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Sainte Julienne Falconieri

Deux jours dans la semaine, le Pain des anges était sa seule nourriture. Le samedi, elle ne prenait que du pain et de l'eau, et les quatre autres jours elle se contentait d'aliments grossiers en petite quantité. Cette dureté de vie la fit tomber dans un mal d'estomac, qui, s'aggravant, la réduisit à l'extrémité lorsqu'elle était dans sa soixante-dixième année. Elle supporta d'un visage gai et d'une âme ferme les souffrances de cette longue maladie ; sa seule plainte était que, ne pouvant prendre et retenir aucune nourriture, le respect dû au divin Sacrement la tenait éloignée de la table eucharistique. Dans son angoisse, elle pria le prêtre qu'au moins il voulût bien apporter ce pain sacré que sa bouche ne pouvait recevoir, et l'approcher de sa poitrine. Le prêtre se rendit à ses instances, et, prodige ! au même moment le pain sacré disparut, et Julienne expira, le visage serein et souriant. On comprit le miracle, lorsque le corps de la vierge dut être disposé selon l'usage pour la sépulture : on trouva en effet, au côté gauche de la poitrine, imprimée sur la chair comme par un sceau la forme d'une hostie représentant l'image de Jésus crucifié. La renommée de ce prodige et de ses autres miracles lui attira la vénération, non seulement de Florence, mais de tout l'univers chrétien ; pendant près de quatre siècles entiers elle s’accrut de telle sorte, qu'enfin Benoit XIII ordonna qu'on en fit l'Office propre au jour de sa fête dans tout l'Ordre des Servites de la Bienheureuse Vierge Marie. Sa gloire éclatant de jour en jour par des miracles nouveaux, Clément XII, le munifique protecteur du même Ordre, inscrivit Julienne au catalogue des saintes Vierges.

(bréviaire)

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