Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 15

  • Sainte Monique

    Beaucoup de nouvelles ont été fournies sur elle par son fils dans son livre autobiographique Les confessions, chef d'œuvre parmi les plus lus de tous les temps. Nous apprenons ici que saint Augustin buvait le nom de Jésus avec le lait maternel et fut éduqué par sa mère à la religion chrétienne, dont les principes restèrent imprimés en lui, même durant ses années d'abandon spirituel et moral. Monique ne cessa jamais de prier pour lui et pour sa conversion, et eut la consolation de le voir revenir à la foi et de recevoir le baptême. Dieu exauça les prières de cette sainte mère, à laquelle l'évêque de Thagaste avait dit : « il est impossible que le fils de telles larmes soit perdu ». En vérité, non seulement saint Augustin se convertit, mais il décida d'embrasser la vie monastique et, de retour en Afrique, fonda lui-même une communauté de moines. Les derniers colloques spirituels entre lui et sa mère sont émouvants et édifiants, dans la tranquillité d'une maison d'Ostie, en attendant de s'embarquer pour l'Afrique. Désormais, sainte Monique était devenue pour son fils « plus qu'une mère, la source de son christianisme ». Son seul désir pendant des années avait été la conversion d'Augustin, qui s'orientait maintenant vers une vie de consécration au service de Dieu. Elle pouvait donc mourir heureuse, et effectivement, elle s'éteignit le 27 août 387, à 56 ans, après avoir demandé à son fils de ne pas se donner de peine pour sa sépulture, mais de se souvenir d'elle, où qu'il se trouve, à l'autel du Seigneur. Saint Augustin répétait que sa mère l'avait « engendré deux fois ».

    Benoît XVI, 30 août 2009

  • Les « lundis républicains »

    Eric Besson inaugure ce lundi le cycle de rencontres des "Lundis républicains", visant à permettre une "réflexion approfondie" sur le thème de l'identité nationale et des valeurs républicaines...

    Le premier invité est Luc Ferry, qui donne une conférence sur "la place des valeurs républicaines dans la construction des grandes visions morales de la société"...

    On se demande si l'invité n'est pas plutôt JULES Ferry, tant on a l'impression de se retrouver à son époque...

    On notera toutefois que l'invitée du prochain "Lundi républicain" est Malika Sorel. Qui est certes impeccablement "républicaine". Mais qui tient des propos très peu politiquement corrects sur les « jeunes » et l'intégration...

  • Le congrès du FN

    Le congrès des 15 et 16 janvier 2011 au cours duquel les adhérents du FN devront élire le successeur à Jean-Marie Le Pen aura lieu à Tours.

    C'est la ville "qui nous a semblé présenter le maximum d'avantages et le minimum d'inconvénients tant par rapport au coût" que par rapport "aux facilités d'accès", a expliqué Jean-Marie Le Pen à l'issue du conseil national qui s'est tenu à Nanterre.

  • Le « mois de l’autre » en danger ?

    En Alsace, chaque année, est organisé « le mois de l'autre ». C'est le grand rendez-vous alsacien contre le racisme, pour la tolérance et le vivre ensemble, etc., à destination des lycéens et des apprentis. Inventé par la « droite »...

    L'édition 2010l s'est terminée mardi dernier. Les élus socialistes protestent contre l'absence, pour la première fois, lors de la journée de clôture, du président du conseil régional, du premier vice-président délégué à la représentation, et de la présidente de la commission Lycées, Education, Formation initiale. Ils dénoncent aussi le fait que les subventions allouées à cette opération ne cessent de baisser depuis deux ans...

    On se souvient qu'Adrien Zeller, l'inventeur de la chose, avait trouvé amer que Lilian Thuram demande 20.000 € pour une intervention d'une heure et demie. Cela a peut-être fait réfléchir la « droite » sur les idéaux de l'antiracisme...

    (Via Novopress)

  • A Tournon, ils sont trop nuls…

    En 2006, la municipalité de Tournon-sur-Rhône avait signé un bail emphytéotique (avec un loyer d'un euro par an) portant sur un terrain où l'« Association culturelle arabo-musulmane » voulait construire une mosquée.

    En 2008, le tribunal administratif de Lyon, saisi par la « Libre Pensée » locale (tiens, ce n'est pas fréquent...), avait annulé la délibération du conseil municipal, au motif qu'il s'agissait exclusivement de la construction d'un lieu de culte, et que cette délibération était donc contraire à la loi de 1905.

    L'association a fait appel, en soulignant qu'il ne s'agissait pas seulement d'une mosquée, mais de tout un ensemble d'activités du « vivre ensemble », etc. Mais, le 16 février dernier, la cour d'appel administrative de Lyon a confirmé le premier jugement, en constatant que les documents ne parlaient que de culte...

    Incroyable mais vrai. L'association se dit « culturelle », et non cultuelle, et elle n'est pas capable de présenter un projet vaguement culturel... Quant à la municipalité, elle n'y voit que du feu et croit qu'elle peut tranquillement financer un lieu de culte sans avoir l'alibi de la partie « culturelle »...

    Dommage que toutes les associations musulmanes et toutes les municipalités ne soient pas aussi nulles que celles-là...

    (Via Le Salon Beige)

  • Médecine in utero

    "C'est la seule branche de la médecine où on considère que tuer un individu est un traitement. C'est un poids que nous acceptons de porter."

    A lire chez Jeanne Smits.

  • Forward in faith à Rome

    Le Sunday Telegraph révèle qu'une réunion (« secrète », dit Damian Thompson, « clandestine », dit carrément l'AFP...) a eu lieu la semaine dernière à Rome entre des évêques anglicans traditionalistes et des responsables de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    Il s'agissait des évêques de Fulham, John Broadhurst, de Richborough, Keith Newton, et d'Ebbsfleet, Andrew Burnham. Ce sont des évêques du mouvement Forward in faith, qui contrairement à la TAC fait partie intégrante de la Communion anglicane. John Broadhurst, président de Forward in faith, est l'évêque des anglicans traditionalistes de Londres. Il a une centaine de paroisses sous sa juridiction. Dès le surlendemain de l'annonce de la constitution apostolique Anglicanorum Coetibus, il avait dit : « L'expérience anglicane est terminée. »

    Dans le Telegraph, Damian Thompson affirme que le président de la conférence épiscopale d'Angleterre et Galles, Mgr Vincent Nichols (dont on sait qu'il n'est guère favorable, comme nombre de ses collègues et comme tous les « oecuménistes » de « l'esprit du Concile », à Anglicanorum Coetibus) n'était pas au courant de cette rencontre. Mais l'agenda de Mgr Malcolm McMahon montre que celui-ci était à Rome, pour des « réunions », en ces mêmes jours, et il est donc plus que probable qu'il a participé à cette réunion-là. Or Mgr McMahon est l'un des trois évêques de la commission nommée par Mgr Nichols pour suivre le dossier des anglicans qui veulent retrouver l'unité catholique.

    (Le problème spécifique de Forward in faith, par rapport à la TAC,  est que s'il devient catholique il perd ipso facto ses centaines d'églises et tous autres bâtiments, et tous les autres avantages liés à l'appartenance à l'Eglise d'Angleterre.)

  • Benoît XVI et le Saint Suaire

    Le pape est allé hier à Turin. Il a célébré la messe, dit le Regina Cæli, et s'est recueilli devant le Saint Suaire. Il y avait la foule des grands jours pour accueillir Benoît XVI. L'AFP n'a pas pu se retenir de faire sa petite crotte : « La vague de scandales pédophiles impliquant des prêtres et des religieux dans plusieurs pays d'Europe et d'Amérique n'a donc pas semblé décourager les fidèles alors qu'il est notamment reproché à la hiérarchie catholique, et au pape lui-même avant son élection, d'avoir couvert des prêtres coupables. »

    Mais on laissera l'AFP à ses déjections. La méditation du pape est un texte sublime. Elle est à lire intégralement ici (un grand merci à Benoît et moi pour avoir réalisé la traduction). En voici un extrait :


    Le Samedi Saint est le jour de l'absence de Dieu (la présence cachée: il nascondimento), comme nous le lisons dans une homélie ancienne: «Qu'est-il arrivé? Aujourd'hui sur la Terre, il y a un grand silence, grand silence et grande solitude. Grand silence parce que le Roi dort ... Dieu est mort dans la chair, et il est descendu pour bouleverser le royaume de l'enfer "(Homélie sur le Samedi Saint, PG 43, 439).

    Chers frères, à notre époque, surtout après avoir traversé le siècle dernier, l'humanité est devenue particulièrement sensible au mystère du Samedi saint. L'absence (nascondimento) de Dieu fait partie de la spiritualité de l'homme contemporain, de manière existentielle, presque inconsciente, comme un vide dans le cœur qui s'élargit de plus en plus. A la fin du XIXe siècle, Nietzsche écrivait: «Dieu est mort! Et nous l'avons tué".

    Cette célèbre phrase, avec le recul, est tirée presque mot pour mot de la tradition chrétienne, souvent répètée lors du Chemin de Croix, peut-être sans que nous soyons pleinement conscient de ce que nous disons. Après les deux guerres mondiales, les camps de concentration, et le Goulag, Hiroshima et Nagasaki, notre époque est devenue de plus en plus un samedi saint: l'obscurité de cette journée interpelle tous ceux qui s'interrogent sur la vie, elle nous interpelle en particulier en tant que croyants. Nous aussi, nous sommes concernés par cette obscurité.

    Et pourtant la mort du Fils de Dieu, Jésus de Nazareth, a un aspect opposé, entièrement positif, source de consolation et d'espérance. Et cela me fait penser au fait que le Saint Suaire se comporte comme un "document photographique" doté d'un "positif" et d'un "négatif". Il en est en effet ainsi: le mystère le plus obscur de la foi est en même temps le signe le plus lumineux d'une espérance qui n'a pas de fin.

  • Dicant nunc

    Dicant nunc, qui redempti sunt, alleluia, * A Domino, alleluia, alleluia.
    V. Quos redemit de manu inimici, et de regionibus congregavit eos.
    R. A Domino, alleluia, alleluia.

    Qu'ils disent maintenant, ceux qui ont été rachetés, alléluia ; par le Seigneur, alléluia, alléluia. Ceux qu'il a rachetés de la main de l'ennemi, et les a rassemblés de toutes les régions. Par le Seigneur, alléluia, alléluia.

    (Répons des matines, psaume 106)

  • 4e dimanche après Pâques

    Que signifie ce passage : « Je vais au Père et désormais vous ne me verrez plus ? » Vous ne me verrez plus tel que je suis en ce moment. (...) En cela consiste la vraie justice de la foi, dont parle l'Apôtre : « Si nous avons connu Jésus-Christ selon la chair, nous ne le connaissons plus ainsi maintenant. » Ce sera donc par votre justice, continue Notre Seigneur, que le monde sera convaincu, « parce  que je vais au Père, et que désormais vous a ne me verrez plus » ; car vous croirez en moi, bien que vous ne me voyiez plus ; et quand vous me verrez tel que je serai, vous ne me verrez pas tel que je suis maintenant au milieu de vous : vous me verrez non pas humilié, mais exalté ; vous me verrez non pas mortel, mais éternel ; vous me verrez non pas sur le point d'être jugé, mais prêt à juger, et par cette foi qui sera la vôtre, c'est-à-dire par votre justice, l'Esprit Saint convaincra le monde d'incrédulité.

    Saint Augustin