Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 20

  • Afghanistan

    Huit soldats américains sont morts au combat samedi en Afghanistan. La veille, cinq autres avaient été tués.

    Cette année, 394 militaires étrangers, dont 236 Américains, sont morts en Afghanistan, d'après le décompte de l'AFP.

    L'année 2009 est de loin la plus meurtrière pour les forces internationales depuis leur arrivée en Afghanistan.

    L'insurrection n'a cessé de s'étendre et de s'intensifier depuis deux ans, au point que les violences atteignent ces derniers mois des records absolus depuis que les talibans ont été chassés du pouvoir fin 2001.

     

    Addendum

    Un soldat américain blessé dans les combats de samedi est mort. Un autre a été tué ce lundi.

  • Stipe Mesic, l’islam et l’Eglise

    Le président croate Stipe Mesic a assisté à la pose de la première pierre de la mosquée de Rijeka, la troisième du pays, la première depuis l'indépendance (il y a 57.000 musulmans en Croatie).

    Il a assisté, parce que la première pierre a été posée par Ahmad bin Abdullah Al-Marri, le ministre des Biens religieux du Qatar, venu avec un chèque de 200.000 dollars.

    Stipe Mesic a déclaré :

    "La Communauté islamique de Croatie est aujourd'hui un facteur actif du dialogue interreligieux et civique. Elle a fait preuve d'une conscience aiguë de la responsabilité qu'elle assume, avec l'ensemble de la société, pour le présent et pour l'avenir de la Croatie."

    C'est le même Stipe Mesic qui s'est livré récemment à plusieurs diatribes contre l'Eglise catholique, allant jusqu'à traiter de talibans (sic) les évêques qui protestaient contre son diktat d'interdiction des symboles religieux dans les institutions publiques (alors qu'aucune loi ne le prévoit).

  • Ça commence à bouger un peu

    Daniel Mermet anime sur France Inter l'émission Là-bas si j'y suis, qui est une permanente leçon de politiquement correct. Il semble qu'il y ait de plus en plus de récalcitrants, comme en témoigne ce texte que l'animateur a publié sur le site internet de l'émission. Le dernier paragraphe est un morceau d'anthologie.

    Ce que la Burqa voile, notre émission du 8 septembre 2009 a déclenché une tempête de réactions et de commentaires, comme rarement au cours des vingt ans de Là-bas.

    Comme la plupart des médias nous recevons chaque jour notre petit lot de messages racistes ou haineux et anonymes comme il se doit. Mais cette fois, il s'agit à l'évidence d'auditeurs modérés, fidèles à France inter, familier de Là-bas, qui "se lâchent" littéralement.

    Depuis des années, on sait toute la puissance de ce sujet pour diviser profondément le pays, à commencer par la gauche. Là-bas est une émission quotidienne et l'on tourne vite la page, parfois trop vite. Nous avons voulu, sans plus de commentaires vous proposer un ensemble de messages reçus sur le répondeur de l'émission ou par mails. Tous les points de vue sont exprimés, dans le langage propre à chacun.

    Certains de ces messages sont maculés d'une islamophobie rampante ou assumée, consciente ou pire, inconsciente. Déjouer ce "racisme acceptable" suppose tout d'abord de l'identifier et d'en identifier les causes.

  • Incorrect

    Thilo Sarrazin, ancien ministre des finances de Berlin, membre du conseil d'administration de la Bundesbank, a déclaré à La Lettre Internationale :

    « Nous n'avons pas besoin de gens qui vivent des prestations sociales d'un pays qu'ils rejettent, qui ne se sentent pas concernés par l'éducation de leurs enfants, et produisent à la chaine des petites filles voilées. Cela vaut pour 70% des Turcs et à 90% des Arabes de Berlin.

    « Un grand nombre d'Arabes et de Turcs de la ville, dont le nombre a dramatiquement augmenté en raison d'une politique inconséquente, n'ont aucune fonction productive à l'exception de la vente de fruits et légumes.

    «  Alors que les familles d'immigrés d'Europe de l'Est, du Vietnam, de Chine ou de l'Inde se sont intégrées en une génération, les enfants et petits enfants de Turcs et d'Arabes n'arrivent pas à parler allemand correctement et ne réussissent pas à l'école. »

    Ces propos ont naturellement suscité un tollé. Thilo Sarrazin a présenté ses excuses : « Je voulais décrire de façon vivante les problèmes et les perspectives de la ville de Berlin, et non pas discréditer des groupes ethniques. Si cette impression s'est imposée, je le regrette et m'en excuse. »

    La police de Berlin a lancé une procédure afin de déterminer si ses propos pouvaient être considérés comme une incitation à la haine raciale.

    (via François Desouche)

  • Bien sûr, c’est grâce à Super-Sarko

    Il est impayable...

    Le président français Nicolas Sarkozy a salué un vote "qui couronne les efforts accomplis notamment lors de la Présidence française pour apporter une réponse aux préoccupations qu'avaient exprimées les Irlandais".

  • Référendum irlandais : jour de deuil pour la liberté

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Pour contraindre le peuple irlandais à revenir sur son refus du traité de Lisbonne, tous les procédés de pression ont été utilisés : menaces, chantages, ingérences multiples, gros mensonges et demi-vérités de l'Etablissement, qui triomphe : les Irlandais se sont résignés à voter « oui ».

    Leur désillusion sera grande quand ils s'apercevront que les exceptions qu'ils ont prétendument obtenues ne sont pas garanties juridiquement et que l'Union européenne, loin d'être une protection contre la crise économique, l'a suscitée et aggravée par ses politiques.

    Chacun sait que si d'autres peuples étaient directement consultés ce traité ne passerait pas. Nicolas Sarkozy l'a clairement reconnu au Parlement européen lors d'une réunion privée avec les Présidents de Groupes Parlementaires dont j'étais.

    Les politiciens de tous pays et les Eurocrates de Bruxelles s'acharnent à faire passer ce texte contre la volonté des peuples, sans les consulter, ou en les harcelant : en cas de refus, on fera revoter jusqu'à épuisement. On fera miroiter des exemptions factices. On culpabilise les récalcitrants. On leur fait croire qu'ils sont seuls, jusqu'à ce qu'ils avalent le Traité.

    Un traité qui reste fondamentalement la Constitution d'un super-Etat européen, centralisé, bureaucratique et incontrôlable, au sein duquel les citoyens, ayant abdiqué leurs libertés, n'auront plus voix au chapitre.

  • Rome et l’UE

    Dans le dernier numéro de Daoudal Hebdo, j'ai souligné que le pape, à quelques jours du second référendum irlandais, et dans un pays dont le président est montré du doigt par tous les europhiles comme celui qui ose vouloir bloquer à lui tout seul le traité de Lisbonne, n'a eu de cesse de célébrer la nation tchèque, et n'a pas fait la moindre allusion à l'Union européenne. Il a même loué la devise du drapeau de la présidence qui flotte sur le Château de Prague, alors que tout le monde reproche à Vaclav Klaus de ne pas y faire flotter le drapeau européen.

    Il y a eu autre chose, qu'aucun média n'a noté, en dehors du Telegraph. Ce journal britannique (nommément l'excellent Bruno Waterfield) est en effet le seul qui ait rapporté cette réponse du cardinal Bertone, secrétaire d'Etat du Vatican, à des journalistes qui, pendant le voyage du pape, lui posaient des questions sur l'Union européenne :

    « Les différents pays européens ont chacun leur propre identité. L'UE leur impose ses lois ou ses vues et celles-ci n'ont pas à correspondre à leurs traditions et à leur histoire. Certains pays s'opposent à cette logique - par exemple, l'Irlande. Si l'Europe reconnaissait les couples homosexuels à égalité avec le mariage, par exemple, elle irait contre sa propre histoire. Et il serait juste d'y résister. L'Église veut encourager les Etats à cet égard. »

    L'article était titré : « Un avertissement du Vatican aux votants irlandais sur la question du traité de Lisbonne. »
    Naturellement, il a été largement répercuté par les partisans du non en Irlande. Mais c'était la veille du scrutin.

  • Le mariage n’est pas d’abord une question de morale

    Trois extraits de l'homélie de Benoît XVI à l'ouverture du synode sur l'Afrique.

    La vie - nous le savons bien - se manifeste en premier dans l'union entre l'homme et la femme et dans la naissance des enfants ; la loi divine, écrite dans la nature, est par conséquent plus forte et l'emporte sur toute loi humaine, selon l'affirmation nette et concise de Jésus : « Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a uni » (Mc 10,9). La perspective n'est pas d'abord morale : avant même le devoir, elle concerne l'être, l'ordre inscrit dans la création.

    Je voudrais brièvement offrir une suggestion qui précède toute réflexion et toute indication de type moral, et qui est lié encore au primat du sens du sacré et de Dieu. Le mariage, tel que la Bible nous le présente, n'existe pas en dehors de la relation avec Dieu. La vie conjugale entre l'homme et la femme, et donc de la famille qui en découle, est inscrite dans la communion avec Dieu et, à la lumière du Nouveau Testament, elle devient une icône de l'Amour trinitaire et le sacrement de l'union du Christ avec l'Église. Dans la mesure où elle conserve et développe sa foi, l'Afrique pourra trouver des ressources immenses à donner en faveur de la famille fondée sur le mariage.

    Dans la scène où Jésus accueille les enfants, en s'opposant avec indignation à ses propres disciples qui voulaient les éloigner, nous voyons l'image de l'Église qui, en Afrique et dans toute autre partie de la terre, manifeste sa maternité surtout à l'égard des plus petits, même lorsqu'ils ne sont pas encore nés. Comme le Seigneur Jésus, l'Église ne voit pas en eux avant tout les destinataires d'une aide, et encore moins que jamais d'un piétisme ou d'une manipulation, mais des personnes à part entière qui, par leur façon d'être, montrent la voie maîtresse pour entrer dans le royaume de Dieu, à savoir celle qui consiste à s'en remettre sans condition à son amour.

  • Ce qu’est un synode

    Extrait de l'allocution de Benoît XVI lors de l'Angélus d'hier.

    Le Synode constitue toujours une expérience ecclésiale intense, une expérience de responsabilité pastorale collégiale vis-à-vis d'un aspect spécifique de la vie de l'Eglise, ou, comme dans ce cas, d'une partie du peuple chrétien déterminée en fonction de l'aire géographique. Le pape et ses plus stricts collaborateurs se réunissent avec les Membres désignés de l'Assemblée, avec les Experts et les Auditeurs, pour approfondir le thème choisi. Il est important de souligner qu'il ne s'agit pas d'un congrès d'étude ni d'une assemblée programmatique. Si l'on écoute des interventions magistrales, si l'on se concerte en groupes, nous savons bien que nous ne sommes pas les protagonistes : c'est le Seigneur, son Esprit Saint qui guide l'Eglise. La chose la plus importante pour tous est d'écouter : s'écouter les uns les autres et, tous ensemble, écouter ce que le Seigneur veut nous dire. C'est pourquoi le synode se déroule dans un climat de foi et de prière, en obéissance religieuse à la Parole de Dieu. Il revient au Successeur de Pierre de convoquer, de guider les Assemblées synodales, de recueillir ce qui est ressorti des travaux et d'offrir ensuite des indications pastorales opportunes.

  • Splendor parternæ gloriæ

    Source ineffable de lumière,
    Verbe en qui l'Eternel contemple sa beauté,
    Astre dont le soleil n'est que l'ombre grossière,
    Sacré jour dont le jour emprunte sa clarté ;

    Lève-toi, Soleil adorable,
    Qui de l'éternité ne fais qu'un heureux jour ;
    Fais briller à nos yeux ta clarté secourable,
    Et répands dans nos cœurs le feu de ton amour.

    Prions aussi l'auguste Père,
    Le Père dont la gloire a devancé les temps,
    Le Père tout-puissant en qui le monde espère,
    Qu'il soutienne d'en haut ses fragiles enfants.

    Donne-nous un ferme courage,
    Brise la noire dent du serpent envieux ;
    Que le calme, grand Dieu ! suive de près l'orage :
    Fais-nous faire toujours ce qui plaît à tes yeux.

    Guide nos âmes dans ta route,
    Rends notre corps docile à ta divine loi ;
    Remplis-nous d'un espoir que n'ébranle aucun doute,
    Et que jamais l'erreur n'altère notre foi.

    Que le Christ soit notre paix céleste.
    Que l'eau d'une foi vive abreuve notre cœur ;
    Ivres de ton esprit, sobres pour tout le reste,
    Daigne à tes combattants inspirer ta vigueur.

    Que la pudeur chaste et vermeille
    Imite sur leur front la rougeur du matin ;
    Aux clartés du midi que leur foi soit pareille ;
    Que leur persévérance ignore le déclin.

    L'aurore luit sur l'hémisphère ;
    Que Jésus dans nos cœurs daigne luire aujourd'hui,
    Jésus, qui tout entier est dans son divin Père,
    Comme son divin Père est tout entier en lui.

    Gloire à toi, Trinité profonde,
    Père, Fils, Esprit Saint qu'on t'adore toujours,
    Tant que l'astre des temps éclairera le monde,
    Et quand les siècles même auront fini leur cours.

    (Hymne des laudes du lundi, traduction Jean Racine. Le texte latin est ici, avec la traduction de Pierre Corneille.)