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  • Deux millions de victimes de violences physiques

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L'enquête annuelle de l'Observatoire national de la délinquance fait apparaître, sans surprise, que le nombre de personnes victimes de violences physiques est en continuelle augmentation.

    L'OND comptabilise près de 2 millions de victimes, quand la police et la gendarmerie en comptent moins de 500.000.

    Le président de l'OND, Alain Bauer, demande que le gouvernement change d'outil statistique. Cela paraît s'imposer, en effet.

    Mais plus urgent encore serait de combattre la délinquance, au lieu de faire semblant d'agir, et de prétendre qu'elle est en baisse, comme le fait M. Hortefeux, le porte-parole de M. Sarkozy en la matière.

  • Enclave des papes : la « justice » persiste et signe

    La cour d'appel de Nîmes a confirmé en appel les peines prononcées en juin 2008 à l'encontre de deux vignerons du Vaucluse poursuivis par les producteurs de Châteauneuf-du-Pape pour usurpation d'appellation d'origine contrôlée et pratique commerciale trompeuse parce qu'ils faisaient figurer la mention "Enclave des papes" sur leurs bouteilles de vin produit sur le territoire que même la République française appelle « l'Enclave des papes ».

    Jacques Laurent, ancien président du cellier de l'Enclave des papes, a vu son amende de 5.000 euros d'amende confirmée. Il devra par ailleurs payer, par décision de la cour d'appel, 500 euros de dommages et intérêts aux parties civiles, c'est-à-dire la fédération des syndicats de producteurs de Châteauneuf-du-pape. Emmanuel Bouchard devra verser quant à lui 500 euros de dommages et intérêts, outre 3.000 euros d'amende.

    Ils ont décidé d'aller en cassation.

    (L'audience de première instance - le jugement - les vignerons rencontrent Benoît XVI - avec des liens pour tout savoir sur l'Enclave des papes et son vin)

  • L’UE et l’énergie écologique

    EU-Observer fait remarquer que l'UE a alloué 1,8 milliard d'euros pour des projets d'énergie "verte" en Europe centrale et orientale, et que seulement 292 millions d'euros ont été réellement investis. La raison en est que les autorités locales ne disposent souvent pas des fonds pour co-financer ce genre de projet, et que parfois la procédure de demande est tout simplement trop compliquée.

  • Les suites de la guerre américaine à Faluja

    Le Guardian rapporte que les autorités sanitaires de Faluja, ville irakienne plusieurs fois ravagée par la guerre, traitent aujourd'hui jusqu'à 15 fois plus de difformités chroniques chez les enfants en bas âge qu'avant le début de la guerre. Les médecins notent également une importante pointe dans le nombre de cancers frappant de jeunes enfants, cancers qui peuvent être liés à l'usage de matériels toxiques utilisés durant les combats. Les neurologues et des obstétriciens de la ville évoquent la naissance de bébés nés avec deux têtes, avec des tumeurs multiples ou avec des problèmes de système nerveux.

    Novopress note que l'article du journal britannique ne fait aucune référence explicite à l'utilisation par les forces alliées de munitions contenant de l'uranium appauvri.

  • Si, ça existe encore…

    En ce jour anniversaire de la Révolution de velours à Prague, l'hebdomadaire Tyden donne une interview de l'ancien secrétaire général du parti communiste tchécoslovaque, Milos Jakes, 87 ans.

    « Il n'y avait aucune raison concrète pour un changement de régime en 1989 », dit-il. « L'économie fonctionnait, le niveau de vie était bon. » Le renversement du régime communiste a été un vol de la richesse tchécoslovaque. « Tout a été gaspillé. » Si le socialisme avait continué, pécise-t-il, le réseau d'autoroutes, la rocade de Prague et la centrale nucléaire de Temelin seraient achevés depuis longtemps. (Il faut avoir connu la Tchécoslovaquie à l'époque pour comprendre le caractère ubuesque du propos.)

    Les événements de Novembre, dit-il, ont été provoqués par « la malheureuse Perestroïka de Gorbatchev ». « C'est la direction du parti communiste d'URSS qui a fait disparaître le socialisme en Europe. » (Cela est en partie vrai.) « Ils ont tous succombé à la peur, et cela prévaut toujours », car les gens ont peur de perdre leur emploi ou leur appartement et de payer plus chez le médecin... Et ceux qui ont tout volé ont peur qu'ils aient à revenir à la situation antérieure. La peur est partout, ose-t-il dire, lui qui était le chef du régime le plus oppresseur de tous les pays de l'Est, « la peur influe très activement sur l'opinion publique et elle est derrière le silence de la majorité de la société qui est totalement insatisfaite de cet état de choses ». La situation actuelle est une « situation d'avant de grands changements ». Le socialisme va certainement revenir, dit-il, citant Rosa Luxembourg : « C'est soit le socialisme, soit une catastrophe mondiale. »

    Et Jakes défend toujours Staline. Car, explique-t-il, il faut comprendre les circonstances de l'époque, « la pauvreté qui régnait alors, tandis que la discipline devait être maintenue : les méthodes devaient naturellement être choisies en conséquence » (sic). Et d'ajouter que personne ne se préoccupe aujourd'hui du fait que « le nombre des habitants en France a chuté d'un tiers pendant la Révolution française ou que presque tous les Indiens d'Amérique ont été exterminés »...

  • Une déclinaison de Caritas in veritate

    Le pape Benoît XVI a prononcé un discours au sommet de la FAO. C'est l'occasion de profiter d'un coup de projecteur sur un des multiples aspects de son encyclique sociale. Une nouvelle affirmation de ce qu'est « l'écologie humaine ».

  • Saint Grégoire le Thaumaturge

    Né païen vers 213-214 à Néo-Césarée, Grégoire fit la connaissance d'Origène à Césarée de Palestine. Il suivit son enseignement pendant plusieurs années et devint chrétien, puis il se retira au désert. Mais l'archevêque Phaidimos l'envoya comme évêque à Néo-Césarée. Pendant la persécution de Dèce, il s'enfuit dans les montagnes. Puis il revint dans sa ville. « Sur le point de quitter la vie, comme il s'informait du nombre d'infidèles qui restaient dans Néo-Césarée, on lui répondit qu'il n'était que de dix-sept, et rendant grâces à Dieu, il dit: C'est le même nombre que celui des fidèles au début de mon épiscopat » (bréviaire). Saint Grégoire de Nysse a écrit sa vie, émaillée de nombreux et spectaculaires miracles qui lui ont donné son surnom. Dans son livre sur le Saint-Esprit, saint Basile écrit que les successeurs de Grégoire formaient à Néo-Césarée comme une parure de pierres précieuses, une couronne de brillantes étoiles. « Or, dit Basile, tous ces illustres prélats mettaient leur honneur à maintenir le souvenir du grand devancier, ne  souffrant pas qu'un acte quelconque, un mot, une manière même de faire autre que la sienne dans les rites sacrés, prévalussent sur les traditions qu'il avait laissées » (L'Année liturgique).

    (Les bénédictins célèbrent en ce jour sainte Gertrude, inscrite au martyrologe le 17 novembre, jour de son entrée au ciel. Lorsque Clément XII institua la fête de sainte Gertrude pour toute l'Eglise, en 1738, il la fixa naturellement au 17 novembre. Mais il y avait déjà saint Grégoire le Thaumaturge. L'année suivante, il transféra sainte Gertrude au 15 novembre. Lorsque Pie XI institua la fête de saint Albert le Grand (1932) au 15 novembre, sainte Gertrude fut transférée au 16...)

  • Vaclav Klaus et le 17-Novembre

    Dans une interview au quotidien Lidove noviny, Vaclav Klaus déclare qu'il n'a pas voulu organiser de célébrations officielles du 17-Novembre, parce que c'est le peuple qui a fait la Révolution de velours en 1989, et qu'il souhaite que ce soit le peuple qui célèbre cet anniversaire.

    « C'est pourquoi, après de nombreuses consultations, nous avons décidé de ne pas de tenir de célébrations ostentatoires au Château de Prague. Il est très douteux de tenir au Château de Prague une réunion de personnes qui ne représentent pas l'Etat, ou, d'un autre côté, une réunion de hauts représentants de l'Etat dont beaucoup n'ont rien à voir avec le 17-Novembre selon mon opinion. »

    Dans un premier temps, poursuit-il, il avait envisagé une forme de célébration. « Mais lundi dernier, lors des célébrations de la chute du Mur de Berlin, je me suis félicité que nous n'ayons pas laissé faire quoi que ce soit de ce genre. L'idée que les quatre premiers discours célébrant la chute du communisme dans ce pays puissent être faits par Sarkozy, Medvedev, Gordon Brown et Hillary Clinton comme à Berlin... Heureusement que j'étais assis : je ne pouvais pas en croire mes yeux... »

    Parmi les hauts représentants dont il pense qu'ils n'ont rien à voir avec le 17-Novembre, Vaclav Klaus cite le président social-démocrate de la Chambre des députés, Miloslav Vlcek, ancien membre du parti communiste. Il ajoute : « Je me permets de dire que M. Vlcek a autant à voir avec cela que M. Sarkozy. »

  • Pression socialiste pour le « mariage » homosexuel

    Une dépêche de l'AFP:

    Hélène Mandroux, maire PS de Montpellier, a lancé samedi un appel des maires "pour l'ouverture du mariage aux couples du même sexe", aux côtés de Patrick Bloche, député-maire PS du 11e arrondissement de Paris, co-auteur et rapporteur du Pacs qui fête ses dix ans d'existence.

    "Il est temps de franchir un nouveau palier", a déclaré l'élue devant environ 800 personnes depuis la place du marché aux fleurs, haut lieu de la communauté gay montpelliéraine, située face à la préfecture de l'Hérault.

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  • Le ciel et la terre

    Extrait de l'allocution de Benoît XVI lors de l'Angélus d'hier :

    L'expression « le ciel et la terre » est fréquente dans la Bible pour indiquer tout l'univers, le cosmos tout entier. Jésus déclare que tout cela est destiné à « passer ». Non seulement la terre, mais aussi le ciel, qui est justement entendu dans un sens cosmique, et non comme synonyme de Dieu. L'Ecriture Sainte ne connaît pas l'ambiguïté : toute la création est marquée par la finitude, y compris les éléments divinisés par les mythologies antiques : il n'y a aucune confusion entre le créé et le créateur, mais une différence nette. Avec cette claire distinction, Jésus affirme que ses paroles « ne passeront pas », c'est-à-dire qu'elles sont du côté de Dieu, et qu'elles sont pour cela éternelles. Tout en étant prononcées dans le concret de son existence terrestre, ce sont des paroles prophétiques par excellence, comme l'affirme Jésus dans un autre lieu en s'adressant au père céleste : « Les paroles que tu m'as données, je les leur ai données. Ils les ont accueillies et ils ont vraiment reconnu que je suis sorti d'auprès de toi et ils ont cru que tu m'as envoyé » (Jn 17, 8). Dans une parabole célèbre, le Christ se compare au semeur et explique que sa Parole est semence (cf. Mc 4, 14) : ceux qui l'écoutent, l'accueillent et portent du fruit (cf. Mc 4, 20) font parti du règne de Dieu, c'est-à-dire qu'ils vivent sous sa seigneurie ; ils restent dans le monde, mais ne sont plus du monde ; ils portent en eux un germe d'éternité, un principe de transformation qui se manifeste déjà aujourd'hui dans une vie bonne, animée par la charité, et produira à la fin la résurrection de la chair. Voilà la puissance de la Parole du Christ.