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  • Liban

    Sur le sens de la visite conjointe des chefs d’Etat de Syrie et d’Arabie Saoudite à Beyrouth, voir l’analyse de Bernard Antony (après celle de la visite de Cameron en Turquie, qui est également intéressante).

  • Afghanistan : nouveau record de pertes américaines

    Six soldats américains ont été tués dans le sud de l'Afghanistan jeudi et vendredi, ce qui porte à 66 le nombre de militaires américains morts en Afghanistan en juillet. Il s'agit de ce fait du mois le plus meurtrier pour l’armée américaine depuis le début de la guerre. Le précédent record datait… du mois dernier (60 morts).

  • Fini et Berlusconi : la rupture

    Après des mois de tensions entre Gianfranco Fini, président de la chambre des députés, et Silvio Berlusconi, marquées par des critiques incessantes du premier envers le second, la présidence du "Peuple de la liberté" (issu de la fusion entre l’Alliance nationale de Fini et Forza Italia de Berlusconi) s’est réunie jeudi et a publié un document, signé par 33 des 36 membres de la présidence, dénonçant les positions et initiatives de Fini comme incompatibles avec la ligne du parti.

    La veille, Fini avait tenté de se rapprocher de Berlusconi, l’invitant à "mettre tout à plat sans ressentiment". Trop tard.

    32 proches de Fini ont quitté le Peuple de la liberté pour créer un groupe intitulé "Avenir et liberté pour l'Italie".

    De ce fait Berlusconi perd la majorité absolue qu’il avait à la Chambre.

    Fini a annoncé que ses élus "n'hésiteraient pas à s'opposer à des choix de l'exécutif injustes ou contraires à l'intérêt général", mais "soutiendraient" le gouvernement lorsqu'il présentera des mesures conformes au programme du PDL.

    Fini joue au Monsieur Propre, voulant se placer sur le terrain de "la moralité et la légalité". Et il avait obligé Berlusconi à engager la confiance sur le plan d’austérité.

    En fait, Fini, qui de dérive en dérive est devenu un politicard de centre gauche, ne supporte pas que Berlusconi ait une politique de droite, et surtout il ne supporte pas l’alliance avec la Ligue du Nord.

    L’opposition claironne que le gouvernement Berlusconi a "cessé d’exister", et que des élections anticipées sont inévitables. Berlusconi a répondu qu’il n’y avait "aucun risque” que son gouvernement chute, car il “dispose d’une majorité” (comme l’a montré, jeudi, le vote de confiance).

  • Les Karens toujours persécutés

    Le 23 juillet, l’armée birmane a incendié 50 maisons, une école et une église, à Tha Dah Der, village chrétien de l’ « Etat Karen ». Plus de 600 villageois ont fui dans la jungle, rejoignant 300 autres personnes des villages avoisinants terrorisés.

    (Asianews)

  • Saint Ignace de Loyola

    [Le cardinal Pie] a dit que « ce qui frappe de prime abord dans l’histoire de la société de Jésus, c’est que pour elle l’âge mûr est contemporain de la première formation. Qui connaît les premiers auteurs de la compagnie, connaît la compagnie entière dans son esprit, dans son but, dans ses entreprises, dans ses procédés, dans ses méthodes. Quelle génération que celle qui préside à ses origines ! Quelle union de science et d’activité, de vie intérieure et de vie militante ! On peut dire que ce sont des hommes universels, des hommes de race gigantesque, en comparaison desquels nous ne sommes que des insectes : de genere giganteo, quibus comparati quasi locustae videbamur ».

    Combien plus touchante n’en apparaît pas la simplicité si pleine de charmes de ces premiers Pères de la compagnie, faisant la route qui les sépare de Rome à pied et jeûnant, épuisés, mais le cœur débordant d’allégresse et chantant à demi-voix les psaumes de David ! Quand il fallut, pour répondre aux nécessités de l’heure présente, abandonner dans le nouvel institut les grandes traditions de la prière publique, il en coûta à plusieurs de ces âmes ; ce ne fut pas sans lutte que Marie, sur ce point, dut céder à Marthe : tant de siècles durant, la solennelle célébration des divins Offices avait paru l’indispensable tâche de toute famille religieuse, dont elle formait la dette sociale première, comme elle était l’aliment premier de la sainteté individuelle de ses membres !

    Mais l’arrivée de temps nouveaux promenant partout la déchéance et la ruine, appelait une exception aussi insolite alors que douloureuse pour la vaillante compagnie qui dévouait son existence à l’instabilité d’alertes sans fin et de sorties perpétuelles sur les terres ennemies. Ignace le comprit ; et il sacrifia au but particulier qui s’imposait à lui l’attrait personnel qu’il ressentit jusqu’à la fin pour le chant sacré, dont les moindres notes parvenant à son oreille faisaient couler de ses yeux des larmes d’extase. Après sa mort, l’Église, qui jusque-là n’avait point connu d’intérêt primant la splendeur à donner au culte de l’Époux, voulut revenir sur une dérogation qui portait une atteinte si profonde aux instincts les plus chers de son cœur d’Épouse ; on vit Paul IV la révoquer absolument ; mais saint Pie V eut beau lui-même longtemps lutter contre elle, il dut enfin la subir.

    Avec les derniers siècles et leurs embûches, l’heure des milices spéciales organisées en camps volants avait sonné pour l’Église. Mais autant il devenait plus difficile chaque jour d’exiger de ces troupes méritantes, absorbées dans de continuels combats au dehors, les habitudes de ceux que protégeaient la Cité sainte et ses anciennes tours de défense : autant Ignace répudiait le contre-sens étrange qui eût voulu réformer les mœurs du peuple chrétien d’après la manière de vivre entraînée par le service de reconnaissances et de grand’garde, auquel il se sacrifiait pour tous. La troisième des dix-huit règles qu’il pose, comme couronnement des Exercices spirituels, pour avoir en nous les vrais sentiments de l’Église orthodoxe, est de recommander aux fidèles les chants de l’Église, les psaumes, et les différentes Heures canoniales au temps marqué pour chacune.

    Dom Guéranger

  • Delanoë montre sa fermeté. En expulsant un manège…

    La Ville de Paris a fait procéder au démontage du manège qui faisait la joie de tous à proximité de la Tour Eiffel. Le propriétaire, Roger Alliot, est en colère. TF1 explique : « Son manège, il était parti, dans les années 1970, l'acheter au fin fond de l'Espagne. Un vrai carrousel à l'ancienne avec ses chevaux de bois, qui montent et qui descendent, donnant l'impression de galoper. Un manège qui transforme les enfants en cavaliers de contes de fées, les grands en gamins de 8 ans. "C'est l'un des rares à posséder 36 chevaux", précisait fièrement Roger Alliot. »

    Le manège était là depuis 1986, muni d’une autorisation provisoire. La municipalité de Delanoë, qui refusait de régulariser la situation, prétend faire exécuter un jugement de… 2006, confirmé en appel en 2007, alors que d’autres procédures sont en cours.

    En fait, comme le dit Roger Alliot, « c’est une histoire d’argent. » Il payait à la Ville une redevance de 50.000 € par an. La Marie de Paris a trouvé un forain qui versera une redevance « très supérieure ».

    Et qui installera un manège répondant à de "hautes exigences environnementales"… Car l’exigence écologique sert à tout justifier.

    Adieu donc au joli carrousel de la Tour Eiffel. Une fois de plus, Bertrand Delanoë ne se grandit pas…

  • L’attendrissante naïveté américaine

    Un journaliste américain a été roué de coups et aspergé de gaz lacrymogène hier à la cité des Musiciens, aux Mureaux. Souffrant de blessures à la tête, il a été hospitalisé, et ce matin il ne pouvait toujours pas répondre aux policiers. Les agresseurs ont également volé la caméra, l’appareil photo et l’ordinateur que portaient ses deux accompagnateurs (français).

    Il faisait un reportage pour une Eglise évangéliste sur "l'intégration des minorités dans les cités en France"…

  • Un message du député Lionel Tardy

    Sur Twitter :

    avec le nombre d'athlètes naturalises peux t'on encore parler de championnat d'Europe d'athlétisme

    On remarque bien sûr le côté politiquement incorrect du propos, pour un respectable parlementaire UMP.

    Mais on remarque aussi que le respectable parlementaire torture la langue française comme un [censuré] : pas de ponctuation, pas d’accent sur naturalisés, et surtout le spectaculaire « peux t’on ».

  • Ah bon…

    « La nationalité doit pouvoir être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d'un fonctionnaire de police d'un militaire de la gendarmerie ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique. (…) La nationalité française se mérite. Il faut pouvoir s'en montrer digne. Quand on tire sur un agent chargé des forces de l'ordre, on n'est plus digne d'être Français. »

    Certains vont penser que ce n’est pas la peine de reproduire une fois de plus ce discours du Front national, qu’on entend depuis des années et des années…

    Sauf que ce n’est pas du Front national.

    C’est de Nicolas Sarkozy, tout à l’heure, à Grenoble.

    Faut oser…

  • Le négationnisme de la CEDH

    La Cour européenne des droits de l’homme juge que « la relation qui unit (…) deux personnes de même sexe vivant en concubinage relève de la notion de “vie familiale” protégée par l’article 8. »

    C’est une pure et simple négation de la famille.