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  • De la Vierge Marie

    De la Vierge Marie, chrétiens, faites retentir les louanges.

    O bienheureuse dame, par votre intercession, réconciliez les pécheurs à Dieu.

    Afin qu'ils puissent recevoir la victime pascale, daignez les délivrer du vieux levain.

    O Marie, vierge clémente et miséricordieuse,

    Faites-nous jouir de la vue du Christ vivant, et contempler la gloire de sa résurrection.

    Par vos tendres prières, faites notre paix avec lui.

    Vous seule êtes mère et vierge, la Mère du Verbe de Dieu.

    La foi nous enseigne que celui qui de vous naquit Dieu et homme, est ressuscité glorieux du tombeau.

    Oui, nous savons que le Christ est vraiment ressuscité des morts; ô vous qui êtes sa Mère, soyez notre salut et notre défense. Amen.

    (Séquence du missel de Cluny 1523, traduction donnée par Dom Guéranger.)

  • La prophétie du commissaire

    En présentant, mercredi, les prévisions économiques de la Commission européenne, le commissaire à l'Economie Olli Rehn a catégoriquement nié que d'autres pays de la zone euro puissent avoir besoin d'un plan d'aide comme celui qui concerne la Grèce. « La Grèce est vraiment un cas unique et particulier », a-t-il martelé.

  • Présidentielle polonaise

    Dix candidats ont réuni 100.000 signatures d'électeurs en leur faveur, requises avant jeudi à minuit pour se présenter à l'élection présidentielle polonaise dont le premier tour est prévu le 20 juin.

    Les deux principaux candidats sont Bronislaw Komorowski, président par intérim en tant que président de la Diète (pour le parti libéral de l'actuel Premier ministre), et Jaroslaw Kaczynski, frère jumeau du président défunt et chef du PiS.

    Les sondages actuels donnent 45% à Komorowski et 30% à Kaczynski ; les autres candidats sont entre 3 et 5%.

  • Elections belges

    Le Parlement belge est dissous, et de nouvelles élections devraient avoir lieu le 13 juin.

    J'apprends à cette occasion (je n'y avais pas fait attention les fois précédentes) par quel étrange processus le Parlement belge est dissous.

    La Chambre des députés, puis le Sénat, adoptent une liste d'une cinquantaine d'articles de la Constitution à réviser. Le gouvernement a lui aussi établi une liste d'articles à réviser. Si les listes correspondent, le projet de révision constitutionnelle est publié au Journal officiel, et le Parlement est dissous ipso facto ...

    Le Premier ministre démissionnaire Yves Leterme, s'appuyant sur les avis de plusieurs juristes, a prévenu que le prochain scrutin serait « légal mais anticonstitutionnel ». Mais là c'est tellement compliqué que je me contente de reproduire la dépêche de l'AFP pour ceux qui s'intéressent aux mystères belges :

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  • Le Royaume-Uni en suspens

    Les conservateurs britanniques sortent vainqueurs des élections (comme prévu depuis longtemps, et malgré les manipulations sondagières), mais ils n'ont pas la majorité absolue.

    Ce que les Britanniques appellent un « parlement suspendu ». Auquel cas c'est au Premier ministre sortant de tenter de constituer une majorité et un nouveau gouvernement. Gordon Brown va donc essayer de s'allier aux libéraux de Nick Clegg. Ce qui est possible, mais Nick Clegg ne veut pas de Gordon Brown, et il semble bien que l'alliance travaillistes-libéraux n'ait pas non plus la majorité absolue (les résultats définitifs ne seront connus que ce soir)...

    Il manque aux conservateurs autour de 20 sièges, qu'ils pourraient peut-être trouver dans d'autres partis qui ont eu des élus (dont les unionistes d'Irlande du Nord). A moins qu'ils forment une coalition (peu probable) avec les libéraux.

    On constate que, même si les libéraux empêchent les conservateurs d'obtenir la majorité absolue, la prétendue « Cleggmania » n'était qu'un mythe. Les sondages faisaient flirter le score des libéraux avec celui des conservateurs, et certains le mettaient même en tête, tandis que les travaillistes les talonnaient. Le résultat, c'est 36% pour les conservateurs, 29% pour les travaillistes et 23% pour les libéraux.

     

    Addendum

    Le résultat final
    Parti conservateur de David Cameron: 306 sièges (36,1%)

    Parti travailliste du Premier ministre Gordon Brown: 258 sièges (29%)

    Parti libéral-démocrate de Nick Clegg: 57 sièges (23%)
    Le parti libéral, dont les médias et les sondages disaient qu’il allait créer l’événement, a PERDU 6 sièges.

    Parti unioniste démocrate (DUP, parti protestant nord-irlandais): 8 sièges (0,6%)
    Parti national écossais (SNP): 6 sièges (1,7%)
    Sinn Féin (catholique nord-irlandais): 5 sièges (0,6%)
    Plaid Cymru (nationaliste gallois): 3 sièges (0,6%)
    SDLP (nationaliste nord-irlandais): 3 sièges (0,4%)
    Green: 1 siège (1%)
    Alliance Party (parti nord-irlandais non confessionnel): 1 siège (0,1%)
    Autres: 1 siège (1,1%)

    Les premiers pourparlers ont lieu entre les conservateurs et les libéraux.

  • Saint Stanislas

    Il est émouvant de relire aujourd'hui la prière de Dom Guéranger à saint Stanislas, écrite en un temps où la Pologne avait disparu de la carte :

    Bon pasteur, qui n'avez ni reculé, ni tremblé devant le loup, obtenez-nous des pasteurs semblables à vous. Soutenez la sainte Eglise, qui est en butte à ses ennemis par toute la terre. Convertissez ses persécuteurs, comme vous avez converti Boleslas votre meurtrier, qui a trouvé le salut dans votre sang. Souvenez-vous de votre chère Pologne, qui vous honore d'un culte si fervent. Brisez enfin, ô Stanislas, le joug de fer qui l'accable. N'est-il pas temps qu'elle reprenne son rang parmi les nations ? Dans les épreuves que ses fautes avaient méritées, elle a conservé le lien sacré de la foi et de l'unité catholique, elle a été patiente et fidèle ; suppliez le divin Ressuscité d'avoir pitié d'elle, de récompenser sa patience et sa fidélité. Qu'il daigne lui donner part à sa résurrection ; et ce jour sera un jour de joie pour toutes les Eglises qui sont sous le ciel ; car elle est leur sœur chérie ; et si elle revit, nous chanterons partout au Seigneur un cantique nouveau.

    (Saint Stanislas sur ce blog : 1, 2 (texte de Jean-Paul II), 3 (le tombeau de saint Stanislas).)

  • Sarkozy et la politique

    Nicolas Sarkozy a affirmé hier aux députés UMP, selon les participants à la réunion :

    « Mi-2011, on pourra dire qu'on a fait passer tout notre programme de réformes. Après, fin 2011, on ne fera que de la politique. »

    Et chacun de se demander si cela veut dire ou non qu'il va se représenter en 2012.

    Mais ce qui est frappant dans ce propos est que pour Nicolas Sarkozy, toutes ses « réformes » ne sont pas de la politique. Même la réforme des collectivités territoriales, et des élections cantonales et régionales, ce n'est pas de la politique...

    La « politique », pour Sarkozy, c'est uniquement le petit jeu politicien à l'approche des élections nationales.

    Et alors, ce qui a trait aux affaires de la cité, c'est quoi ?

    C'est ce qui est susceptible de servir le jeu politicien. Mais, quand le moment est venu, on laisse tomber les affaires de la cité (le faire semblant de s'occuper de la cité) : on ne s'occupe plus que du jeu politicien.

    On est vraiment à des années-lumière du souci du bien commun.

  • Le « mariage » homosexuel en Argentine

    La chambre des députés argentine a approuvé hier par 126 voix pour, 109 contre et 5 abstentions, le projet de loi autorisant le « mariage » (le texte dit bien « mariage ») entre personnes du même sexe.

    « C'est une date historique en Amérique latine », s'est exclamé Esteban Paulon, secrétaire général de la fédération argentine de lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels. En effet. Mais une bien triste date.

    La date de l'examen du texte par le Sénat n'est pas encore connue.

  • Le mariage est vraiment un « instrument de salut »

    Au terme de sa catéchèse d'hier, Benoît XVI a évoqué le Congrès de la famille qui se tiendra en Suède du 14 au 16 mai :

    « Le mariage est un instrument du salut, non seulement pour les personnes mariées, mais pour toute la société. Comme tout objectif qui en vaut la peine, il est exigeant, il nous met au défi, il nous appelle à être prêts au sacrifice de nos propres intérêts pour le bien de l'autre. Il nous demande d'exercer la tolérance et d'offrir le pardon. Il nous invite à nourrir et à protéger le don d'une vie nouvelle. Ceux qui parmi nous ont la grande chance d'être nés dans une famille stable y découvrent la première et plus fondamentale école d'une vie vertueuse et des qualités d'une bonne citoyenneté. Votre message au monde est vraiment un message de joie, parce que le don que Dieu nous fait du mariage et de la vie de la famille nous permet de faire l'expérience de quelque chose de l'amour infini qui unit les trois personnes divines - le Père, le Fils et l'Esprit Saint. Les êtres humains, faits à l'image et à la ressemblance de Dieu, sont faits pour l'amour : en effet, au cœur de notre être nous aspirons à aimer et à être aimés en retour. Dieu seul peut satisfaire nos besoins les plus profonds, et pourtant, par l'amour entre mari et femme, l'amour des parents et des enfants, l'amour mutuel des frères et sœurs, il nous est offert un avant-goût de l'amour sans limite qui nous attend dans la vie à venir. »

  • Benoît XVI et les devoirs du prêtre (II)

    Dans sa catéchèse, Benoît XVI a évoqué hier le deuxième devoir du prêtre : « celui de sanctifier les hommes, en particulier à travers les sacrements et le culte de l'Eglise ». Extrait :

    Au cours des dernières décennies, certaines tendances ont conduit à faire prévaloir, dans l'identité et la mission du prêtre, la dimension de l'annonce, en la détachant de celle de la sanctification ; on a souvent dit qu'il faudrait dépasser une pastorale purement sacramentelle. Mais est-il possible d'exercer authentiquement le ministère sacerdotal « en dépassant » la pastorale sacramentelle ? Qu'est-ce que cela signifie précisément pour les prêtres d'évangéliser, en quoi consiste ce que l'on appelle le primat de l'annonce ? Comme le rapportent les Evangiles, Jésus affirme que l'annonce du Royaume de Dieu est le but de sa mission ; cette annonce, toutefois, n'est pas seulement un « discours », mais elle inclut en même temps, sa propre action ; les signes, les miracles que Jésus accomplit indiquent que le Royaume vient comme une réalité présente et que celle-ci coïncide en fin de compte avec sa propre personne, avec le don de soi, comme nous l'avons entendu aujourd'hui dans la lecture de l'Evangile. Et il en est de même pour le ministre ordonné : celui-ci, le prêtre, représente le Christ, l'Envoyé du Père, il en continue sa mission, à travers la « parole » et le « sacrement », dans cette totalité de corps et d'âme, de signe et de parole. Saint Augustin, dans une lettre à l'évêque Honoré de Tiabe, en se référant aux prêtres, affirme : « Que les serviteurs du Christ, les ministres de Sa parole et de Son sacrement fassent donc ce qu'il commanda ou permit » (Epist. 228, 2). Il faut réfléchir si, dans certains cas, avoir sous-évalué l'exercice fidèle du munus sanctificandi, n'a pas représenté un affaiblissement de la foi elle-même dans l'efficacité salvifique des sacrements et, en définitive, dans l'œuvre actuelle du Christ et de son Esprit, à travers l'Eglise, dans le monde.