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  • Une nouvelle église à Courbevoie

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    Oui, c’est cette espèce de grand transformateur. Elle sera consacrée dimanche par l’évêque de Nanterre.

    (via Perepiscopus)

  • Saint Ephrem

    À ton trésor, mon Seigneur, laisse-nous puiser,
    Au trésor de tes Écritures,
    Les noms des justes d'autrefois
    Impatients de voir ta venue.

    Seth qui prit la place d'Abel
    Visait le Fils mis à mort,
    Pour que par sa mort s'émoussât le glaive
    Que Caïn introduisit dans la création.

    Noé vit les fils d'Élohim,
    Les chastes s'adonner soudain à la débauche.
    Il attendit le Fils chaste
    Par qui deviennent chastes les impudiques.

    Les deux frères qui recouvrirent Noé,
    Visaient le Fils unique de dieu,
    Pour qu'il vînt cacher la nudité
    D'Adam, par son orgueil enivré.

    Sem et Japhet si miséricordieux
    Attendirent le Fils miséricordieux
    Pour qu'il vînt libérer Canaan
    De l'esclavage du péché.

    Melkisédech l'attendit :
    (Comme son) lieutenant il fixait ses regards
    Pour voir le Seigneur du Sacerdoce
    Dont l'hysope lave les créatures.

    Loth vit que les gens de Sodome
    Avaient renversé l'ordre de la nature ;
    Il se tourna vers le Maître des natures,
    Dispensateur d'une chasteté qui dépasse la nature.

    Aaron l'attendit, lui qui vit
    Que son bâton avait englouti les serpents :
    Sa croix engloutirait le dragon
    Qui avait englouti Adam et Ève.

    Moïse regarda le serpent fixé à la hampe
    Qui guérit les morsures des vipères ;
    Il attendit de voir Celui qui guérit
    La blessure infligée par le serpent primordial.

    Moïse vit qu'il était seul
    À bénéficier de la splendeur de Dieu ;
    Il attendit Celui qui viendrait multiplier
    Par sa doctrine les divinisés.

    Caleb l'explorateur revint,
    Portant la grappe sur une perche ;
    Il attendit de voir le grappillon
    Don le vin console la création.

    Josué, fils de Nun, attendit
    Pour présenter la puissance de son nom ;
    Si, grâce à son nom, il a été à ce point exalté,
    Combien plus le sera-t-il par sa naissance !

    Ce Josué qui cueillit encore
    Et rapporta avec lui des fruits (de la terre)
    Attendit l'arbre de vie
    Pour goûter de son fruit qui à tous donne vie.

    Rahab se tourna vers Lui :
    Si le cordon écarlate
    En symbole la sauva de la colère,
    En symbole elle goûta la réalité.

    Élie ardemment le désira
    Et sans voir le Fils sur terre,
    Il crut, et toujours plus se purifia
    Pour monter le voir au ciel.

    Moïse et Élie se tournèrent vers lui :
    Le doux s'élevant des profondeurs,
    Le jaloux descendant des hauteurs ;
    Et ils virent le Fils au milieu d'eux.

    Ils représentèrent le mystère de sa venue :
    Moïse fut le type des morts,
    Élie, le type des vivants
    Qui voleront à sa rencontre lors de sa venue.

    À cause de la mort que les morts ont goûtée,
    Il fera d'eux les premiers ;
    Quand aux autres, non ensevelis encore,
    À la fin, à sa rencontrre, ils seront enlevés.

    Qui pourrait faire pour moi le compte
    Des justes qui ont attendu le Fils ?
    Leur nombre ne peut être évalué
    Par notre bouche défaillante.

    (Extrait de l'Hymne 1 sur la Nativité)

  • L'islam bosniaque, c'est l'islam

    Selon le quotidien Dnevni List, plusieurs participants musulmans à un débat qui a eu lieu lundi dans la municipalité de la vieille-ville de Sarajevo se sont opposés à ce qu'une sculpture représentant Jean Paul II soit érigée devant la cathédrale de la ville.

    Le journal affirme qu'un imam a qualifié la sculpture de "provocation", alors qu'un autre participant au débat a menacé de la détruire.

    "C'est incompréhensible qu'un monument dédié au pape Jean Paul II puisse gêner quelqu'un, après tout ce qu'il a fait pour l'Eglise catholique (en Bosnie) et pour tous les citoyens de la Bosnie-Herzégovine", a déclaré Franjo Topic, président de la plus importante association culturelle des Croates (catholiques) de Bosnie, Napredak, cité par l'édition en ligne de Dnevni List.

    "Je rappelle que Jean Paul II a parlé (publiquement) 263 fois de la Bosnie (...) C'est une attaque contre l'Eglise catholique et notamment contre la cohabitation et la multiethnicité de Sarajevo dont tout le monde se vante ici", a-t-il ajouté.

    M. Topic s'est toutefois dit "convaincu" que la "majorité" des citoyens de Sarajevo sont "favorables" à la construction du monument.

    Les autorités municipales ont autorisé en 2007 la réalisation de la sculpture représentant le pape polonais, décédé en 2005, et le dernier débat devait être consacré uniquement à son emplacement.

    (AFP)

    Qu'en pense Riposte laïque ?

  • Et voilà

    Les organisateurs de l'apéro géant saucisson pinard (Riposte laïque - Bloc identitaire - Résistance républicaine - Jeunes pour la France - Union gaulliste - Bivouac-ID) tiendront une conférence de presse place de l'Etoile demain 18 juin pour, notamment, « rappeler solennellement qu'aucun lieu public en France ne doit être régi par des lois religieuses ».

    Un lieu public est « un lieu accessible à tous sans autorisation spéciale de quiconque que l'accès en soit permanent ou subordonné à certaines conditions heures ou causes déterminées ».

    Les églises sont des lieux publics.

  • Le tramway fantôme

    Un tramway sans personne à bord a quitté de manière inopinée un dépôt de Prague, hier, et a parcouru environ un kilomètre sur ses rails, traversant une rue fréquentée et se dirigeant vers le centre-ville, tandis que son conducteur le pourchassait à vélo. Les autorités ont dû couper l'électricité pour interrompre sa course.

  • Le grand retour du laïcisme suisse

    Le Parti radical suisse a déposé un projet de loi visant à interdire le port de «costume religieux» dans l'espace public. L'expression vise autant «la soutane que la tenue des rabbins et la burqa», précise le député radical Jean Romain, fer de lance du projet.

    Genève avait édicté en 1875 une loi interdisant le port «de tout costume ecclésiastique ou appartenant à un ordre religieux». Elle est toujours théoriquement en vigueur, mais n'est plus appliquée depuis longtemps. Il convient aujourd'hui de la remettre au goût du jour en l'appliquant à toutes les religions, disent les radicaux.

    Titre de l'article du Temps: "Pour interdire la burqa, les radicaux visent la soutane."

  • Saint Thomas d'Aquin et la loi morale naturelle

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI, hier.

    Une application importante de cette relation entre la nature et la Grâce se retrouve dans la théologie morale de saint Thomas d'Aquin, qui apparaît d'une grande actualité. Au centre de son enseignement dans ce domaine, il place la loi nouvelle, qui est la loi de l'Esprit Saint. Avec un regard profondément évangélique, il insiste sur le fait que cette loi est la Grâce de l'Esprit Saint donnée à tous ceux qui croient dans le Christ. A cette grâce s'unit l'enseignement écrit et oral des vérités doctrinales et morales, transmises par l'Église. Saint Thomas, en soulignant le rôle fondamental, dans la vie morale, de l'action de l'Esprit Saint, de la Grâce, dont jaillissent les vertus théologales et morales, fait comprendre que chaque chrétien peut atteindre les autres perspectives du « Sermon sur la montagne » s'il vit un rapport authentique de foi dans le Christ, s'il s'ouvre à l'action de son Saint Esprit. Mais - ajoute saint Thomas d'Aquin - « même si la grâce est plus efficace que la nature, la nature est plus essentielle pour l'homme » (Summa Theologiae, ia, q. 29. a. 3), c'est pourquoi, dans la perspective morale chrétienne, il existe une place pour la raison, qui est capable de discerner la loi morale naturelle. La raison peut la reconnaître en considérant ce qu'il est bon de faire et ce qu'il est bon d'éviter pour atteindre le bonheur qui tient au cœur de chacun, et qui impose également une responsabilité envers les autres, et donc, la recherche du bien commun. En d'autres termes, les vertus de l'homme, théologales et morales, sont enracinées dans la nature humaine. La Grâce divine accompagne, soutient et pousse l'engagement éthique, mais, en soi, selon saint Thomas, tous les hommes, croyants et non croyants, sont appelés à reconnaître les exigences de la nature humaine exprimées dans la loi naturelle et à s'inspirer d'elle dans la formulation des lois positives, c'est-à-dire de celles émanant des autorités civiles et politiques pour réglementer la coexistence humaine.

    Lorsque la loi naturelle et la responsabilité qu'elle implique sont niées, on ouvre de façon dramatique la voie au relativisme éthique sur le plan individuel et au totalitarisme de l'État sur le plan politique. La défense des droits universels de l'homme et l'affirmation de la valeur absolue de la dignité de la personne présupposent un fondement. Ce fondement n'est-il pas la loi naturelle, avec les valeurs non négociables qu'elle indique ? Le vénérable Jean-Paul II écrivait dans son encyclique Evangelium vitae des paroles qui demeurent d'une grande actualité ; « Pour l'avenir de la société et pour le développement d'une saine démocratie, il est donc urgent de redécouvrir l'existence de valeurs humaines et morales essentielles et originelles, qui découlent de la vérité même de l'être humain et qui expriment et protègent la dignité de la personne ; ce sont donc des valeurs qu'aucune personne, aucune majorité ni aucun État ne pourront jamais créer, modifier ou abolir, mais que l'on est tenu de reconnaître, respecter et promouvoir. »

  • Libérés des chaînes de l'individualisme

    Benoît XVI a inauguré le 15 juin, en la Basilique du Latran, le Congrès diocésain de Rome, centré sur l'Eucharistie dominicale et le témoignage de la charité.

    En nous nourrissant du Seigneur dans l'eucharistie, a dit notamment le Pape, "nous sommes libérés des chaînes de l'individualisme. Dans la communion avec lui nous devenons nous mêmes, une chose seule, son corps mystique. Ainsi les différences d'origine, de nationalité ou de profession sont-elles abolies, car nous nous retrouvons comme membres d'une seule grande famille des enfants de Dieu, dans laquelle chacun possède une grâce particulière au service de tous". Ensuite il a dit qu'en recevant le Christ, "l'amour de Dieu envahit nos cœurs et les change radicalement. Il nous rend capables de gestes qui, par la force du bien, peuvent changer la vie de ceux qui nous entourent... Pour le disciple de Jésus, témoigner de la charité n'est pas une démarche passagère mais ce qui configure la vie sous tous ces aspects". (VIS)

    Addendum. Zenit a traduit ce discours.

  • Daoudal Hebdo N° 86

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    Les législatives en « Belgique »

    Pages 3 à 5

    La nouvelle directive anti-discrimination est en rade...
    La Commission européenne et la préférence homosexuelle

    Page 6
    Quand la Turquie s'en va...

    Page 7
    Après les mosquées, les écoles, naturellement...

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    L' « ennemi » aurait aimé voir le sacerdoce disparaître
    Dimanche prochain...

  • Saint Grégoire Barbarigo

    Né à Venise, saint Grégoire Barbarigo fut évêque de Bergame, puis surtout évêque de Padoue. Il fut un modèle d'évêque dans la lignée du concile de Trente : il fonda le séminaire de Padoue et des écoles de catéchisme, et il fut la providence des pauvres. Il fut béatifié par Clément XIII en 1761. Jean XXIII, qui était de Bergame, avait une grande vénération pour le bienheureux Grégoire. Le 26 mai 1960, il le canonisa « par équipollence » et inscrivit sa fête dans le nouveau missel qu'il promulguait alors.

    La canonisation équipollente, c'est une expression qui paraît très technique. En fait, elle a « fait » la grande majorité des saints, avant qu'elle soit définie par Benoît XIV : il s'agit de l'inscription au catalogue des saints d'un personnage qui fait l'objet d'un culte ininterrompu, sans passer par un procès canonique. Depuis que les règles de la canonisation ont été définies, les canonisations équipollentes sont devenues rares. Toutefois, Pie XII l'a également utilisée, pour sainte Marguerite de Hongrie.

    Lors du 80e anniversaire de Jean XXIII, en 1961, il fut décidé de construire une église Saint-Grégoire Barbarigo à Rome, pour une nouvelle paroisse. L'église fut inaugurée par Paul VI en 1971. On peut se demander si le saint évêque en aurait apprécié l'architecture...

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