifique protecteur du même Ordre, inscrivit Julienne au catalogue des saintes Vierges.

    (bréviaire)

  • La Turquie a un problème…

    La Cour européenne des droits de l’homme condamne la Turquie à restituer au Patriarcat œcuménique de Constantinople « un terrain d'une superficie de 23.255 m2, sis au sommet de la colline principale de l'île de Büyükada (Istanbul), sur lequel se dressent un bâtiment principal de cinq étages, initialement destiné à être utilisé comme hôtel, et un bâtiment annexe de deux étages. Le bâtiment principal, construit de 1898 à 1900, constitue l'un des plus vieux et vastes palais en bois d'Europe, d'une valeur culturelle, architecturale et historique unique, et ayant hébergé plus de 3 000 orphelins grecs ».

    La Turquie est en outre condamnée à verser au patriarcat 6.000 euros pour dommage moral, et 20.000 euros pour frais et dépens.

    Problème : l’Etat turc ne connaît pas de « Patriarcat œcuménique du Constantinople ». Autrement dit, il n’est pas seulement obligé de restituer son bien au patriarcat, il est également, et d’abord, obligé de reconnaître juridiquement l’existence du patriarcat. Affaire à suivre…

    (via le Forum catholique)

  • La résistance passe au jus de fruit

    Les organisateurs de l’apéro géant saucisson pinard interdit appellent à une manifestation place de l’Etoile, ce même 18 juin, au cours de laquelle aura lieu la conférence de presse où ils entendent « rappeler solennellement qu'aucun lieu public* en France ne doit être régi par des lois religieuses ».

    On peut toujours apporter du saucisson, mais pas de pinard, ni aucune autre boisson alcoolisée. La boisson conseillée est le… jus de raisin…

    * Rappel de la définition de la Cour de cassation : un lieu public est « un lieu accessible à tous sans autorisation spéciale de quiconque que l'accès en soit permanent ou subordonné à certaines conditions heures ou causes déterminées ». Même la loi de 1905, et même ses interprètes les plus fanatiques, n’ont jamais prétendu interdire l’expression de la religion dans tous les lieux publics.

  • L’école catholique soumise au laïcisme

    La FCPE de la région Centre a demandé dans une lettre au recteur de l'académie d'Orléans-Tours de veiller au respect de la loi sur la laïcité dans l'organisation des examens 2010, et de veiller notamment à l'absence de crucifix sur les murs des salles accueillant les candidats.

    Interrogé par l'AFP, le rectorat a fait savoir qu'il avait "pris les initiatives nécessaires pour que le principe de laïcité soit de rigueur" pendant les examens 2010.

    Le recteur "a demandé à ce que les signes religieux ostentatoires ne soient pas visibles par les candidats dans les salles d'examen", a affirmé la directrice adjointe de cabinet, Aude Pinczon du Sel.

    Ainsi est donc appliquée la consigne « rappelée » par Luc Chatel le 4 mai dernier en réponse à une question du député Christian Bataille : « Les épreuves écrites comme les épreuves orales doivent se dérouler dans des salles où aucun signe religieux extérieur ostentatoire ne doit être mis en avant. »

    Or, selon le Service interacadémique des examens et concours (SIEC), la loi sur les symboles religieux à l'école ne s'applique pas aux centres d'examen. Et le SIEC avait fait respecter cette règle l’an dernier.

    En retirant les crucifix dans le silence le plus honteux, les écoles catholiques renient le Christ et en outre appliquent une consigne illégale…

  • Parfaite dhimmitude

    Le Conseil pastoral de la paroisse Saint Bernard de la Chapelle, à Paris (XVIIIe), "condamne fermement" l'invitation à un apéro saucisson-pinard, jugeant que cette initiative est "génératrice de tensions et de discriminations", dans un communiqué diffusé jeudi.

    "En tant que chrétiens, nous nous inscrivons en faux contre l'idée selon laquelle le quartier (de la Goutte d'Or) serait en proie à une islamisation plus ou moins rampante", écrivent les membres du conseil pastoral.

    Ils disent "ne pas rencontrer de difficultés à vivre leur foi chrétienne" et assurent que "la présence d'une forte communauté musulmane n'est pas source de tensions , mais d'enrichissement mutuel et d'ouverture aux autres".

    "Nous n'ignorons pas les dificultés de vie au quotidien à la Goutte d'Or que certains des membres de notre paroisse éprouvent, mais nous refusons de les attribuer à telle ou telle religion, à telle ou telle communauté", disent-ils encore.

    On croirait un communiqué de chrétiens d’un pays musulman obligés de prendre une telle position pour éviter une persécution des autorités.

  • “Veilleurs dans la nuit” à nouveau primé

    Le film “Veilleurs dans la nuit  — Une journée monastique à l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux”, réalisé par Eddy Vicken et Yvon Bertorello, a reçu le Prix du meilleur documentaire au Festival International du Film Catholique “Mirabile Dictu” qui s’est tenu à Rome du 7 au 11 juin 2010 sous le patronage du Conseil Pontifical pour la Culture.

    En février 2010 il avait déjà reçu le “Laurier Première Œuvre — Prix Marcel-Jullian” décerné par le Club Audiovisuel de Paris, Prix qui avait été remis par le Nonce Apostolique en France, Mgr Luigi Ventura.

    “Veilleurs dans la nuit” sera diffusé à nouveau sur la chaîne française KTO à cinq reprises dans la semaine du 20 au 25 juin.

    Ce film de 52 minutes, disponible en DVD, suit la vie de prière et de travail des moines bénédictins, rythmée par les différents offices de la journée chantés en grégorien. Un cadre magnifique au cœur de la Provence, des images rares et superbes, mises en valeur par la voix intense de Michael Lonsdale.

    Bande annonce et vente en ligne sur le site de l’abbaye.