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  • Daoudal Hebdo N° 58

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    Daoudal Hebdo N° 58

    Dans ce numéro

    Page 2
    L'éducation selon Ségolène

    Page 3
    La propagande islamique au cinéma

    Pages 4-5
    On vous demande de participer à la définition de l'initiative citoyenne...

    Pages 6-7
    Plaidoyer pour la vie, contre la décroissance

    Page 8
    L'entrée de Marie au Temple
    Dimanche prochain...
  • Sainte Elisabeth de Hongrie

    Aussi gracieusement simple en ses vertus qu'affable pour tous, elle s'étonnait de l'attitude sombre et morose que plusieurs affectaient dans leurs prières ou leurs austérités : « Ils ont l'air de vouloir épouvanter le Bon Dieu, disait-elle, tandis qu'il aime celui qui donne joyeusement. »

    Le temps, hélas ! vint vite pour elle de donner sans compter. Ce fut d'abord le départ en croisade du duc Louis, son époux, dont il sembla qu'elle ne se pourrait jamais séparer; puis la scène déchirante où lui fut annoncée sa mort, au moment où pour la quatrième fois elle venait d'être mère ; enfin l'acte d'odieuse félonie par lequel Henri Raspon, l'indigne frère du landgrave, trouvant l'occasion bonne pour s'emparer des états du défunt, chassa ses enfants et sa veuve, avec défense à qui que ce fût de les recevoir. Dans ce pays où toute misère avait éprouvé ses bontés, Elisabeth dut mendier, en butte à mille rebuts, le pain des pauvres enfants, réduits comme elle à se contenter pour gîte d'une étable à pourceaux.

    L'heure des réparations devait sonner avec le retour des chevaliers partis en la compagnie du duc Louis. Mais Elisabeth, devenue l'amante passionnée de la sainte pauvreté, resta parmi les pauvres. Première professe du Tiers-Ordre séraphique, le manteau que saint François lui avait envoyé comme à sa très chère fille demeura son unique trésor. Bientôt les sentiers du renoncement absolu l'eurent conduite au terme. Celle que, vingt ans auparavant, on apportait dans un berceau d'argent à son fiancé vêtue de soie et d'or, s'envolait à Dieu d'une masure de terre glaise, n'ayant pour vêtement qu'une robe rapiécetée ; les ménestrels dont les assauts de gai savoir avaient rendu fameuse l'année de sa naissance n'étaient plus là,mais on entendit les Anges qui chantaient, montant vers les cieux : Regnum mundi contempsi, propter amorem Domini mei Jesu Christi, quem vidi, quem amavi, in quem credidi,quem dilexi (J'ai méprisé les trônes du monde en considération du Seigneur Jésus-Christ, l'attrait de mes yeux et de mon cœur, qui eut ma foi et mon  amour).

    Quatre ans après, Elisabeth, déclarée Sainte par le Vicaire de Jésus-Christ, voyait tous les peuples du Saint-Empire, empereur en tête, affluer à Marbourg où elle reposait au milieu de ces pauvres dont elle avait ambitionné la vie. Son corps sacré fut remis à la garde des chevaliers Teutoniques, qui reconnurent l'honneur en faisant de Marbourg un chef-lieu de l'Ordre, et en élevant à la Sainte la première église ogivale que l'Allemagne ait possédée. De nombreux miracles y attirèrent longtemps l'univers chrétien.

    Et maintenant, bien que toujours debout, toujours belle en son deuil, Sainte-Elisabeth de Marbourg ne connaît plus que de nom celle qui fut sa gloire. A la Wartbourg embaumée des grâces de la chère Sainte, où s'écoula au milieu des plus suaves épisodes sa vie d'enfant et d'épouse, le grand souvenir qu'on montre au voyageur est la chaire d'un moine en rupture de ban, et la tache d'encre dont, en un jour de démence ou d'ivresse, il salit les murs, comme il devait de sa plume tenter de tout profaner et souiller dans l'Eglise de Dieu.

    (L'Année liturgique)

  • L’amoralité du Comité Consultatif national « d'éthique »

    Un bon communiqué du cardinal archevêque de Paris Mgr Vingt-Trois :

    Le Comité Consultatif National d'Ethique (CCNE) vient de rendre un avis (n°107) sur les questions éthiques liées au diagnostic anténatal. Cet avis ouvre la possibilité du dépistage de la trisomie 21 lors du diagnostic pré-implantatoire (DPI).

    Le DPI constitue une transgression éthique grave puisqu'il vise à éliminer des embryons non-conformes. Cette transgression a été acceptée par le législateur, en l'encadrant strictement pour la seule détection de maladies génétiques d'une « particulière gravité », reconnues incurables au moment du diagnostic. Le fait d'élargir cette recherche à la trisomie 21 constitue un pas supplémentaire vers une utilisation eugénique du DPI. Rien n'empêchera de l'étendre demain à la recherche d'autres affections, voire à la satisfaction de désirs personnels.

    C'est un signal extrêmement négatif adressé aux personnes atteintes de la trisomie 21 et à leurs familles. Sans cacher les difficultés rencontrées par les personnes trisomiques, il faut rappeler qu'il ne s'agit pas d'une anomalie mortelle. Ne sommes-nous pas devant un refus insidieux de nos sociétés modernes de l'accueil des personnes handicapées ?

    A l'approche de la révision des lois de bioéthique, l'avis du CCNE ne va pas sans inquiéter sur les risques de dérives eugéniques, risques soulignés à la fois par le rapport du Conseil d'Etat et par celui des Etats généraux de la bioéthique.

     

    Addendum

    Dans un communiqué, la Fondation Jérôme Lejeune dénonce, l'année même du cinquantenaire de la découverte de la trisomie 21, "une étape supplémentaire qui confirme la volonté d'éradiquer le plus tôt possible tout être humain atteint de trisomie 21 et renforcera l'eugénisme". Elle "interpelle solennellement la représentation nationale : 13 ans après l'installation d'un dispositif de dépistage systématique des enfants trisomiques, et le constat qu'il a entraîné un eugénisme radical, les citoyens ne pourront se contenter de bons sentiments sur la nécessité d'accueillir et d'insérer les personnes handicapées dans notre société. Il sera demandé aux représentants de la nation cohérence et courage et à l'Etat de prendre des mesures fortes et concrètes, sauf à entériner le choix collectif de l'éradication des enfants trisomiques."

  • Priez pour Obama

    Un autocollant qui a du succès aux Etats-Unis (il y en a plusieurs modèles) :

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    Le verset 8 du psaume 109 (le psaume 108 selon la Vulgate) dit ceci :

    « Que ses jours soient abrégés, et qu'un autre reçoive sa charge. »

  • Le bon pasteur…

    Dans une interview de Mgr Rafffin, évêque de Metz, au Républicain lorrain :

    Que pensez-vous de ceux qui fréquentent la messe en latin, à Metz-Plantières, le dimanche ?
    Ce sont des catholiques plutôt jeunes qui, dans leur majorité, ne sont pas Mosellans. Il y a beaucoup de militaires, de jeunes familles, qui ont demandé à profiter des possibilités offertes par Benoît XVI d'assister à une messe en latin selon l'ancien rite. La règle est qu'ils doivent constituer un groupe stable aux effectifs pas dérisoires. En réalité, c'est un groupe stable, en dehors des vacances scolaires où ils partent... Ce n'est pas grand-chose en soi.

    Vous irez les voir ?
    Je n'y vais pas et je n'ai pas l'intention d'y aller.

    Comment les appelez-vous ? Traditionalistes ? Néo-traditionalistes ?
    [...] ce sont essentiellement des jeunes qui idéalisent un passé qu'ils n'ont pas connu. Moi, je pense qu'ils se trompent de siècle.

    Extraits choisis par le nouveau blog Perepiscopus, « Observatoire des évêques de France », dont les débuts sont prometteurs.

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  • Lilian Thuram et le racisme

    Dans une interview, l'ancien footballeur déclare :

    « Je vais souvent dans les écoles pour parler du racisme. Je demande aux enfants combien il y a de races. Malheureusement, ils répondent qu'il y en a plusieurs. Rien que ça, c'est la base du racisme. »

    (On rappellera que Lilian Thuram, membre du Haut-Conseil à l'intégration, est ce militant antiraciste désintéressé qui avait demandé 20.000 € au conseil régional d'Alsace pour une conférence au « Mois de l'autre ». « On ne vit pas dans le même monde », avait soupiré Adrien Zeller.)

  • Basile Boli en garde à vue

    L'ancien footballeur Basile Boli, président de l'association "Entreprendre et diriger en Afrique", a été placé en garde à vue hier matin et il y était toujours ce matin. Il est soupçonné d'abus de confiance et recel d'abus de confiance.

    Son association est largement subventionnée par l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations.

    Lors de l'examen des comptes, il est apparu que les postes budgétaires des salaires et frais de déplacement étaient "tout à fait conséquents", c'est à dire trop importants par rapport aux recettes de cette association.

    Basile Boli est secrétaire national de l'UMP en charge du co-développement. Il avait été chargé, en février 2007, par Nicolas Sarkozy, d'une "mission sur la diversité".

  • Le déshabillage sur l’autel

    Sur le site de Ouest France (via Benoît et moi) :

    Les faits remontent à l'été dernier. À l'occasion du festival Arts à la Pointe, qui, depuis 2001, fait entrer l'art contemporain dans les chapelles de Douarnenez au Cap-Sizun (Finistère), l'association Cap accueil avait demandé à une danseuse de mettre en valeur une exposition, placée sur le thème No(s) frontière(s).

    Son travail, d'une quarantaine de minutes sur l'espace et l'enfermement, a peut-être dépassé les limites?: à l'issue de sa performance, la danseuse et son partenaire sont montés sur l'autel et se sont intégralement déshabillés.

    Les organisateurs, qui ne voulaient pas d'une telle performance, ont refusé de s'acquitter des 300€ correspondant à la prestation. Les prud'hommes leur ont donné tort : l'artiste a fait son travail. L'affaire sera de nouveau examinée par le conseil prud'homal, en décembre, car l'association n'a toujours pas dédommagé l'artiste de ses frais de déplacement, ni fourni les documents relatifs à son contrat.

    S'il y avait des lois sur la bêtise, les organisateurs devraient être lourdement condamnés pour stupidité et inconscience. Comment peut-on faire venir dans une chapelle des « artistes » faisant des « performances », ce qui est déjà aberrant, et sans même s'inquiéter de ce qu'ils vont faire ?

  • A Carnoët, la Bretagne redécouvre ses saints fondateurs

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    Un article de La Croix sur la « vallée des saints » et ses statues géantes (cf. la dépêche de l'AFP que j'avais reproduite en septembre).

    Six statues géantes représentant les saints fondateurs de la Bretagne ont été posées sur une colline du centre Bretagne. Le projet de la vallée des saints est d'en édifier un millier.

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  • Dédicace des basiliques Saint-Pierre et Saint-Paul

    Parmi les lieux sacrés qui attirèrent autrefois la vénération des chrétiens, les plus célèbres et les plus fréquentés furent ceux où l'on gardait les corps des saints, ou quelque reste ou mémoire des Martyrs. Au nombre et en tête de ces saints lieux fut toujours cette partie glorieuse du Vatican qu'on appelait la Confession de saint Pierre. Là, en effet, de toutes les parties du monde affluaient les chrétiens ; là était pour eux la pierre de la foi, le fondement de l'Eglise ; leur vénération pour le lieu consacré parle tombeau du Prince des Apôtres se traduisait par les plus religieuses et les plus pieuses démonstrations.

    Là l'empereur Constantin le Grand vint le huitième jour après son baptême, et déposant le diadème et se prosternant, répandit une grande abondance de larmes ; puis s'armant de la pioche et du hoyau, il creusa le sol et en retira douze charges de terre en l'honneur des douze Apôtres, désignant ainsi l'emplacement de la basilique qu'il voulait construire à leur Prince. Elle fut dédiée par le Pape saint Silvestre le quatorze des calendes de décembre, en la manière que, le cinq des ides de novembre, il avait consacré l'église du Latran, mais en y élevant un autel de pierre qu'il oignit du chrême, et prescrivant que désormais tout autel devrait être de pierre. Le bienheureux Silvestre dédia pareillement sur la voie d'Ostie la basilique de saint Paul Apôtre, que l'empereur Constantin avait de même construite avec magnificence, l'enrichissant ainsi que la première de biens-fonds, d'ornements, et de présents  considérables.

    Or, comme la basilique vaticane tombait de vétusté, elle fut par la piété de nombreux Pontifes réédifiée depuis les fondations plus magnifique  et  plus grande ; l'an 1626, en ce même jour, Urbain VIII la consacrait solennellement. L'an 1823, un violent incendie consumait entièrement la basilique de la voie d'Ostie ; relevée plus belle qu'auparavant par le zèle persévérant de quatre Pontifes et comme reconquise sur la destruction, Pie IX mit à profit pour sa consécration la très heureuse  circonstance de la définition de l'Immaculée Conception  de la  Bienheureuse Vierge Marie qu'il venait  de proclamer, et qui des contrées les plus éloignées de l'univers catholique avait attiré à Rome nombre d'évêques et de cardinaux ; ce fut le dixième jour de décembre de l'année 1854, qu'entouré d'une si brillante couronne  de prélats et de princes de l'Eglise il accomplit  la solennelle dédicace, en en fixant la mémoire annuelle au présent jour.

    (bréviaire)