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  • Benoît XVI et le patriarche d’Ethiopie

    Le pape Benoît XVI a invité le patriarche de l'Eglise Tewahedo d'Ethiopie à participer au synode sur l'Afrique. Voici la fin de l'exposé du patriarche, et un extrait de la réponse de Benoît XVI. (Tewahedo se traduit en grec par miaphysite, par distinction de monophysite. Mia veut dire "une", mono veut dire "seule", "unique". L'Eglise d'Ethiopie rejette l'accusation de monophysisme (une seule nature dans le Christ) et entend rester fidèle à l'enseignement de saint Athanase sur « une nature » divino-humaine. On constate que le patriarche loue l'action de l'Eglise catholique mais ne prononce pas un mot d'œcuménisme à proprement parler, contrairement au pape. Or il faut être deux pour faire l'unité...)

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  • Le Très Saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie

    Soliman II, le plus grand des sultans, avait mis à profit la dislocation de l'Occident par Luther, et rempli le XVI° siècle de la terreur de ses exploits. Il laissait à son fils, Sélim II, l'espoir fondé enfin de réaliser le programme de sa race: l'humiliation sous le Croissant de Rome et de Vienne, sièges de la papauté et de l'empire. La flotte turque, maîtresse de la Méditerranée presque entière, menaçait d'aborder bientôt l'Italie, quand, le 7 octobre 1571, eut lieu sa rencontre, au golfe de Lépante, avec les galères pontificales soutenues des forces de l'Espagne et de Venise. C'était un dimanche : par tout le monde, les confréries du Rosaire accomplissaient leur œuvre de supplication ; l'œil éclairé d'en haut, saint Pie V suivait du Vatican l'action engagée par le chef de son choix, don Juan d'Autriche, contre les trois cents vaisseaux de l'Islam. Journée mémorable, où la puissance navale des Ottomans fut anéantie! L'illustre Pontife, dont l'œuvre était achevée, ne devait point célébrer ici-bas l'anniversaire du triomphe; mais il voulut toutefois en immortaliser  le souvenir  par une commémoration annuelle de Sainte-Marie de la Victoire. Son successeur, Grégoire XIII, changea ce titre en celui de Sainte-Marie du Rosaire, et désigna le premier dimanche d'octobre pour la fête nouvelle, autorisant à la célébrer les églises qui posséderaient un autel sous la même invocation.

    Cette concession restreinte devait se généraliser un siècle et demi plus tard. Innocent XI avait, en mémoire de la délivrance de Vienne par Sobieski, étendu la fête du Très Saint Nom de Marie à toute l'Eglise. En 1716, Clément XI voulut de même reconnaître par l'inscription de la fête du Rosaire au calendrier universel la victoire que le prince Eugène venait de remporter, sous les auspices de Notre-Dame des Neiges, à Péterwardin, au cinq août de cette année ; victoire suivie de la levée du siège de Corfou, et que devait compléter, l'année d'après, la prise de Belgrade.

    (dom Guéranger)

    [Léon XIII éleva la fête au rang de deuxième classe, et lui donna son office propre. Saint Pie X, qui voulait faire primer le dimanche sur les diverses fêtes, l'assigna au 7 octobre, jour anniversaire de Lépante.]

  • L’Europe des saints

    L'Europe des saints

    Le Caravage, Le Greco et Titien: ce ne sont que quelques-uns des artistes que les visiteurs pourront admirer à partir de jeudi à Rome dans une exposition qui retrace 2.000 ans d'histoire de l'Europe et de ses peuples à travers la représentation des saints dans l'art.

    L'exposition, intitulée "Le pouvoir et la grâce" et promue conjointement par le gouvernement italien et le Vatican, réunit sous le thème de la sainteté des oeuvres d'autres artistes majeurs comme Van Eyck, Rubens, Grasset et Holbein pour illustrer les liens étroits entre le christianisme et les évolutions politiques et culturelles dans l'histoire du continent européen.

    Ces chef-d'oeuvres seront exposés au musée national du Palazzo Venezia, en plein coeur de Rome.

    A travers 80 oeuvres d'art provenant de grands musées de toute l'Europe (Le Louvre, la galerie Tretiakov, le Prado et les Offices de Florence), le visiteur parcourt en dix étapes, de l'époque des martyrs de l'empire romain jusqu'au XXe siècle en passant par les grands pèlerinages et l'histoire des ermites, 2.000 ans d'histoire chrétienne en Europe.

    "C'est une exposition fascinante, qui fait naître une interrogation réelle sur notre histoire, mais aussi sur le présent", s'est félicité le ministre italien de la Culture Sandro Bondi, lors d'une conférence de presse mardi.

    "Cette exposition est une occasion pour comprendre la grandeur de nos racines", a ajouté le ministre, qui s'est déclaré un "homme de foi".

    L'exposition comporte, outre des tableaux, des sculptures, de précieux diadèmes, mais aussi des extraits de films.

    L'exposition, visible jusqu'au 10 janvier, sera inaugurée mercredi par le chef du gouvernement Silvio Berlusconi et le secrétaire d'Etat du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone.

    (AFP)

  • Le foot musulman contre le foot homosexuel

    Le Paris Foot Gay devait disputer dimanche un match contre le Créteil Bébel. Mais, la veille, il a reçu un courriel de l'équipe adverse en ces termes : "Désolé, mais par rapport au nom de votre équipe et conformément aux principes de notre équipe, qui est une équipe de musulmans pratiquants, nous ne pouvons jouer contre vous, nos convictions sont de loin plus importantes qu'un simple match de foot, encore une fois excusez-nous de vous avoir prévenu si tard".

    Les dirigeants du Paris Foot Gay ont demandé à leur ligue, la Commission Football loisirs (CFL), de prendre des sanctions à l'encontre du Créteil Bébel, pour cette décision "homophobe".

    Nul doute que la Halde va monter sur ses grands chevaux.

    Et à part ça, comme dirait M. Hortefeux, il n'y a pas de communautarisme en France.

    N'empêche, on aurait aimé que soit une équipe de foot catholique. Mais il n'y a plus d'équipes de foot catholiques, alors qu'il y en a des musulmanes. Signe des temps.

  • La Turquie condamnée

    La Turquie a été condamnée aujourd'hui par la Cour européenne des droits de l'Homme pour atteinte au droit de propriété d'une fondation religieuse de l'Eglise orthodoxe grecque. La Cour dénonce l'ingérence des autorités et la violation de la loi pour empêcher les orthodoxes de bénéficier de leurs droits.
    Et c'est ce pouvoir turc qu'il faut intégrer à l'Union européenne...

    La dépêche de l'AFP

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  • Soutenir Vaclav Klaus

    En signant cette pétition, qui lui demande de ne pas signer la ratification du traité de Lisbonne avant les élections britanniques.

    Cette pétition a été rédigée par Kent Ekeroth, militant du parti des Démocrates suédois*, candidat aux dernières européennes, qui lutte d'autre part contre l'immigration et contre l'islamisation de son pays. On peut lire ici un texte (en anglais) où ce laïque agnostique dénonce le relativisme des chrétiens qui défendent l'islam, et leur explique très clairement la différence entre les deux religions...

    *Sverigademokraterna. Sur le bandeau du haut, cliquer sur « other languages » pour avoir une présentation du parti en français.

  • Nouvelle attaque (débile) contre le Saint Suaire

    « Un groupe de chercheurs italiens », nous apprend l'Associated Press, « est parvenu à reproduire le Suaire de Turin, considéré par de nombreux chrétiens comme le linceul du Christ. Ils en concluent que le linge a été fabriqué par l'homme au Moyen-Age. »

    Le titre de la dépêche reste circonspect : « Un groupe de scientifiques italiens tente de détruire le mythe du Suaire de Turin ». Mais le texte est affirmatif :

    « Les scientifiques sont parvenus à réaliser un suaire similaire avec les techniques disponibles au XIVe siècle, précise le comité italien pour la vérification des faits présentés comme paranormaux. Ils estiment donc que le prétendu Saint-Suaire est une supercherie. »

    Luigi Garlaschelli, professeur de chimie à l'université de Pavie, « affirme dans le quotidien "La Repubblica" que les caractéristiques inexplicables du suaire, considérées jusqu'ici comme "non reproductibles par des moyens humains", ont très bien pu être "obtenues par l'emploi de matériaux bon marché et par un procédé assez simple". Son équipe a vieilli artificiellement un tissu teinté et tissé à la manière de l'original, en le passant au four et en le lavant à l'eau. Placé sur le visage d'un étudiant, ses traits ont été décalqués en appliquant de la couleur ocre. Le processus total n'a pris qu'une semaine. »

    L'agence Reuters précise que Luigi Garlaschelli « a bénéficié pour son travail d'un financement venant d'une association d'athées et agnostiques, mais affirme que cela n'a eu aucune incidence sur ses conclusions ».

    De toute façon c'est un gros nul, s'il met une semaine à le faire. Le 21 juin 2005, Paul-Eric Blanrue prouvait devant les journalistes, au Museum d'histoire naturelle, qu'on peut réaliser un faux Saint Suaire « en cinq minutes ». Cela faisait partie de la promotion du numéro de Science et Vie qui « prouvait » que le Linceul était un faux.

    La technique est toujours la même, depuis John Nickell (1978) : on applique un linge mouillé sur un bas-relief ou sur un visage, on le sèche, on le tamponne avec de l'oxyde ferrique mélangé à de la gélatine.

    Et le résultat... n'a rien à voir avec le Linceul : l'image du Linceul n'est pas de l'oxyde de fer, mais une altération du tissu, l'image obtenue par ce procédé est déformée en largeur, elle n'est pas tridimensionnelle (contrairement à ce que prétendent les faussaires, incapables, et pour cause, d'apporter la preuve de leur affirmation), et le tissu a des plis...

    Et cela sans parler de tout le reste, comme le fait que les taches du Linceul n'ont pas de contours, alors que celles des faux ont des contours marqués.

    Et en oubliant, par exemple, les traces des clous dans les poignets, et non dans les paumes, alors que personne ne savait au moyen âge, et bien plus tard, qu'on ne pouvait crucifier que de cette manière, comme en témoignent toutes les peintures.

    Pour en savoir plus : Réponse à Science et Vie, l'image tridimensionnelle.

     

    Addendum

    Les faussaires italiens ont reproduit tout le côté face du Suaire. C'est pourquoi ils ont mis plus longtemps que les précédents. Cela dit, c'est le visage qui reste le plus intéressant. Pour comparer, il faut les voir en grand. Voici le vrai visage du Linceul, et la copie italienne (dans sa version finale retouchée...). La différence est saisissante : la présence et la noblesse du premier, le vide et la mollesse du second (sans parler de la finesse du modelé du premier, et de la grossièreté des nuances, ou plutôt de l'absence de nuances, du second - ce qui correspond au fait que l'image n'est pas tridimensionnelle).

    le-vrai-suaire-de-turin_15516_w560.jpg

    la-reproduction-du-suaire-de-turin_15517_w560.jpg
  • Saint Bruno

    Maître Bruno, de nationalité allemande, naquit de parents nobles, dans l'illustre ville de Cologne. Très érudit dans les lettres aussi bien séculières que divines, il fut chanoine de l'Église de Reims dont l'importance ne le cède à nulle autre parmi les églises de Gaule ; puis il y fut maître de l'enseignement. Ayant quitté le monde, il fonda l'ermitage de Chartreuse et le gouverna pendant six ans. Sur l'ordre du pape Urbain II, dont il avait été jadis le précepteur, il se rendit à la curie romaine, pour aider le Pontife de son soutien et de ses conseils dans les affaires ecclésiastiques. Mais il ne pouvait supporter les tumultes et le genre de vie de la curie ; brûlant de l'amour de la solitude naguère abandonnée et du repos contemplatif, il quitta la curie, après avoir même refusé l'archevêché de l'Église de Reggio auquel il avait été élu par la volonté du pape. Il se retira dans un désert de Calabre dont le nom est La Tour. Puis là, après avoir réuni de nombreux laïcs et clercs, il s'appliqua tant qu'il vécut à la vocation de la vie solitaire. Il y mourut et y fut enseveli, onze années environ après son départ de Chartreuse.

    Ce bref texte de la Chronique Magister sur les premiers Chartreux est la seule « biographie » de saint Bruno rédigée dans les décennies qui ont suivi sa mort. Par contraste avec les hagiographies des autres fondateurs, cela est une précieuse indication sur le caractère même de l'ordre fondé par saint Bruno.

  • Faire du neuf avec du vieux

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy annonce le déblocage de deux milliards d'euros pour consolider les fonds propres des PME fragilisées par la crise.

    Super-Sarko aurait donc encore trouvé des milliards dans les caisses de l'Etat, qui sont pourtant dramatiquement vides.

    En réalité, il ne s'agit même pas d'un effet d'annonce, mais d'un écho d'un effet d'annonce.

    Car ces deux milliards sont une petite partie de la dotation du Fonds stratégique d'investissement, dont la création avait été annoncée à grands coups de trompe le 23 octobre 2008.

    Ces fonds sont ceux de la Caisse des dépôts, dont l'une des missions est précisément de venir en aide aux PME victimes d'une crise.

    Ce que Nicolas Sarkozy consolide, c'est sa politique du faux-semblant.

  • Lech Kaczynski n’a pas de puces

    Un proche collaborateur de Lech Kaczynski, Wladyslaw Stasiak, a répondu aux questions sur le silence du président polonais, qui avait dit qu'il signerait la ratification du traité de Lisbonne si les Irlandais votaient oui.

    "Il ne faut pas le faire brusquement. Ses déclarations sont claires, mais il ne sert d'être rapide que pour chasser les puces, comme dit un dicton polonais. Personne n'a jamais dit que cela se ferait dans les heures suivant l'annonce des résultats du référendum."

    La signature du document n'aurait pas lieu ce lundi, mais "dans une perspective pas très éloignée".