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  • Le Vatican publie des textes du patriarche orthodoxe de Moscou

    Quelques mois après la publication de textes de Benoît XVI par le patriarcat orthodoxe de Moscou, la Librairie Editrice Vaticane publie un recueil de textes du patriarche Cyrille, sous le titre : « Liberté et responsabilité : à la recherche de l'harmonie. Dignité de l'homme et droits de la personne ».

    « Nous avons avec le pape une vision commune sur la protection de la dignité de l'homme en Europe », écrit le patriarche Kirill pour qui « l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe sont aujourd'hui les seules à être naturellement liées dans le dur combat » contre « le libéralisme et le sécularisme ».

    C'est une idéologie, écrit le patriarche russe, qui comme le communisme en URSS à l'époque, voudrait condamner le christianisme à l'insignifiance sociale et publique : « En Occident, on veut, de manière encore pire que le fit le régime soviétique de notre pays, reléguer la foi au domaine de la vie privée ».

    Mgr Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, qui signe l'introduction du volume souligne : « Kirill met en garde de manière très incisive et passionnée contre une 'nouvelle génération de droits' qui propose une dégénération de la dignité personnelle authentique ».

    (Zenit)

  • Il faut que vous deveniez avec moi des témoins

    Extrait de l'homélie de Benoît XVI, hier à Porto.

    « Il faut que l'un d'entre eux devienne avec nous témoin de sa résurrection », disait Pierre. Et son Successeur actuel répète à chacun de vous : Mes frères et sœurs, il faut que vous deveniez avec moi des témoins de la résurrection de Jésus. En effet, si vous, vous n'êtes pas ses témoins dans votre milieu de vie, qui le sera à votre place ? Le chrétien est, dans l'Église et avec l'Église, un missionnaire du Christ envoyé dans le monde. C'est là la mission qu'on ne peut différer de toute communauté ecclésiale : recevoir de Dieu le Père et offrir au monde le Christ ressuscité, afin que toute situation d'affaiblissement et de mort soit transformée, par l'Esprit Saint, en occasion de croissance et de vie. Dans ce but, dans toute célébration eucharistique, nous écouterons plus attentivement la Parole du Christ et nous goûterons assidument le Pain de sa présence. Cela fera de nous des témoins et, plus encore, des porteurs de Jésus ressuscité dans le monde, l'apportant aux divers secteurs de la société et à tous ceux qui y vivent et y travaillent, répandant cette « vie en abondance » (cf. Jn 10, 10), qu'il nous a gagnée par sa croix et sa résurrection et qui rassasie les aspirations les plus légitimes du cœur humain.

  • Saint Jean-Baptiste de la Salle

    Je lis dans un missel édité en 1960 : « Son nom reste attaché à l'organisation de l'enseignement primaire en France. » La mythologie républicaine et laïque en prend un coup...

    Voici la notice complète :

    Saint Jean-Baptiste de la Salle, le célèbre fondateur des Frères des Ecoles chrétiennes, naquit à Reims, en 1651. Il fit ses études à Paris (Saint-Sulpice et Sorbonne). Ordonné prêtre en 1678, il fonda déjà l'année suivante, à Reims, la première école de son Institut. Son nom reste attaché à l'organisation de l'enseignement primaire en France : il sut à la fois discerner le caractère apostolique de l'instruction du peuple et créer un corps d'instituteurs qui fussent de véritables pédagogues. Durant les vingt dernières années de sa vie, il fut odieusement trahi et calomnié : il ne répondit aux injures dont il était victime que par la prière et le silence. Il mourut à Rouen en 1719, le jour du vendredi saint.

  • L’Allemagne et ses musulmans

    Le Conseil central des musulmans d'Allemagne (ZMD) a décidé de boycotter la prochaine conférence sur l'islam, organisée chaque année par le gouvernement depuis 2006, parce que cette conférence, qui doit se tenir lundi prochain, n'est pas "en mesure de résoudre les problèmes de société urgents qui s'accumulent entre les musulmans, le monde politique et la population". Notamment, le gouvernement ne prend pas assez en compte l'islamophobie...

    Une autre organisation, le Conseil de l'islam, a été exclue de cette conférence car elle comprend en son sein Milli Görüs, qui fait l'objet d'une enquête de la justice et est dans le collimateur de l'Office de protection de la Constitution (renseignement intérieur).

    Le but de la conférence est de faciliter le dialogue entre le gouvernement et les organisations musulmanes...

  • La « liberté d’expression »

    Dans Le Point, le terroriste Carlos, depuis sa prison de Poissy, dément trois thèses du film d'Olivier Assayas, diffusé par Canal + à partir du 19 mai, jour de sa présentation au festival de Cannes.

    Il affirme que la prise d'otages de l'Opep à Vienne en 1975 lui a été commanditée par Kadhafi et non, comme le présente le film, par Saddam Hussein. Il affirme qu'il n'a jamais rencontré le chef du KGB, Iouri Andropov, qui selon le film d'Olivier Assayas lui aurait donné comme mission de tuer le président égyptien Anouar el-Sadate, et il ne croit pas que l'assassinat de Sadate soit l'œuvre des Soviétiques. Il affirme enfin sa conviction de n'avoir pas été trahi par Kamal al-Issawi, membre des services secrets syriens, comme le montre le film. "Personne ne m'a trahi", dit-il. "Tout le monde savait que j'étais allé d'Amman à Khartoum. Les Saoudiens et les Américains aussi. Ce sont eux qui ont averti les Français, qui n'étaient pas du tout dans le coup".

    Carlos a tenté, par une action en justice, d'obtenir le droit de visionner le film avant sa diffusion mais il a été débouté, le juge des référés estimant qu'une telle mesure serait "radicalement contraire à la liberté d'expression".

    Le fait, pour une personnalité dont on fait un film, de voir ce film, et de dire ce qu'il en pense, serait "radicalement contraire à la liberté d'expression"...

    On a vu d'autre part, à propos du film "Hors-la-loi", que selon la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD), c'est « tenter de limiter la liberté d'expression » que de dénoncer les falsifications historiques contenues dans un film.

    Il est donc désormais établi que la liberté d'expression confère un droit absolu à asséner des contrevérités historiques, et interdit de rétablir la vérité. (Etant entendu que ce droit au négationnisme et au révisionnisme n'est conféré qu'aux tenants du pouvoir culturel.)

  • Un nouveau mensonge de propagande d’Olli Rehn

    La Commission européenne juge que l'Estonie remplit les critères d'adhésion à l'euro. Ce pays entrera donc dans la zone euro le 1er janvier prochain. Pour le commissaire Olli Rehn, c'est « un signe de confiance dans l'euro. Personne ne souhaite en sortir, tout le monde souhaite y entrer ».

    Or il est écrit noir sur blanc dans le programme de la coalition qui vient d'arriver au pouvoir au Royaume-Uni qu'il n'y aura au cours de la législature aucune initiative visant à faire entrer le pays dans la zone euro.

    Le Premier ministre polonais Donald Tusk, pourtant europhile, a déclaré que rejoindre la zone euro « n'est pas une priorité » de son pays, et qu'avec la crise grecque « la zone euro a des questions à se poser ».

    Le Premier ministre bulgare Boïko Borissov annoncé le mois dernier la suspension des efforts de son pays pour adhérer à l'euro.

    La Hongrie et la Roumanie se félicitent de ne pas être dans la zone euro : elles ont bénéficié l'an dernier de prêts d'urgence du FMI, octroyés à des conditions beaucoup moins dures que celles qui sont imposées à la Grèce, et ces deux pays n'ont eu qu'à laisser leur monnaie se déprécier pour regagner de la compétitivité.

    On rappellera que tous ces pays, dans leurs traités d'adhésion, se sont engagés à adopter l'euro (excepté le Royaume-Uni qui a adhéré à la CEE, longtemps avant l'existence de la monnaie unique, et s'en est exemptée dans le traité de Maastricht).

  • Des croyants honteux de leur foi

    Extrait du discours de Benoît XVI aux évêques du Portugal.

    En vérité, les temps dans lesquels nous vivons exigent un nouveau dynamisme missionnaire des chrétiens, appelés à former un laïcat mûr qui s'identifie à l'Église et solidaire de la transformation complexe du monde. Il faut d'authentiques témoins de Jésus Christ, surtout dans ces milieux humains où le silence de la foi est plus grand et plus profond : les hommes politiques, les intellectuels, les professionnels de la communication qui professent et promeuvent une orientation culturelle unique, en méprisant la dimension religieuse et contemplative de la vie. Dans ces milieux, il y a des croyants honteux de leur foi qui prêtent leur concours au sécularisme, qui fait obstacle à l'inspiration chrétienne. Dans le même temps, Frères bien-aimés, combien, dans ces milieux, défendent avec courage une pensée catholique vigoureuse, fidèle au Magistère ; qu'ils continuent à bénéficier de vos encouragements et de votre parole éclairante pour vivre, en fidèles laïcs, dans la liberté chrétienne.

  • La phrase qui fait polémique…

    Extrait du discours de Benoît XVI aux organisations de la pastorale sociale. A en croire les médias, il s'y trouve une phrase qui fait polémique (on a même entendu parler de "dérapage")...

    Que vos activités d'assistance, d'éducation ou de charité soient complétées par des projets de liberté qui promeuvent l'être humain, dans la recherche de la fraternité universelle. Se situe ici l'engagement urgent des chrétiens dans la défense des droits humains, attentifs à la totalité de la personne humaine dans ses diverses dimensions. J'exprime ma profonde appréciation pour toutes ces initiatives sociales et pastorales qui cherchent à lutter contre les mécanismes socio-économiques et culturels conduisant à l'avortement et qui tiennent clairement compte de la défense de la vie, de la réconciliation, et de la guérison des personnes blessées par le drame de l'avortement. Les initiatives qui ont pour but de sauvegarder les valeurs essentielles et premières de la vie, dès sa conception, et de la famille, fondée sur le mariage indissoluble entre un homme et une femme, aident à répondre à certains des défis les plus insidieux et les plus dangereux qui aujourd'hui s'opposent au bien commun. Ces initiatives constituent, avec beaucoup d'autres formes d'engagement, des éléments essentiels pour la construction de la civilisation de l'amour.

  • Le buisson ardent

    Extrait du discours de Benoît XVI avant la marche aux flambeaux.

    Tous ensemble, avec en main votre cierge allumé, vous semblez un océan de lumière autour de cette simple chapelle, érigée avec empressement en l'honneur de la Mère de Dieu et notre Mère, elle dont le chemin de retour de la terre au ciel était apparu aux jeunes bergers comme un faisceau de lumière. Cependant, comme Marie, nous ne jouissons pas d'une lumière propre : nous la recevons de Jésus. Sa présence en nous renouvelle le mystère et le rappel du buisson ardent, celui qui, un temps, sur le mont Sinaï a attiré Moïse et n'arrête pas de fasciner tous ceux qui se rendent compte qu'une lumière spéciale brûle en nous mais sans se consumer (cf. Ex 3, 2-5). Par nous-mêmes, nous ne sommes qu'un misérable buisson, sur lequel pourtant est descendue la gloire de Dieu. À lui, donc, toute gloire, à nous l'humble confession de notre néant et l'adoration déférente des desseins de Dieu, qui seront accomplis quand « Dieu sera tout en tous » (cf. 1 Co 15, 28). La Vierge, pleine de grâce, est la servante incomparable de tels desseins : « Voici la servante du Seigneur : que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1, 38).

    Chers pèlerins, imitons Marie, en faisant résonner dans notre vie son « que tout se fasse pour moi » ! À Moïse, Dieu avait ordonné : « Retire tes sandales, car le lieu que foulent tes pieds est une terre sainte » (Ex 3, 5). C'est ce qu'il fit ; il enfilera à nouveau ses sandales pour aller libérer son peuple de l'esclavage de l'Égypte et le conduire vers la terre promise. Il ne s'agit pas ici simplement de la possession d'une parcelle de terre ou de ce territoire national auquel chaque peuple a droit ; en effet, dans la lutte pour la libération d'Israël et durant son exode de l'Égypte, ce qui est mis en évidence c'est surtout le droit à la liberté d'adoration, à la liberté d'un culte propre. Par conséquent, tout au long de l'histoire du peuple élu, la promesse de la terre assume toujours plus cette signification : la terre est donnée pour qu'il y ait un lieu de l'obéissance, afin qu'il y ait un espace ouvert à Dieu.

    À notre époque, où la foi dans de vastes régions de la terre, risque de s'éteindre comme une flamme qui n'est plus alimentée, la première de toutes les priorités est celle de rendre Dieu présent dans ce monde et d'ouvrir aux hommes l'accès à Dieu. Pas à un dieu quelconque, mais à ce Dieu qui a parlé sur le Sinaï ; ce Dieu dont nous reconnaissons le visage dans l'amour vécu jusqu'au bout (cf. Jn 13, 1), en Jésus Christ crucifié et ressuscité. Chers frères et sœurs, adorez le Christ Seigneur dans vos cœurs (cf. 1 P 3, 15) ! N'ayez pas peur de parler de Dieu et de manifester sans honte les signes de la foi, en faisant resplendir aux yeux de vos contemporains la lumière du Christ, comme le chante l'Église durant la nuit de la Veillée pascale, qui engendre l'humanité comme famille de Dieu.

  • Le prêtre

    Extrait de la prière de Benoît XVI lors de l'acte de consécration au Cœur immaculé de Marie pour les prêtres. Dédié à ces prêtres qui disent la messe quand ils ont le temps et ne confessent jamais.

    Guidés par toi,
    nous voulons être des Apôtres
    de la Miséricorde Divine,
    heureux de célébrer chaque jour
    le Saint Sacrifice de l'Autel
    et d'offrir à tous ceux qui nous le demandent
    le Sacrement de la Réconciliation.