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  • Barroso : le gouvernement économique, c'est moi

    Ferme mise au point de José Manuel Barroso, hier au Parlement européen :

    « La Commission est le gouvernement économique de l'Europe. C'est la seule réponse compatible avec le traité qui soit possible dans le commerce, la concurrence et une grande partie des questions de surveillance budgétaire - cela revient à la Commission, et c'est quelque chose qui doit être rappelé de temps en temps à certains de nos gouvernements, parce qu'ils n'ont pas attentivement lu les traités, semble-t-il. »

  • Le "racisme" d'un député danois

    Le Parlement danois a décidé de lever l'immunité parlementaire d'un député d'un Parti du peuple danois (PPD), membre de la coalition au pouvoir), que le procureur du royaume a décidé de poursuivre en justice pour propos "racistes".

    Jesper Langballe avait évoqué, dans une chronique sur "la conception obscurantiste des femmes dans l'islam" et "l'islamisation de l'Europe", publiée en janvier, "les musulmans qui tuent leurs filles (dans les crimes d'honneur) et qui ferment les yeux sur leurs viols par leurs oncles".

    Le PPD, à l'exception du parlementaire incriminé, s'est abstenu, partagé, nous dit l'AFP, entre le souci de respecter la loi et son opposition à l'article sur le racisme qui, selon lui, porte atteinte à la liberté d'expression.

    En revanche, Jesper Langballe a voté en faveur de la levée de son immunité: il a l'intention de prouver la véracité de ses propos devant les tribunaux.

  • Au Centre Saint-Paul

    Crises de Sens - Programme.jpg

  • A propos de l'apéro géant saucisson-pinard

    Je n'ai pas dit un mot, jusqu'ici, de l'affaire de l'apéro géant saucisson-pinard de la Goutte d'Or. J'ai seulement répercuté, hier, le communiqué de Yann Baly, qui dit l'essentiel sur la dhimmitude des autorités. L'affaire aura eu le (grand) mérite de souligner cette situation* et de la porter à la connaissance du plus grand nombre, puisque les grands médias ont été contraints de se faire l'écho d'une initiative qui restait jusque-là confinée (si l'on peut dire) à internet.

    L'initiative est venue d'une habitante du quartier. Elle a été rapidement relayée, d'un côté par Riposte laïque, de l'autre par toute une nébuleuse « identitaire ». Certains se félicitent de cette convergence, voire de cette union, entre des laïcards forcenés de gauche et d'extrême gauche et des défenseurs de l'identité française catalogués d'extrême droite. Je crains de ne me reconnaître ni dans les uns ni dans les autres. Riposte laïque est tout aussi anticatholique qu'anti-islam, si ce n'est davantage. Sur la page d'accueil de son site, on ne voit pas une caricature de l'islam, on voit un photomontage montrant Benoît XVI élevant une chope de bière à la place du calice. Quant aux « identitaires » (au sens large), ils font peu de cas de l'identité chrétienne de la France. Et cela se voit quand ils font campagne pour qu'on aille manger du saucisson un vendredi.

    Enfin, ou plutôt d'abord, c'est le seul intitulé d'apéro géant qui m'est apparu comme irrecevable. J'ai longuement évoqué dans Daoudal Hebdo ce concept d'apéro géant, qui est la nouvelle forme prétendument « festive » de la décadence chez les jeunes. L'apéro géant consiste non pas à se réunir de façon conviviale autour d'un verre, mais simplement à être le plus nombreux possible en un lieu et en un moment donné pour boire le plus possible d'alcool. C'est le contraire même de la tradition française, y compris de la tradition de l'apéro.

    Ce n'est pas avec un ersatz de fête empoisonné par le mépris, voire la haine, du christianisme, et la dernière façon à la mode de « s'éclater », qu'on s'opposera à l'islam.

    * Elle est bien installée dans le quartier, comme en témoigne un texte qui vient d'être mis en ligne sur le nouveau site Enquête-Débat mais qui raconte une anecdote d'octobre 2009 :

    Les policiers ne sont jamais loin lors de la prière du vendredi. Je croise l'un de leurs véhicules à hauteur de la rue Doudeauville. A l'intérieur, trois agents de la Police nationale. Je leur fais part de mon problème : on m'interdit de circuler et de prendre des photos rue Myrha. Réponse des fonctionnaires de l'État : « Normal, c'est la prière du vendredi, la grande prière. En plus, vous êtes une femme. »

  • Rerum creator optime

    Rerum creator optime
    Rectorque noster, aspice;
    Nos a quiete noxia
    Mersos sopore libera.

    Te, sancte Christe, poscimus;
    Ignosce tu criminibus,
    Ad confitendum surgimus
    Morasque noctis rumpimus.

    Mentes manusque tollimus,
    Propheta sicut noctibus
    Nobis gerendum præcipit
    Paulusque gestis censuit.

    Vides malum quod gessimus;
    Occulta nostra pandimus,
    Preces gementes fundimus;
    Dimitte quod peccavimus.

    Præsta, Pater piissime,
    Patrique compar unice,
    Cum Spiritu Paraclito
    Regnans per omne sæculum.

    Dieu tout bon, Créateur sublime,
    Sur ceux que tu régis jette un œil paternel ;
    Vois dans quelles langueurs le sommeil les abîme,
    Et ne les abandonne à rien de criminel.

    Nous t'en conjurons, roi des anges,
    Bannis ce qui peut nuire, et lave ce qui nuit :
    Nous nous levons exprès pour chanter tes louanges,
    Et rompons en ton nom les chaînes de la nuit.

    Nous élevons les mains et l'âme,
    Suivant qu'un roi prophète a su nous l'ordonner :
    C'est ce que chaque nuit doit une sainte flamme,
    C'est l'exemple que Paul a pris soin de donner.

    Tu vois ce qui fait nos alarmes,
    Nous t'ouvrons de nos cœurs les plus secrets replis ;
    Ils poussent des sanglots, nos yeux fondent en larmes :
    Grâce, grâce au péché dont tu nous vois remplis !

    Daignez exaucer nos prières,
    Père incompréhensible, Homme-Dieu Jésus-Christ,
    Qui régnez l'un et l'autre au séjour des lumières,
    Où sans fin avec vous règne le Saint-Esprit.

    (Hymne des matines du mercredi, traduction-adaptation Pierre Corneille.)

  • Le Bloody Sunday 38 ans plus tard

    L'action des soldats britanniques au cours du "Bloody Sunday", qui désigne la mort de 14 catholiques dans la répression le 30 janvier 1972 d'une manifestation à Derry (Irlande du Nord), n'était "ni justifiée ni justifiable", a déclaré le Premier ministre David Cameron devant la chambre des Communes en annonçant les conclusions de l'enquête publique.

    La responsabilité du drame incombe aux soldats qui "ont perdu le contrôle d'eux-mêmes", a expliqué M. Cameron. "Au nom du pays, je suis profondément, profondément désolé." "Ce qui s'est passé n'aurait jamais dû se passer." "Je n'ai jamais eu pour intention de remettre en question le comportement de nos soldats", mais les conclusions du rapport sont "absolument claires". "Il n'y a aucun doute, aucune équivoque, aucune ambiguïté."

    On le savait depuis 38 ans, mais mieux vaut tard que jamais...

  • Ouarf !

    La chambre d'hôtel retenue pour la secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade en Afrique du Sud était plus chère que celles des joueurs de l'équipe de France de football qu'elle a pourtant appelés "à la décence en temps de crise", révèle le Canard enchaîné à paraître mercredi.

    Selon l'hebdomadaire satirique, la benjamine du gouvernement avait prévu de passer deux nuits dans un hôtel cinq étoiles de Georgetown, où une "junior suite" à 667 euros par jour avait été réservée pour elle et cinq autres chambres à 340 euros pour des membres de son cabinet.

    Après avoir reproché aux Bleus "le clinquant" de leur hôtel - où la fédération de football paie 589 euros la chambre double par joueur -, elle a voulu annuler la réservation mais le ministère de la Santé avait déjà payé la facture qui ne pourra pas être remboursée, affirme le journal.

    Toujours selon Le Canard enchaîné, Rama Yade a passé finalement deux nuits dans la résidence du consul de France et une troisième nuit dans une chambre d'hôte à 120 euros. L'hebdomadaire estime que le séjour en Afrique du Sud de la secrétaire d'Etat a coûté au minimum 45.000 euros, dont 37.000 euros en billets d'avion en classe affaire sur Air France pour elle et ses collaborateurs.

    (AFP)

  • La Préfecture de police de Paris applique la charia dans le XVIIIe

    Communiqué de Chrétienté-Solidarité

    On vient d'apprendre que, comme cela était prévisible, les autorités de la République française, anciennement laïque, ont décidé d'interdire l'apéro "saucisson-pinard" prévu ce vendredi dans le quartier de la Goutte d'Or.

    La Préfecture motive son interdiction en raison "du lieu, du jour et de l'horaire retenu".

    Il y a donc bel et bien en France, un lieu (un quartier fortement islamisé), un jour (le vendredi, jour de la grande prière musulmane) et une heure (le match Angleterre-Algérie) où l'on ne peut pas pour ces raisons manger du saucisson et boire du vin !

    Comme nous le prévoyions hier, la République vient de reconnaître officiellement une enclave musulmane en France, où la charia s'applique au détriment des traditions françaises.

    Les Français doivent le savoir et en prendre acte.

    Yann Baly

    Secrétaire général de Chrétienté-Solidarité

  • Abdoulaye Wade et la Grande mosquée de Marseille

    L'Agence de presse sénégalaise (APS) - via F. Desouche - nous apprend que le président Abdoulaye Wade a offert une somme de plus de 32 millions de FCFA (50.000 €) en guise de contribution à la construction de la Grande mosquée de Marseille. La remise du chèque a eu lieu en marge du sommet France-Afrique qui s'est tenu récemment à Nice. Abdoulaye Wade a souligné que que son geste consiste à ''soutenir les efforts faits en direction de l'Islam".

    On trouve ce surprenant commentaire sur Al Kanz, site dédié au commerce halal :

    Alors que le financement des mosquées par des pays étrangers a longtemps été décrié, le président sénégalais Abdoulaye Wade vient d'offrir à la future mosquée de Marseille un peu plus de 32 millions de FCFA (soit environ 50 000 euros). La somme est modique au regard du coût pharaonique du projet - cette mosquée-cathédrale devrait coûter les 22 millions d'euros (HT ou TTC ?) -, mais le geste est fortement symbolique. Voire assez dérangeant.

    Entendons-nous : il ne s'agirait pas de blâmer ce geste généreux et louable de la part du Sénégal. Néanmoins, on ne peut s'empêcher 1) de penser que cet argent aurait peut-être été plus utile au Sénégal, pays en proie à quelques difficultés, 2) de se demander quand est-ce que les musulmans de France vont enfin prendre des initiatives pour se prendre en main et porter eux-mêmes sans l'aide de personne (ni pays étrangers, ni maires aux intentions douteuses), 3) de s'interroger sur le gigantisme de ces mosquées-cathédrales, dont les musulmans n'ont pas besoin.

  • Saints Guy, Modeste et Crescence

    Vit (Guy) fut baptisé tout enfant à l'insu de son père qui, lorsqu'il l'eut appris, n'omit rien pour détacher son fils de la religion chrétienne. L'enfant demeurant inébranlable, il le livra au juge Valérien pour être battu de verges ;  mais ce fut en vain, et on le rendit à son père. Pendant que celui-ci songe à trouver de plus graves châtiments, Vit, averti par un ange, gagne un autre pays avec Modeste et Crescence qui l'avaient élevé. Là, sa sainteté acquit une telle renommée qu'elle parvint jusqu'à Dioclétien. L'empereur avait un fils tourmenté par le démon ; il fit venir le saint pour l'en délivrer ; mais cette délivrance une fois obtenue, le prince ingrat tenta d'amener par l'offre des plus grandes récompenses le libérateur de son fils au culte des faux dieux, et ne pouvant y réussir, il le fit jeter en prison chargé de chaînes, avec Modeste et Crescence.

    Mais leur constance n'en fut qu'augmentée. L'empereur ordonne alors qu'on les plonge dans une chaudière remplie de plomb fondu, de poix et de résine embrasée ; mais , comme les trois enfants hébreux, ils y chantent des hymnes au Seigneur. On les retire, on les jette à un lion, qui se prosterne et lèche leurs pieds. La foule est ébranlée par ce miracle ; enflammé de colère, Dioclétien les fait étendre sur le chevalet, où leurs membres sont mis en pièces et leurs os rompus. Au même moment se produisirent des tonnerres, des éclairs et de grands tremblements de terre qui renversèrent les temples des dieux et tuèrent beaucoup de monde. Une femme noble, appelée Florence, recueillit les restes des martyrs et les ensevelit honorablement avec des parfums.

    (Bréviaire)