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Le Canada a gagné !
Le procès du Téléthon
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Le Conseil de l'Europe en pleine schizophrénie
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Une nouvelle église à Vaulx-en-Velin
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L'Ascension
Dimanche prochain...
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Deus, qui fidelium mentes unius efficis voluntatis: da populis tuis id amare quod praecipis, id desiderare quod promittis; ut inter mundanas varietates ibi nostra fixa sint corda, ubi vera sunt gaudia. Per Dominum...
Dieu, qui unissez les cœurs de vos fidèles dans un même vouloir, donnez à votre peuple d'aimer ce que vous commandez, de désirer ce que vous promettez, afin que, au milieu des fluctuations de ce monde, nos cœurs demeurent fixés là où sont les vraies joies.
Cette collecte du quatrième dimanche après Pâques (qui est donc aussi celle de tous les jours de cette semaine quand il n'y a pas de fête) est l'une des plus belles du missel, non seulement par sa signification, mais par son rythme latin et ses assonances, particulièrement les derniers mots :
ibi nostra fixa sint corda
ubi vera sunt gaudia
José Van Dam, qui a 70 ans, fait ses adieux à l'opéra, par une série de représentations du "Don Quichotte" de Massenet à Bruxelles. Un rôle qu'il rend véritablement bouleversant, comme la plupart des rôles qu'il a interprétés, auxquels il a donné une profondeur humaine, voire spirituelle, exceptionnelle.
L'AFP rappelle que ce rôle « s'ajoute à une longue liste de rôles titres interprétés par le baryton-basse tout au long de sa carrière: "Boris Goudounov", "Falstaff", "Wozzeck", "Don Giovanni"... »
L'agence omet soigneusement de mentionner saint François d'Assise, rôle titre de l'opéra de Messiaen. Un rôle pourtant écrasant et qu'il a exalté, qu'il a fait sien de façon suréminente, et qu'il a marqué de son empreinte, de sa voix extraordinaire, de sa personnalité musicale, dès la création de l'œuvre et jusqu'à ce jour.
Tous les « démocrates » de la planète se félicitaient du résultat des élections irakiennes, où le « laïque » Iyad Allaoui, agent de la CIA débarqué en Irak avec les Américains (il avait quitté le pays en 1971), avait remporté 91 sièges, battant ainsi sur le fil la liste suivante, celle du Premier ministre sortant chiite Maliki.
Mais Maliki avait aussitôt annoncé qu'il allait constituer un bloc chiite avec la liste arrivée en troisième position, celle de l'ANI (l'Alliance nationale irakienne de Ibrahim al-Jaafari, qui regroupe le Conseil supérieur islamique d'Irak et les partisans de Moqtada Sadr, autrement dit les chiites les plus étroitement liés à l'Iran).
C'est fait. L'accord a été conclu. Ce n'est pas une surprise... Les chiites réunis ont donc une très large majorité.
Il est vraisemblable que Maliki soi remplacé à la tête du gouvernement par Jaafari. C'est sans doute la condition de l'accord. Jaafari n'a jamais pardonné à Maliki d'avoir pris sa place à la tête du pays il y a quatre ans puis de l'avoir écarté de la direction du parti Dawa. En outre, Moktada Sadr, qui contrôle 40 des 70 sièges de l'ANI, ne veut absolument pas de Maliki.
Jaafari est un chiite pur et dur de Kerbala, s'inscrivant clairement dans l'orbite iranienne.
Les habitants de Dudley, en Angleterre (ville de près de 200.000 habitants) ont fait échec au projet de grande mosquée.
Dès l'origine, ils avaient protesté, par deux pétitions, contre le projet d'une grande mosquée qui devait surplomber la vieille ville. En 2007, le conseil municipal avait rejeté la demande de construction. En appel, le gouvernement avait accordé la demande. La municipalité était allée devant la Haute Cour. Laquelle avait confirmé la décision gouvernementale.
De grandes manifestations s'en étaient suivies. Et, ces derniers jours, des membres de l'English Defense League avaient occupé les toits des bâtiments d'une usine désaffectée à l'emplacement où doit être construite la mosquée. Ils disaient avoir des vivres pour plusieurs semaines (et ils faisaient griller du bacon...), mais ils ont été délogés et arrêtés par la police.
Or, le lendemain, un adjoint au maire a déclaré qu'après des mois de négociations délicates, l'Association des Musulmans de Dudley a renoncé à son projet et a décidé de réaménager la mosquée existante...
(Via Bivouac-ID)
Deux religieux dominicains cheminaient un jour à travers la Lombardie. Dans un village, ils rencontrèrent un petit pâtre nommé Michel Ghislieri, d'une noble famille ruinée par les guerres civiles. La physionomie ouverte et spirituelle de l'enfant, ses questions, ses réponses, frappèrent vivement les bons religieux, qui lui proposèrent de l'emmener pour le faire entrer dans leur Ordre.
Ce jour-là, la Providence avait accompli, de la manière la plus simple, un merveilleux dessein, car cet enfant devait être l'immortel saint Pie V. Les études du jeune Michel furent brillantes ; l'élève devint lui-même, à vingt ans, un professeur distingué.
Bientôt il lui fallut courber ses épaules sous la charge de supérieur, puis d'inquisiteur. C'est dans cette fonction épineuse qu'il se créa, en défendant les droits de l'Église, des ennemis implacables. Il dut aller à Rome justifier sa conduite. Ce voyage de Rome marque dans la vie du jeune religieux.
Les Dominicains du couvent de Sainte-Sabine, le voyant arriver avec un extérieur négligé, lui firent mauvais accueil ; le supérieur alla même jusqu'à lui dire avec raillerie : "Que venez-vous chercher ici, mon Père ? Venez-vous voir si le collège des cardinaux est disposé à vous faire Pape ?" Le religieux peu charitable ne se doutait pas qu'il prédisait l'avenir.
Le cardinal Caraffa jugea autrement le jeune inquisiteur ; sous cet extérieur modeste, il reconnut une grande âme destinée par Dieu à combattre vaillamment l'hérésie ; et plus tard, quand il fut devenu Pape sous le nom de Paul IV, il eut hâte de donner un évêché à Michel Ghislieri, qui dut l'accepter malgré ses larmes. Dès lors on vit briller en lui toutes les vertus apostoliques, surtout l'amour des pauvres et des humbles.
Peu de temps après, l'évêque était cardinal. Il n'accepta des exigences de sa dignité que ce qu'il ne pouvait éviter ; son palais ressemblait à un couvent, sa vie à celle d'un moine. Jamais plus grande violence ne lui fut faite que quand on lui imposa de force la charge du souverain pontificat. Il prit le nom de Pie V.
Son court pontificat fut l'un des plus féconds du XVIe siècle. A l'intérieur de l'Église, il rendit efficaces les décrets du Concile de Trente, publia le missel et le bréviaire romains, travailla avec fermeté à la réforme des mœurs. Il organisa la campagne qui devait se terminer en 1571 à Lépante par l'écrasement définitif de la puissance ottomane qui menaçait l'Europe. Il eut la révélation de la victoire à l'heure même où elle fut remportée. Alors il institua la fête de Notre-Dame de la Victoire, qui devint la fête du Rosaire. St Pie V mourut en 1572. Son tombeau se trouve à Rome dans l'église Ste-Marie Majeure.
(Source)
Le Parlement slovène a décidé hier à l'unanimité l'organisation d'un référendum, le 6 juin prochain, sur l'accord conclu en novembre dernier avec la Croatie concernant le différend frontalier (terrestre et maritime) entre les deux pays. L'accord a pourtant été ratifié par le Parlement le mois dernier. Mais la question est très sensible dans le pays, et l'opposition de centre-droit juge que l'accord lèse la Slovénie (ce qui semble bien être le cas). Elle a donc demandé un référendum, et la coalition au pouvoir a dit oui. L'opposition espère que les Slovènes rejetteront l'accord. Si tel était le cas, le processus d'adhésion de la Croatie à l'UE serait une nouvelle fois retardé.
Dans le livre d'entretiens de Robert Spaemann "Nul ne peut servir deux maîtres" (Hora Decima), le philosophe allemand (très proche de Benoît XVI) évoque la question des catholiques allemands qui disent à leur employeur qu'ils ne sont plus catholiques, afin de ne plus verser l'impôt cultuel. Les évêques allemands, craignant une hémorragie de leurs finances, ont demandé qu'une telle demande soit assimilée à une apostasie, entraînant immédiatement l'excommunication. Le blog Osservatore Vaticano donne ce commentaire de Spaemann:
"Pour être excommunié, vous devez déclarer que vous êtes sorti de l'Eglise, répondit Rome. Vous devez dire que vous avez perdu la foi et vous devez donner vos raisons. Il faut le déclarer devant l'Eglise et dans ce cas l'excommunication est automatique. Le déclarer devant l'Etat ne suffit pas. C'est une bombe à retardement, parce que si cela se sait, beaucoup de gens peuvent décider de faire une telle déclaration et donner directement l'argent à leur paroisse ou au pape. S'ils ne veulent pas financer la grande bureaucratie ecclésiale, la solution est toute prête. Les évêques ont vu la menace. Immédiatement après la réponse romaine, le cardinal Lehmann a publié un texte précisant que ce texte ne concernait pas le cas allemand. Il est étonnant que les mêmes qui tolèrent tout sont capables ici d'être durs et d'évoquer l'excommunication. Jusque-là, vous pouviez nier la divinité du Christ ou la virginité de la Sainte Vierge, vous pouviez faire toutes les horreurs possibles tout en restant catholique. Et tout à coup, si vous ne payez plus l'impôt, vous risquez l'excommunication."
Dimanche 2 mai, rapporte le blog Summorum Pontificum, le cardinal Carlo Caffarra, archevêque de Bologne, « a célébré selon l'Usus Antiquior en l'église paroissiale Santa Maria della Pieta ». Et, « en guise de préparation à la messe traditionnelle qui retrouvait droit de cité après des décennies d'absence, les catholiques du diocèse ont pu entendre une conférence de Mgr Nicolas Bux le 28 avril, sur le thème de Benoît XVI et la liturgie ».
C'est la première fois qu'un cardinal, archevêque en fonction, célèbre la messe de saint Pie V en Italie depuis la réforme liturgique.
Le cardinal Caffarra est membre de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, du Tribunal suprême de la Signature apostolique, de celui de la Rote romaine et de l'Académie pontificale pour la vie.