« Une femme de plus à la Cour suprême », titre l'Associated Press.
On s'en moque complètement, qu'il y ait une femme de plus ou de moins à la Cour suprême des Etats-Unis, et qu'elle ait été la « première femme à devenir doyen de l'école de Droit d'Harvard, puis première avocate de l'administration auprès de la Cour suprême ».
Ce qui nous intéresse, et qui est de très mauvais augure (mais c'est dans la ligne d'Obama) est qu'Elena Kagan est pour l'avortement, pour le financement public de l'avortement, contre les groupes religieux dans les centres de conseil sur la grossesse, pour les droits des homosexuels, etc.
La vraie « première » est qu'elle est le premier juge homosexuel à la Cour suprême.
(Voir son portrait sur Américatho)
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Laura Chinchilla
AFP : « Laura Chinchilla est devenue samedi la première femme à exercer la présidence au Costa Rica, où elle a été élue avec une très large majorité le 7 février à la succession d'Oscar Arias. »
On s'en moque complètement, que ce soit « la première femme ».
En revanche, ce qui nous intéresse est que cette fervente catholique soit « opposée à l'avortement, à la pilule du lendemain, aux droits des homosexuels et à la laïcisation de l'État », comme le résume Wikipedia. -
Houria Bouteldja mise en examen pour racisme
Communiqué de Bernard Antony, président de l'AGRIF
Sur plainte de l'AGRIF devant le tribunal de Toulouse, Madame Houria Bouteldja, présidente de l'association dénommée « Indigènes de la République », a été mise en examen pour avoir proféré une injure raciale à l'égard des Français. Il s'agissait de l'emploi très méprisant et péjoratif du terme « souchiens ».
Le juge d'instruction de Toulouse a fait signifier sa mise en examen à Madame Bouteldja par son collègue compétent territorialement, c'est-à-dire celui de son lieu de domicile.
Elle sera très probablement jugée par le tribunal correctionnel de Toulouse.
Par ailleurs, la procédure contre le livre « Nique la France » édité par l'association de Madame Bouteldja dans la même veine de haine anti-française est en cours.
[Rappelons que le propos de Houria Bouteldja était oral, et que « souchien » peut aussi s'écrire « sous-chiens ».] -
En la fête de saint Pie V à Sainte Marie Majeure
Lu sur Summorum Pontificum :
Le 5 mai dernier, en la fête de saint Pie V, une messe selon la forme extraordinaire a été célébrée en l'archibasilique Sainte-Marie Majeure par le R.P. Vincenzo Nuara, O.P., membre de la Commission Ecclesia Dei, assisté comme diacre par le P. Mark Withoos, membre de la Congrégation pour le Culte divin, et comme sous-diacre par don Gonzales Chavez, membre de la Congrégation pour les évêques. Le cérémoniaire était l'abbé Almiro De Andreade, de la Fraternité Saint-Pierre et membre de la Commission Ecclesia Dei. Le service liturgique et le chœur étaient assurés par les Franciscains de l'Immaculée.
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Lundi des Rogations
Les Rogations s'étendirent rapidement des Gaules dans toute l'Eglise d'Occident. Elles étaient déjà établies en Espagne au VII° siècle, et elles ne tardèrent pas à s'introduire en Angleterre, et plus tard dans les nouvelles Eglises de la Germanie, à mesure qu'elles étaient fondées. Rome elle môme les adopta à la fin du VIII° siècle, sous le pontificat de saint Léon III. (...) Mais l'Eglise romaine, sans blâmer la dévotion des Eglises des Gaules qui avaient cru devoir introduire dans le Temps pascal trois journées d'observance quadragésimale, n'adopta pas cette rigueur. Il lui répugnait d'attrister par le jeûne la joyeuse quarantaine que Jésus ressuscité accorde encore à ses disciples ; elle s'est donc bornée à prescrire l'abstinence de la viande durant ces trois jours. (...)
Il faut donc, pour être dans cette véritable mesure dont l'Eglise romaine ne se départ jamais, envisager les Rogations comme une institution sainte qui vient tempérer nos joies pascales et non les anéantir. La couleur violette employée à la Procession et à la Messe de la Station n'a pas pour but de nous indiquer encore la fuite de l'Epoux ; mais elle nous avertit que son départ est proche ; et l'abstinence qui nous est imposée, bien qu'elle ne soit pas accompagnée du jeûne, est déjà comme un témoignage anticipé de nos regrets pour cette chère présence de notre Rédempteur qui va nous être sitôt ravi.
En écrivant ces lignes destinées à expliquer aux fidèles les motifs d'une institution que l'Eglise a sanctionnée par ses ordonnances, il nous vient en mémoire que, dans ces dernières années, l'abaissement des mœurs chrétiennes est venu à tel point parmi nous, que plusieurs Evêques ont cru devoir solliciter du Siège apostolique la remise de l'abstinence en ces trois jours, après tant de siècles, et dans cette même France qui, par son exemple, avait imposé à toute la chrétienté la solennité des Rogations. C'est donc une expiation de moins, une intercession de moins, un secours de moins, en un siècle déjà si appauvri des moyens par lesquels la vie chrétienne se conserve, par lesquels le ciel est fléchi, les grâces de salut obtenues. Puissent les vrais fidèles en conclure que l'assistance aux Processions de ces trois jours est devenue plus opportune que jamais, et qu'il est urgent de compenser, en s'unissant à la prière liturgique, l'abolition d'une loi salutaire qui datait de si loin, et qui, dans ses exigences, pesait si légèrement sur notre mollesse !
Dom Guéranger -
5e dimanche après Pâques
L'évangile de ce dimanche est pour la troisième fois consécutive un extrait du chapitre 16 de saint Jean, où Jésus annonce son Ascension et la Pentecôte.
En fait il récapitule toute sa mission : « Je suis sorti du Père et venu dans le monde. Maintenant je quitte le monde et je vais au Père. »
Cela passe par la Passion, dont il parle ainsi :
« L'heure vient où je ne vous parlerai plus en figures, je vous annoncerai le Père clairement. »
Car lorsque Jésus parle de « son heure », il évoque sa Passion. Et c'est par sa mort et sa résurrection qu'il « parlera » clairement, par des actes qui annoncent directement, « concrètement », l'amour de Dieu, sans passer par le langage.
Ce sera ensuite la fonction du Saint-Esprit, qui ne « parlera pas de lui-même », et « vous conduira vers la vérité tout entière ». Ce sera la seconde étape de la Révélation, qui, comme la première, se résume ainsi : « Le Père vous aime. » -
Le révisionnisme qui a pignon sur rue
La Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) a décerné le premier prix de la "Bêtise avec un grand C" au député UMP des Alpes Maritimes Lionnel Luca.
"Ce prix vise à honorer ceux qui, en toute méconnaissance de cause, prendront dorénavant l'initiative de tenter de limiter la liberté d'expression en s'attaquant publiquement à des oeuvres sans les avoir lues ou vues", indique l'organisation dans un communiqué.
Il a été décerné "à l'unanimité" par le conseil d'administration de la SACD à Lionnel Luca pour avoir, "dans un grand élan de respect et de tolérance", estimé que "Hors-la-loi", qui sera présenté le 21 mai en compétition au 63e Festival de Cannes et "qu'il n'a pas vu, est manichéen et qu'il s'agit d'une falsification historique".
Mais il n'y a pas besoin d'avoir vu ce film pour savoir qu'il contient de grossières « erreurs » historiques. Lionnel Luca se fondait à bon droit sur un rapport du service historique du ministère de la Défense. La « liberté d'expression », selon la SACD, c'est donc le droit de falsifier l'histoire sans que personne n'ait le droit de réagir. -
La Cour européenne des droits de l’islam
La Cour européenne des droits de l'homme a débouté Jean-Marie Le Pen, qui s'était plaint devant elle d'une atteinte à la liberté d'expression après avoir été condamné en France pour "provocation à la discrimination, à la haine" raciale ou religieuse pour avoir déclaré au journal Le Monde en 2003: "Le jour où nous aurons en France non plus 5 millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont (...) et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux, et vous n'avez plus qu'à filer, sinon vous prenez une trempe".
"Les motifs de la condamnation du requérant qu'ont retenus les juridictions internes sont pertinents et suffisants", estime la Cour européenne. -
La dictature eurofolle
La Cour administrative suprême de Lituanie a invalidé hier la décision d'un tribunal d'interdire le premier défilé d'exhibitionnisme homosexuel, la Baltic Pride, qui doit se dérouler aujourd'hui à Vilnius.
La Cour obéit ainsi à la Commission européenne, qui avait intimé l'ordre à la Lituanie de permettre la gay pride. Le directeur général du département de la Justice, des libertés et de la sécurité, Jonathan Faull, avait écrit à l'ambassadeur de Lituanie auprès de l'UE : « La Commission s'inquiète des récents développements. Respecter les droits fondamentaux, y compris la liberté d'expression et de réunion, est une obligation imposée aux États membres par leur propre ordre constitutionnel et les obligations internationales. »
Et le commissaire à la Justice en personne, Viviane Reding, avait envoyé un message vidéo de soutien à la conférence internationale sur « les droits humains en lutte contre la peur et les préjugés », qui fait partie des « événements » de la Baltic Pride.Addendum
La "Baltic Pride" a eu lieu, sous forte protection policière (car les contre-manifestants exprimaient leur dégoût de façon virile). Il y avait "plus de 300 personnes" selon l'AFP (dont manifestement de nombreux militants homosexuels étrangers aux trois Etats baltes). A la fin de la parade, les homosexuels ont été escortés en autocar par la police pour éviter les affrontements...
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Euro n’importe quoi
AFP : « La zone euro a décidé vendredi soir de mettre en place un fonds de soutien sans précédent pour ses pays confrontés à des difficultés financières, dans l'espoir de stopper la contagion d'une crise gravissime qui menace les fondements de l'Union monétaire. »
Ah bon. Pourtant le commissaire Olli Rehn avait assuré que la Grèce était un cas unique et qu'aucun autre pays n'était menacé...
Quant à Sarkozy, il claironne : "Nous avons décidé de doter la zone euro d'un véritable gouvernement économique."
Ah bon. Et c'est où, dans le traité européen ?