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  • L’évêque et les clandestins

    Le nouvel évêque de Beauvais, Noyon et Senlis, Mgr Jacques Benoit-Gonnin, célébrait des confirmations samedi 5 juin en l’église Saint-Jean-Marie-Vianney de Beauvais. Alors que la cérémonie touche à sa fin, une trentaine de membres du collectif Solidarité Migrants et de demandeurs d’asile s’invitent. Ils expriment leur intention d’occuper l’église. L'évêque déclare :

    "Je ne laisserai pas occuper une église, car elle n’est pas faite pour cela. C’est un édifice affecté au culte, qui accueille les assemblées de prière, des conférences religieuses ou des concerts de musique sacrée. La situation douloureuse de ces personnes ne justifie pas qu’on vienne dans un lieu et qu’on l’occupe sans prévenir. On est pris en otages. [Mais] l’Eglise ne reste pas indifférente à la situation des personnes qui se retrouvent à la rue, migrantes ou pas". "D’un côté, il est de notre responsabilité de défendre la dignité des personnes. Toute personne est une créature de Dieu et elle doit être respectée dans ses droits fondamentaux. De l’autre, l’Eglise ne peut contester les décisions de l’Etat qui régit les flux migratoires, la politique d’accueil des migrants… Le préfet est au courant de cette situation et il agit en fonction de la réglementation".

    Et il ajoute :

    "Il n’est pas admissible que des personnes soient obligées de fuir leur pays à cause de la guerre, de la misère ou de la corruption."

    Autrement dit : toute personne doit pouvoir vivre chez soi.

    (Perepiscopus)

  • La messe de saint Pie V à Moscou

    Lu sur le Forum catholique :

    Le dimanche 20 juin, Monseigneur Paul Pezzi, ordinaire du diocèse de la Mère de Dieu de Moscou, a consacré un autel en bois restauré pour la forme extraordinaire du rite romain. Cet autel est situé dans la grande chapelle de la cathédrale de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie de Moscou. La cérémonie de consécration suivait l'"usus antiquior". Après la consécration de l'autel, le Père Augustin Dzenzel a célébré la Messe dans la forme extraordinaire.

    C'est la première fois depuis 1936 que l'ordinaire en exercice de l'archidiocèse participait à la liturgie latine traditionnelle.

  • Triclinium totius Trinitatis

    Extrait de la troisième catéchèse de Benoît XVI sur saint Thomas d’Aquin :

    Saint Thomas a été, comme tous les saints, un grand dévot de la Vierge. Il l'a appelée d'un nom formidable : Triclinium totius Trinitatis, triclinium, c'est-à-dire lieu où la Trinité trouve son repos, parce qu'en raison de l'Incarnation, en aucune créature comme en elle, les trois Personnes divines habitent et éprouvent délice et joie à vivre dans son âme pleine de Grâce. Par son intercession nous pouvons obtenir tous les secours.

    Rendons à César ce qui est à César. Cette magnifique expression est du sublime Adam de Saint-Victor (plus d’un siècle avant saint Thomas d’Aquin) :

    Salve, Mater Salvatoris !
    Vas electum ! Vas honoris !
    Vas cœlestis Gratiae !
    Ab æterno Vas provisum !
    Vas insigne ! Vas excisum
    Manu sapientiæ !

    Salve, Mater pietatis,
    Et totius Trinitatis
    Nobile Triclinium
    !
    Verbi tamen incarnati
    Speciale majestati
    Præparans hospitium !

    O Maria! Stella maris !
    Dignitate singularis,
    Super omnes ordinaries
    Ordines cœlestium !
    In supremo sita poli
    Nos commenda tuæ proli,
    Ne terrores sive doli
    Nos supplantent hostium!

    (Le triclinium était un ensemble de trois lits disposés autour d’une table : on s’allongeait pour manger, en s’appuyant sur le coude gauche.)

  • Daoudal Hebdo N° 87

    87.jpg

    Dans ce numéro

    Page 2
    Pologne : la présidentielle surprise

    Pages 3 & 4

    L’affaire de l’« apéro géant saucisson et pinard »
    La dhimmitude à la Goutte d’or

    Page 5
    Union européenne : fantasmes et réalités

    Page 6
    Plounérin veut garder son église et y met le prix

    Page 7
    L’évêque de Cordoue reste ferme face aux musulmans

    Page 8

    « Libérés des liens de l’individualisme »
    Dimanche prochain…

  • Saint Jean Baptiste

    Priusquam te formarem in utero, novi te : et antequam exires de ventre, sanctificavi te. Misit Dominus manum suam, et tetigit os meum, et dixit mihi : Alleluia, alleluia. Tu, puer, propheta Altissimi vocaberis : præibis ante Dominum parare vias ejus. Alleluia.

    Avant de te former dans le sein maternel, je t’ai connu : et avant que tu sortes du ventre maternel, je t’ai sanctifié. Le Seigneur a étendu la main, et il a touché ma bouche, et il m'a dit : Alléluia, alléluia, toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, car tu précéderas le Seigneur pour préparer ses voies. Alléluia.

    Le graduel cite la parole de Dieu au prophète Jérémie et l’alléluia y ajoute (comme si c’était la suite) la prophétie dite par Zacharie lors de la circoncision de saint Jean Baptiste (le Benedictus), prophétie qui renvoie elle-même à Isaïe. Or, juste avant le Benedictus, l’évangile fait allusion au texte de Jérémie en disant que la main de Dieu était avec l’enfant (« Manus Domini erat cum illo »).

    On remarquera d’autre part que ce texte de Jérémie est celui que cite en premier lieu le Catéchisme de l’Eglise catholique pour évoquer le refus de l’avortement.

  • Schweitzer l’imposteur

    Le Canard enchaîné affirme que la présidente de la Halde, Jeannette Bougrab a fait voter en mai par le collège de l’institution une délibération visant à doubler son indemnité mensuelle, qui passerait de 6.900 à 14.000 euros.

    Jeannette Bougrab dément cette information et porte plainte contre Le Canard enchaîné.

    En réponse à une question d’un député socialiste, le ministre des Relations avec le Parlement Henri de Raincourt précise que Jeannette Bougrab gagne “6.135 euros par mois" comme son prédécesseur, et ajoute :

    "Une délibération de la Halde a effectivement été prise mais pour une raison très simple, pour créer le poste de président puisque le prédécesseur de l'actuel responsable n'a jamais été agent en tant que tel de cette institution".

    Ah bon ? Alors Louis Schweitzer était un imposteur. Car sur le site de la Halde, et dans toutes ses interventions publiques, il se présentait comme le « président » de la Halde. Non seulement il n’en était pas le président, mais il n’en était même pas un « agent », dit Raincourt. Et alors, à quel titre nous faisait-il régulièrement la leçon ? Et à quel titre le non-président non-agent se faisait-il rétribuer par la Halde ?

  • Les parlementaires du Conseil de l’Europe veulent que les Suisses abrogent la volonté du peuple

    L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté à l’unanimité moins 2 abstentions (cela dit, ils étaient 91 sur 318...) une ahurissante résolution sur « l’islam, l’islamisme et l’islamophobie en Europe », qui montre une méconnaissance abyssale de l’islam (je l’examinerai dans Daoudal Hebdo).

    La résolution s’accompagne comme d’habitude d’une « recommandation » au Comité des ministres. Celle-ci est en 13 points.

    La dernière recommandation consiste à « inviter les Etats membres à ne pas adopter une interdiction générale du port du voile intégral ou d'autres tenues religieuses, mais à protéger le libre choix des femmes de porter ou non une tenue religieuse et de veiller à ce que les femmes musulmanes aient les mêmes possibilités de prendre part à la vie publique et d'exercer des activités éducatives et professionnelles ».

    L’avant-dernière est encore davantage une ingérence, cette fois dans les affaires de la seule Suisse : elle consiste à « inviter la Suisse à adopter un moratoire sur son interdiction générale de la construction des minarets de mosquées et à abroger dès que possible cette interdiction, qui constitue une discrimination à l'égard des communautés musulmanes au regard des articles 9 et 14 de la Convention européenne des droits de l'homme ; la construction des minarets doit être possible, au même titre que celle des clochers, et soumise au respect des conditions de sécurité publique et d'urbanisme ».

    Une seule remarque : les parlementaires affirment que l’interdiction des minarets (dont ils oublient de dire que c’est désormais dans la Constitution suisse, de par la volonté du peuple suisse) constitue une discrimination au regard de la Convention des droits de l’homme. Ils n’ont aucun droit à s’exprimer ainsi. C’est à la Cour européenne des droits de l’homme de juger s’il y a ou non discrimination. Or elle ne s’est pas (encore) prononcée.

  • Perfide Albion…

    On peut lire sur le site dédié à la visite du pape en Grande-Bretagne :

    « Benedict XVI speaks fluent Latin, Italian, English, Spanish and German. He can read ancient Greek and biblical Hebrew. »

    Benoît XVI parle couramment latin, italien, anglais, espagnol et allemand. Il lit le grec ancien et l’hébreu biblique.

    Il y a un curieux oubli, et de taille, dans cette liste…

    Il est vrai que dans la biographie que donne le site on oublie aussi de signaler que Joseph Ratzinger est membre associé de l’Institut de France depuis 1992…

    (Merci à Océane du Forum catholique.)

  • Vigile de la nativité de saint Jean Baptiste

    Que la prière du bienheureux Jean-Baptiste nous obtienne, Seigneur, et de comprendre et de mériter le mystère de  votre Christ.

    (oraison du sacramentaire gélasien)

  • Deux aveux du commissaire

    Le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht a déclaré à la télévision flamande VRT à propos du plan de sauvetage :

    "Il ne faut pas oublier que dans les traités il est stipulé qu'un plan de sauvetage n'est pas possible... Ce qui a été fait a été de s'écarter collectivement des traités, parce que le dispositif de garantie est un système de sauvetage, quelle que soit la façon dont vous le considérez. On a dévié de cela, on a effectivement fait quelque chose contre les traités, car on a vu que c’était nécessaire."

    L’emploi répété de « on » est remarquable. Le commissaire ne veut pas désigner le responsable de cette violation « nécessaire » du traité. Car ce « on » est la Commission. Comme le confirme son propos sur le projet d’examen des budgets nationaux par la Commission avant le vote des parlements :

    “Les dirigeants européens prétendent bien sûr que ce sont eux qui prennent ces décisions ... Quand on regarde les détails, tout vient de la Commission européenne."