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  • A propos du "culte musulman"

    Lu sur Sed Contra, dans un texte de René Marchand :

    Voici un exemple des erreurs - le mot est faible - auxquelles nous conduit notre ignorance. "Conseil français du culte musulman": nos ministres de l'Intérieur, chargés des cultes, n'ont pas vu malice dans la dénomination. Peut-être même a-t-elle été trouvée par un conseiller de la place Beauvau. Le mot "culte" (du latin colere : adorer) est apparu au XVIème siècle, en pleine Réforme. Il désigne l'hommage que l'ont rend à un dieu par des actes, c'est-à-dire les manifestations extérieures, les cérémonies, les rites d'une religion. Le mot est d'usage courant, sans ambiguïté : rites et pratiques d'une religion. Pour l'islam, qu'en est-il ? Des universitaires suggèrent la traduction de culte par ibâdât, les "actes d'adoration", qu'ils opposent aux "pratiques sociales" (mu'âmalât). Mais ce n'est que distinguo d'érudits : la notion de culte, telle que nous l'entendons, n'a jamais eu de réalité dans l'islam. Ibâdât est un terme savant que les journaux et les médias audiovisuels arabes du Proche et Moyen-Orient n'utilisent pas. Ils traduisent notre "CFCM" par "Conseil français pour la religion musulmane" ou par "Conseil français pour l'islam". (...) Que peut donc mettre un musulman sous le mot culte ? Rien de moins que tout l'islam, qui ne distingue pas religion et loi, religieux et politique, sacré et profane, public et privé. L'islam qui régente entièrement la vie des individus.

  • Du nouveau sur le Saint Suaire

    L'historienne Barbara Frale, qui travaille aux archives du Vatican, est une spécialiste des Templiers. Elle en est venue à s'intéresser au Linceul de Turin quand elle a conclu que la fameuse « idole » des Templiers était en fait le Saint Suaire (ce que je pense aussi depuis longtemps, mais c'est mieux quand c'est un historien qui le dit). Elle vient de publier un livre où elle expose qu'elle a découvert des inscriptions sur le Linceul.

    On avait bien découvert des traces d'inscriptions, lors des études de 1978, mais ce n'était pas allé plus loin. En utilisant l'imagerie informatique, Barbara Frale a pu décrypter quelques mots en araméen, en grec et en latin, de ces inscriptions quasi invisibles parce qu'elles auraient été faites sur un papyrus posé sur le linceul (comme un certificat de décès, ou plutôt d'exécution), dont l'encre aurait par endroits traversé le support. Le type d'écriture évoque pour les spécialistes le Proche-Orient du Ier siècle.

    Elle a notamment déchiffré les mots grecs « (I)esou(s) Nnazarennos », « (T)iber(iou) », ainsi que « enlevé à la 9e heure » (également en grec).

    Elle souligne qu'aucun chrétien du moyen âge n'aurait pu évoquer ainsi le Christ sans faire allusion à sa divinité (en mettant « Christ » ou « Fils de Dieu »).

    « J'ai essayé d'être objective et de laisser les considérations religieuses de côté, dit-elle. J'ai étudié un document ancien qui certifie l'exécution d'un homme en un temps et un lieu spécifiques. »

  • Un prêtre orthodoxe russe assassiné : il prêchait aux musulmans

    Un homme masqué a fait intrusion dans une église de Moscou et y a tué par balles un prêtre orthodoxe, Daniil Sisoïev, 34 ans.

    Le père Sisoïev était originaire du Tatarstan, république russe à majorité musulmane. Il avait reçu de nombreuses menaces de mort pour avoir prêché auprès de musulmans. "J'ai reçu une dizaine de messages électroniques où l'on promettait de me couper la tête", avait-il déclaré lors d'une émission télévisée en février 2008. "Mais pour moi, ne pas prêcher aux musulmans est un péché."

    Dans des conférences diffusées sur le site YouTube, il disait que l'islam est moins une religion qu'"un projet comparable au national-socialisme ou à un parti communiste cherchant à faire advenir le royaume de Dieu sur terre avec des instruments humains".

    Il avait aussi écrit des livres comme "Une réponse orthodoxe à l'islam" et "Se marier avec un musulman" - dans lequel il recommandait aux femmes russes de ne pas épouser de musulmans.

    Dans un message de condoléances adressé à sa famille, le patriarche Cyrille fait l'éloge de la "forte attitude missionnaire" de Sisoïev et de ses "activités pleines de zèle pour la propagation de la parole de Dieu".

  • Perte de conscience

    Quand l'avortement et l'euthanasie sont considérés comme des actes parfaitement normaux, des soins comme les autres... Mais comme les autres actes médicaux, ils doivent respecter la loi. Par exemple, tuer les nouveaux-nés doit se faire en toute transparence...

  • Présentation de la Sainte Vierge Marie

    Le très saint temple du Sauveur, sa chambre nuptiale de grand prix, la Vierge, trésor sacré de la gloire de Dieu, en ce jour est présenté au Temple du Seigneur ; elle y apporte la grâce du Saint-Esprit et devant elle les anges de Dieu chantent : Voici le tabernacle des cieux.

    (Liturgie byzantine)


  • Geert Wilders n’ira pas à Prague…

    Le sénateur Jiri Oberfalzer avait invité Geert Wilders à présenter son film Fitna au Sénat tchèque. La commission des médias du Sénat avait donné son accord. Mais le président du Sénat, Premysl Sobota, a exigé que la commission annule sa décision.

    « Le Sénat n'est pas le lieu approprié pour répandre les idées controversées de Wilders, a déclaré Sobota. Certains ont oublié que la démocratie et les paroles ont des limites. »

    La direction de l'ODS, le parti de Sobota... et d'Oberfalzer, avait condamné cette invitation.

    Petr Mach, président du Parti des citoyens libres (scission récente de l'ODS, par des amis de Vaclav Klaus) a déclaré que Geert Wilders était un homme politique important, qu'il était très proche de son parti sur le plan fiscal et social, et il a ajouté : « Heureusement, l'immigration musulmane n'est pas un problème en République tchèque, mais nous craignons que le traité de Lisbonne aboutisse à exporter la politique européenne d'immigration en République tchèque. »

     

    Addendum.

    Jiri Oberfalzer maintient son invitation, et trouvera un autre endroit.

  • A la tête de l’UE…

    On glose sur la nomination de Herman Van Rompuy au poste de président du Conseil européen et de Catherine Ashton au poste de haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Le premier est à peine connu en Belgique, où il est Premier ministre, la seconde est inconnue partout, même au Royaume-Uni.

    Mais l'objectif était qu'il y ait un « président de l'Europe » et un « ministre des Affaires étrangères de l'Europe », pour installer l'idée d'un super-Etat européen. La personnalité des titulaires n'a aucune importance. Dans les pays communistes, ce n'est pas le président qui décide des orientations, c'est le secrétariat du comité central. Ce que l'on appelle dans l'UE la Commission européenne.

    (Les nominations devaient être « équilibrées » selon les normes politiciennes et politiquement correctes : on a donc choisi un homme de droite d'un petit pays et une femme de gauche d'un grand pays...)

  • Un « président de l’UE » ? Un « ministre des Affaires étrangères » ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L'étape du traité de Lisbonne dans la construction d'un super-Etat européen est déjà dépassée, avant même que ce traité entre en vigueur.

    Il paraît que nous avons désormais un « président de l'Union européenne », voire même un « président de l'Europe ». Mais le traité de Lisbonne instituait un « président du Conseil européen », chargé de présider les réunions des dirigeants des pays membres et non de « présider l'Europe ».

    Il paraît que nous avons maintenant un « ministre des Affaires étrangères » de l'Union européenne. Même M. Barroso l'appelle ainsi. Mais le traité de Lisbonne instituait un « haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ». C'est dans le projet de Constitution européenne qu'il était  appelé « ministre des Affaires étrangères ». L'abandon de ce titre était l'un des changements cosmétiques destinés à gommer les aspects de la Constitution européenne qui relevaient trop manifestement d'un super-Etat européen.

    Mais le maquillage n'aura même pas tenu jusqu'à l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne.

  • L'euthanasie à l'Assemblée nationale

    Une proposition de loi sur l'euthanasie, quoique rejetée en commission, a réussi à venir en discussion à l'Assemblée nationale grâce aux « niches parlementaires ».

    On a un aperçu du niveau d'obscurcissement de la conscience avec cette intervention telle que la relate l'AFP :

    Il faut "aider à mourir comme en d'autres circonstances on peut aider à naître", a indiqué la socialiste Marie-Odile Bouillé, sage-femme de profession. Elle s'est dit "frappée que les arguments avancés contre l'aide à mourir ressemblent à ceux avancés", il y a plus de 30 ans, "contre le droit à l'avortement".

    Le débat a tourné court quand le gouvernement et le groupe UMP ont décidé de reporter le vote du texte : les députés socialistes ont alors quitté l'hémicycle.