Extraits de la catéchèse de Benoît XVI, hier, sur saint Jean Leonardi.
A l'âge de 17 ans, son père l'inscrivit à un cours régulier d'apothicaire à Lucques, dans le but d'en faire un futur pharmacien, ou plutôt un apothicaire, comme on disait alors. Pendant presque dix ans, le jeune Jean Léonardi fréquenta ce cours de façon attentive et assidue, mais lorsque, selon les normes prévues par l'antique République de Lucques, il reçut la reconnaissance officielle qui devait l'autoriser à ouvrir sa boutique d'apothicaire, il se demanda si le moment n'était pas venu de réaliser un projet qui lui tenait à cœur depuis longtemps. Après une mûre réflexion, il décida de se consacrer au sacerdoce. Et ainsi, ayant quitté la boutique de l'apothicaire, et ayant reçu une formation théologique adéquate, il fut ordonné prêtre et le jour de l'Epiphanie 1572, il célébra sa première Messe. Toutefois, il n'abandonna pas la passion pour la pharmacie, car il sentait que la médiation professionnelle de pharmacien lui aurait permis de réaliser pleinement sa vocation, celle de transmettre aux hommes, à travers une vie sainte, « la médecine de Dieu », qui est Jésus Christ, mort et ressuscité, « mesure de toute chose ». (...)
La figure lumineuse de ce saint est une invitation tout d'abord pour les prêtres, et pour tous les chrétiens, à tendre constamment vers la « haute mesure de la vie chrétienne » qui est la sainteté, naturellement chacun selon son état. En effet, ce n'est que de la fidélité au Christ que peut naître l'authentique renouveau ecclésial. Au cours de ces années, lors du passage culturel et social entre le XVIe siècle et le XVIIe siècle, commencèrent à se dessiner les prémisses de la future culture contemporaine, caractérisée par une scission indue entre foi et raison, qui a eut, parmi ses effets négatifs, la marginalisation de Dieu, avec l'illusion d'une possible et totale autonomie de l'homme qui choisit de vivre « comme si Dieu n'existait pas ». C'est la crise de la pensée moderne, que j'ai eu plusieurs fois l'occasion de souligner et qui débouche souvent sur des formes de relativisme. Jean Léonardi eut l'intuition du véritable remède pour ces maux spirituels et il la synthétisa dans l'expression : « le Christ avant tout », le Christ au centre du cœur, au centre de l'histoire et de l'univers. Et l'humanité a un besoin extrême du Christ - affirmait-il avec force - , car Il est notre « mesure ». Il n'y a pas de milieu qui ne puisse être touché par sa force ; il n'y a pas de maux qui ne trouvent remède en Lui, il n'y a pas de problème qui ne se résolvent en Lui. « Ou le Christ ou rien » ! Voilà sa recette pour chaque type de réforme spirituelle et sociale.
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Daoudal Hebdo N° 52
Dans ce numéro
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L’organisation de l’islam turc en France
Page 3
L’explosion de l’immigration clandestine
Pages 4 & 5
« Intégration » : Malika Sorel détruit les tabous
Page 6
Traité de Lisbonne : le combat risque de prendre fin
Page 7
Stipe Mesic, l’islam et l’Eglise
Qui est Stipe Mesic
Page 8
La saga de saint Denis
Dimanche prochain… -
Sainte Brigitte
Domine Deus noster, qui beatæ Birgittæ per Filium tuum unigenitum secreta cælestia revelasti : ipsius pia intercessione da nobis famulis tuis, in revelatione sempiternæ gloriæ tuæ gaudere lætantes. Per eumdem Dominum nostrum Jesum Christum.
Seigneur notre Dieu qui, par votre Fils unique, avez dévoilé les secrets du ciel à la bienheureuse Brigitte, accordez-nous, par sa bienveillante intercession, le bonheur de contempler sans voiles votre gloire éternelle. Par notre Seigneur Jésus-Christ votre Fils. -
Bonne nouvelle
Le conseiller politique de Vaclav Klaus, Ladislav Jakl, dans une interview publiée dans La Croix, estime que la procédure devant la Cour constitutionnelle devrait durer "sans doute plus de six mois".
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Le métissage du genre et de la diversité
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Politiquement correct suisse
La ville de Bâle a interdit les affiches de l'UDC pour la votation contre les minarets, sur la base de la loi prohibant les affiches qui « propagent des idéologies racistes » et qui « hiérarchisent les groupes de population en fonction de caractéristiques ethniques, religieuses, culturelles ou physiques ». Sic.
Les autres grandes villes de Suisse seraient sur le point de procéder de même, et les principaux journaux ont refusé les encarts de l'UDC comportant la même image.
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Restaurer la puissance de l’empire Ottoman…
Selon le site d'informations arméniennes PanArmenian, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré au quotidien Milliyet que le dessein de la Turquie est de vivre en paix avec tous les pays et de restaurer la puissance de l'empire Ottoman...
« Je crois que chaque famille turque doit avoir au moins trois enfants. Nous croyons en l'avenir de la Turquie et nous appelons tout le monde à y croire », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne les relations turco-russes, il les décrit comme stratégiques : « La Russie est notre partenaire. Le commerce entre nos deux pays a atteint 40 milliards de dollars », dit-il.
Le président turc Abdullah Gül est aujourd'hui et demain à Paris. Depuis hier soir, la Tour Eiffel est illuminée aux couleurs du drapeau turc...
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Une nouvelle avancée de l’Europe supranationale
La présidence suédoise de l'Union a laissé entendre, lors des « Open Days » sur les villes et les régions, qui se déroulent à Bruxelles, que les « macro-régions » pourraient avoir leur propre ligne budgétaire dans le budget de l'UE en 2014.
Pour l'heure il n'existe qu'une seule « macro-région », celle de la Baltique. « La Stratégie de la Mer Baltique est fantastique, mais elle est limitée, a déclaré le ministre des Affaires étrangères de Suède. Elle se concentre principalement sur des projets et ne peut résoudre tous les problèmes de la région. »La Stratégie de l'Union pour la Mer Baltique est le projet pilote des futures « macro-régions », qui tailleront un peu plus dans les souverainetés nationales pour constituer des régions transnationales. Les projets suivants sont la région du Danube, la région des Alpes (donc avec la France), la région des Carpates. Adoptée en juin dernier par la Commission européenne, la Stratégie de l'Union pour la Mer Baltique doit encore être adoptée par les Etats membres (peut-être ce mois-ci).
Officiellement, il n'est pas question de financement, mais de projets coordonnés entre les Etats impliqués dans la « macro-région ». Mais la présidence suédoise entend bien aboutir à ce qu'elles aient un financement autonome. Et le commissaire aux Affaires régionales a reconnu que les discussions sur ce sujet ont déjà commencé, le mois dernier, lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères à Stockholm. M. Kouchner avait oublié de nous en parler... Car tout cela se fait en catimini, comme toujours.
L'Allemagne traîne les pieds. Un élu de Hambourg fait remarquer que si tous les Länder ont accepté la Stratégie de l'Union pour la Mer Baltique, il n'y en a aucun qui ait proposé une autre « macro-région », notamment une région du Danube...
Et bien sûr les plus européistes commencent déjà à menacer. « Il est très important de rendre les Etats responsables, dit le ministre finlandais des Affaires européennes. J'espère que nous n'aurons pas à blâmer nommément des pays d'ici deux ans. » (Car en 2011 l'Union européenne fera le point sur l'avancement du projet.)
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Le traité de Lisbonne en République tchèque
La Cour constitutionnelle tchèque a rejeté, hier, le recours déposé par un groupe de sénateurs visant à l'annulation de l'amendement aux lois sur les procédures de fonctionnement de la Chambre des députés et du Sénat. Cet amendement, en étroite relation avec le Traité de Lisbonne, empêche le gouvernement de transférer certains pouvoirs nationaux à l'Union européenne sans le consentement du Parlement. Les sénateurs estimaient que cet amendement était insuffisant. Ils demandaient notamment que les transferts de compétence soient votés par une majorité constitutionnelle (trois cinquièmes) et non à la majorité simple.
La Cour a jugé le recours infondé. Ce qui n'est pas de bon augure pour l'autre recours, celui sur le traité lui-même.
Ces sénateurs demandaient aussi que la Cour constitutionnelle se réserve le droit de dire en dernier ressort si les actes législatifs européens pris en application du traité de Lisbonne sont conformes à la Constitution.
La Cour n'a fait aucun cas de cette requête. Ce qui montre qu'elle admet ne plus être une Cour suprême mais une cour subordonnée aux institutions européennes. Comme notre Conseil constitutionnel. Seule la Cour allemande a eu un petit sursaut de dignité. C'était sans doute le dernier.
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La dhimmitude en Allemagne
L'éditeur Droste de Düsseldorf a décidé de ne pas publier un roman policier qui risquait d'offenser les musulmans.
Intitulé « A ceux qui sont dignes d'honneur », le roman évoque les « crimes d'honneur ».Mais la seule phrase considérée comme litigieuse par l'éditeur est ce propos d'un personnage : « Ton coran tu peux te le mettre... »
L'éditeur avait demandé à un expert des sociétés islamiques d'étudier si le texte pouvait compromettre la sécurité de son cabinet ou de sa famille, et l'expert a proposé que la phrase soit modifiée en « Votre honneur, vous pouvez vous le mettre... »
L'auteur, WW Domsky, a refusé.
(Telegraph, via Bivouac-ID)