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  • « DIEU EST MORT »

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    Dans la nuit de mercredi à jeudi, des individus ont inscrit en grosses lettres « Dieu est mort » sur la falaise surplombant l’abbaye Saint-Maurice d’Agaune.

    « On ne peut pas dire que le slogan soit très actuel. En mai 68 à Paris, quelqu'un avait écrit: «Dieu est mort»; signé Nietzsche. Juste en dessous, un autre répliquait: «Nietzsche est mort»; signé Dieu!», dit le père abbé, Mgr Joseph Roduit, qui ajoute : «Dire que Dieu est mort est la preuve qu'il ne laisse pas indifférent. Donc qu'il est toujours là! Par contre, il semble bien qu'il soit absent du coeur de beaucoup de gens en cette période d'athéisme. Mais nous autres chrétiens, savons que le Christ est ressuscité.»

    Mgr Roduit constate d’autre part : «On ne peut pas atteindre cet endroit escarpé sans du matériel adapté et des connaissances en alpinisme. Ceux qui ont écrit ces lettres géantes ont pris des risques inconsidérés! Je n'ose imaginer les conséquences en cas de chute: ç'aurait pu être une vraie mort...»

    Le Nouvelliste du Valais rapporte cette réaction d’une habitante d’Agaune : «A mon avis, la commune devrait uniquement faire enlever le mot «mort» et garder l'expression: "Dieu est". Cela ferait référence au livre de l'Exode, lorsque Moïse rencontre le Créateur et lui demande: Qui es-Tu? Yahvé lui répond: Je suis celui qui est!»

  • Le « fondamentalisme laïciste » de la CEDH

    Propos du cardinal Julián Herranz Casado, ancien président du Conseil pontifical pour les textes législatifs, sur la condamnation de l’Italie dans l’affaire des crucifix.

    Le fondamentalisme laïciste, en s'éloignant du vrai concept de laïcité, voudrait reléguer la foi chrétienne et le fait religieux en général à la seule sphère privée de la conscience personnelle, excluant tout signe, symbole ou manifestation extérieure de la foi dans les lieux publics et dans les institutions civiles (écoles, hôpitaux, etc…

    Cette sentence renvoie sans motif (car la simple exposition du crucifix n'a aucun caractère d'imposition ou discriminatoire) à la liberté religieuse des élèves non chrétiens, alors qu'elle ne respecte pas, vis-à-vis des élèves chrétiens des écoles italiennes et de l'autorité paternelle de leurs parents, l'Art. 18 de la ‘Déclaration Universelle des droits de l'homme'. Cet article, en effet, garantit le droit à la liberté religieuse qui prévoit entre autre ‘la liberté de manifester, individuellement ou en commun, en public et en privé, sa propre religion'.

    La sentence n'a pas suffisamment mesuré le fait que la laïcité représente, oui, un principe constitutif des Etats démocratiques, mais que c'est à eux de déterminer au cas par cas les formes de son application concrète, selon les circonstances et en tenant compte des traditions locales. Il ne s'agit en effet pas d'un principe idéologique à imposer à la société en violant les traditions, les sentiments et les croyances religieuses des citoyens.

    Le concept de ‘neutralité' religieuse mis en avant par la Cour de Strasbourg est lui aussi interprété dans le sens idéologique du relativisme agnostique. Car, la neutralité ou la laïcité de l'Etat signifie uniquement qu'aucune religion n'aura un caractère civil, et non que l'Etat doit être ‘anti confessionnel', autrement dit opposé à la présence dans les institutions publiques d'un quelconque signe ou symbole religieux.

    Une telle attitude de rejet de la religion en soi ferait de l'athéisme une sorte d'idéologie ou de religion d'Etat et, dans notre cas, du Conseil de l'Europe et de l'Union européenne.

    La Cour semble avoir illégitimement dépassé les limites de sa propre compétence en se prononçant sur une question qui concerne la juste sauvegarde des traditions et de la culture nationales par un Etat, et des engagements qu'il a pris par le biais de concordats ou conventions particulières avec l'Eglise catholique et autres confessions religieuses éventuelles.

  • L’abbé Markus Pohl n’était pas irréprochable…

    L’abbé Markus Pohl, 40 ans, était curé dans le diocèse de Paderborn. Il a disparu du jour au lendemain. L’archevêché a dit que le prêtre avait demandé de faire une pause, faisant valoir des raisons personnelles de santé.

    On a accusé l'ecclésiastique de ne "pas avoir été irréprochable" : il est accusé d'avoir dit la messe en latin, d'avoir introduit une relique de la Sainte Croix, d'avoir érigé une niche-oratoire pour le Bienheureux empereur Charles d'Autriche… Un journal local souligne qu'il a une manière de penser "très conservatrice".

    Le doyen Klaus Fussy a déclaré qu’après sa pause l'abbé Pohl “aura un nouveau départ à faire ailleurs". Et : "En aucun cas cela n'a à voir avec un reproche d'abus sexuel. Ceci est absolument exclu". Sic.

    Voir ici, et pour l’abbé Pohl et la messe.

  • Les évêques ont mal à leur foot (sic)

    Communiqué de Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France.

    Le sport est grand quand il est une école de vie

    La débâcle des Bleus n'est pas qu'affaire de foot, mais de société.
    Il ne suffit pas de dénoncer l'équipe des "enfants gâtés".
    Il faut réformer le système qui génère cette absence de représentativité nationale.

    Nous avons mal ! Mal à notre foot, mais, surtout, mal à nos valeurs.
    Il n'y a pas que le ballon qui ne tourne plus rond dans notre monde.
    Le foot serait-il un de nos miroirs ?
    Ressaisissons-nous! Le sport est grand quand il est une école de vie.
    Les catholiques croient au sport, lieu du dépassement de soi dans le respect d'autrui!
    Les jeunes sportifs attendent un signe fort de confiance et d'avenir.
    Ne les décevons pas.

    Pas mal aussi (en moins décousu) le texte de Mgr André Dupleix, secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de France, à la gloire des vuvuzelas et de Mandela réunis…

  • Saint Guillaume de Verceil

    Deus, qui infirmitati nostræ ad terendam salutis viam in Sanctis tuis exemplum et præsidium collocasti: da nobis, ita beati Gulielmi Abbatis merita venerari; ut ejusdem excipiamus suffragia, et vestigia prosequamur. Per Dominum nostrum Jesum Christum…

    Dieu, qui nous donnez vos saints comme modèles et protecteurs pour aplanir devant notre faiblesse la voie du salut, faites-nous si bien vénérer les mérites du saint abbé Guillaume que nous obtenions son intercession et suivions ses traces.

    (Vie de saint Guillaume dans le bréviaire, un extrait selon les Bollandistes, et de son évocation par Pie XII)

  • Des Algériens qui défilent avec des drapeaux français…

    Des émeutes ont éclaté samedi dernier à Annaba, en Algérie (ex-Bône). Elles se sont poursuivies jusqu’à lundi soir. Des émeutiers ont brûlé le drapeau algérien et ont défilé avec des drapeaux français.

    Le wali d’Annaba, montrant des photos, a fustigé la grave dérive de ceux qui, en arborant leur sentiment anti-nationaliste, croient impressionner les pouvoirs publics en brandissant les couleurs de l’ex-Etat colonial et tortionnaire…

    (NPI)

  • Le grain de sable slovaque

    Comme prévu, les quatre partis slovaques de centre droit se sont mis d’accord pour constituer une majorité, dont la priorité sera la “consolidation des finances publiques”. Le nouveau Premier ministre sera Iveta Radicova, vice-présidente de l’Union démocratique et chrétienne (SDKU-DS) – ne pas confondre avec le parti chrétien-démocrate (KDH) lui aussi membre de la coalition.

    Ce qu’on retiendra est que pendant la campagne Iveta Radicova avait martelé qu’il n’était pas question que la Slovaquie participe au dispositif de renflouement des pays de la zone euro en difficulté. « Pourquoi est-ce que la pauvre Slovaquie devrait payer pour la Grèce qui est plus riche ? », disait-elle.

    Pour le reste, cette curieuse “chrétienne” est parfaitement libérale : pour elle la religion est une affaire privée, elle est pour le droit à l’avortement, pour les droits des homosexuels et des immigrés. Le portrait que faisait d’elle, pendant la campagne, le magazine tchèque Respekt, se terminait ainsi :

    « Radičová prétend que son modèle est Angela Merkel. Mais dans les couloirs de la SDKÚ, on se demande avec effroi s’il ne s’agirait pas plutôt de Ségolène Royal. »

  • La taxe carbone aux oubliettes

    Pour qui se souvient des assurances données par Sarkozy et son gouvernement que la taxe carbone n’était pas abandonnée, mais qu’on la ferait au niveau européen, et que cela serait fait d’ici le 1er juillet, ce qui s’est passé hier à Bruxelles est assez savoureux.

    Le commissaire à la Fiscalité Algirdas Semeta a bien présenté son projet de taxe carbone, comme prévu. Mais un porte-parole de la Commission avait prévenu qu’"aucune décision n'est attendue mercredi". De fait, Algirdas Semeta a été prié par ses pairs de "reprendre sa copie" et "d'affiner les études d'impacts sur différents secteurs", selon les propos d’une source proche du dossier reproduits par l’AFP. Mais "aucun délai" ne lui a été fixé pour soumettre une nouvelle analyse…

  • La présidence oubliée…

    El Mundo souligne que lors du débat au Parlement européen, hier, sur le dernier sommet de l’UE (qui était le dernier de la présidence espagnole), tant Herman Van Rompuy que José Manuel Barroso ont omis de remercier, et même de mentionner, le rôle de la présidence espagnole…

  • Buffet halal

    Au détour de propos de Vikash Dhorasso (membre de l’équipe de France en 2006) dans Le Monde :

    Cette équipe représente la France des banlieues, la France des ghettos, des quartiers populaires qui sont devenus très durs. Je viens d’un milieu ouvrier, mon père travaillait ; Deschamps, Blanc aussi. Mais aujourd’hui, dans les quartiers populaires, le pouvoir a été abandonné aux caïds, et c’est ce qu’on retrouve en équipe de France. (…) Cela me choque par exemple que l’équipe de France demande un buffet halal pour être reçue quelque part."