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  • Le Sénat afghan dénonce la libération du journaliste

    Le Sénat afghan condamne la libération de Sayed Perwiz Kambakhsh, d'abord condamné à mort pour « blasphème », puis à 20 ans de prison, et finalement gracié après deux ans de détention.

    Le Sénat "exprime sa vive inquiétude et sa grande irritation et juge cette décision contraire aux valeurs islamiques et aux lois existant dans ce pays", et ajoute que Kambash doit terminer sa peine, car les coupables d'apostasie et de haine envers l'islam doivent être punis. Il "recommande fermement aux autorités responsables et à la présidence" de ne pas accorder de grâces comme celle accordée au journaliste.

    Kambash a dû quitter le pays pour sauver sa peau.

    Cela dit, le Sénat a parfaitement raison, car la loi afghane (contresignée par les Américains) repose ouvertement sur la charia.

  • Un influent chroniqueur change d’avis sur le traité

    Dans sa chronique du Financial Times, Wolfgang Münchau écrit : « L'an dernier, après que le premier référendum se fut soldé par un non écrasant, j'ai soutenu dans une série d'articles qu'un rejet définitif du traité aurait pour effet de supprimer ce pays de la carte politique et économique. Je ne crois plus que ce soit le cas. Si les Irlandais votent non, je crois maintenant ce sera la fin du traité, non de l'Irlande. » Il décrit le texte comme un « traité d'avant crise pour un monde d'après la crise » et poursuit en disant : « Moi aussi, je trouve que le traité est de plus en plus difficile à défendre sérieusement... Il n'est pas facile d'expliquer pourquoi ce traité-là est nécessaire alors que les problèmes réels de l'UE sont si manifestement en dehors de son champ d'action. »

  • Declan Ganley et revenu

    Comme il le laissait entrendre dans son interview au Wall Street Journal, Declan Ganley a fini par revenir s'impliquer dans le référendum irlandais sur le traité de Lisbonne.

    Il a tenu hier une conférence de presse à Dublin, expliquant que le niveau de mensonge de la campagne du oui le contraignait à sortir de sa retraite politique. Sa campagne ne sera pas au niveau de celle de l'an dernier, et il ne la fera pas à plein temps, mais il annonce une série d'affiches et d'annonces dans les journaux.

    Le même jour paraissait dans le Sunday Business Post un très mauvais sondage de Red C : 62% pour le oui, 23% pour le non, 15% d'indécis.

    Dans le Financial Times, on peut lire cette opinion d'un grossiste en fleurs sur le marché de Dublin : « J'ai voté non la première fois parce que tout simplement je ne comprenais pas le traité. Je ne suis pas sûr de le comprendre mieux maintenant, mais je vois à quel point l'état de l'économie est catastrophique, nous ne pouvons pas prendre ce risque. Nous avons besoin de toute l'aide que nous pouvons recevoir. »

    Et tel est l'axe principal de la propagande gouvernementale pour le oui. (Comme si le non impliquait que l'Irlande sorte de l'UE, alors qu'elle resterait simplement dans l'UE telle qu'elle est.)

  • L’immigrationnisme en action

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Eric Besson ne signera pas le décret d'application sur les tests ADN pour le regroupement familial : il se comporte ainsi en bon ministre socialiste de Nicolas Sarkozy.

    Cela dit, cette disposition n'était qu'un effet d'affichage à l'intention des gogos qui croient que Nicolas Sarkozy veut limiter l'immigration.

    La décision d'Eric Besson n'a aucune importance en soi, puisque la loi était conçue de façon à être inapplicable, mais elle constitue un nouvel appel d'air pour l'immigration clandestine. Venez tous, il n'y aura pas de contrôle...

  • Woerth et Mitterrand à la fête de L’Humanité : quand l’ignoble le dispute au ridicule

    Communiqué de Bernard Antony, président de l'Institut du Pays Libre

    Imaginerait-on des ministres se rendant à la fête d'un vieux quotidien nazi ? Un tel quotidien il est vrai n'existe pas, et heureusement, l'Allemagne d'Hitler ayant perdu la guerre. Mais hélas un quotidien communiste existe, Staline ayant fait partie des vainqueurs de cette guerre.

    Le journal L'Humanité a été l'organe central du Parti communiste depuis 1920. Il a systématiquement été l'élément essentiel de la propagande de ce parti collaborateur du plus gigantesque et plus durable système d'extermination qu'ait connu le monde.

    L'Humanité a chanté avec Aragon « l'éclat des fusillades », approuvé les massacres de la Tchéka léniniste, les procès de Moscou, les goulags.

    On y a glorifié Staline dans une adulation et des encensements sans limites. On y a vanté de même les œuvres de tous les dictateurs communistes. On y a soutenu le viet-minh en Indochine avec ses camps « Boudarel » d'extermination de nos soldats. On y a soutenu encore le terrorisme algérien, ses bombes, ses massacres, ses tortures, son génocide des harkis. On y a glorifié les traîtres « porteurs de valise ». On y a approuvé tous les massacres de l'armée rouge soviétique contre les révoltes de la liberté à Budapest, à Berlin-Est, à Varsovie, à Vilnius, à Prague...

    C'est à la fête de ce quotidien dont l'histoire dégouline du sang des cent millions de victimes exterminées par son idéologie marxiste-léniniste que deux ministres d'un gouvernement dit de droite se sont rendus.

    Qu'ils aient été accueillis par les sifflets de certains ne change rien à l'ignominie de leur acte. Ils ont par leur présence affiché le mépris le plus profond pour la mémoire de l'immensité de souffrances et d'horreurs perpétrées par le communisme.

    Leur attitude relève d'un conformisme négationniste tranquille, et d'autant plus abject que sans risque. Car ce négationnisme-là, aucune loi ne le réprime. La vérité, c'est que ces ministres du gouvernement Sarkozy n'ont plus aucun sens élémentaire de la décence.

  • 3 octobre : la marche pour la vie de Renaissance catholique

    Marche aux flambeaux, samedi 3 octobre 2009, à partirt de 17h 30, de Notre-Dame-des-Victoires au Sacré-Cœur-de-Montmartre.

    Renaissance catholique cite opportunément ce passage de la dernière encyclique :

    « On ne peut minimiser (...) les scénarios inquiétants pour l'avenir de l'homme ni la puissance des nouveaux instruments dont dispose la "culture de mort". À la plaie tragique et profonde de l'avortement, pourrait s'ajouter à l'avenir, et c'est déjà subrepticement in nuce (en germe), une planification eugénique systématique des naissances. D'un autre côté, on voit une mens eutanasica (mentalité favorable à l'euthanasie) se frayer un chemin, manifestation tout aussi abusive d'une volonté de domination sur la vie, qui, dans certaines conditions, n'est plus considérée comme digne d'être vécue (...). Ce qui est stupéfiant, c'est la capacité de sélectionner arbitrairement ce qui, aujourd'hui, est proposé comme digne de respect. Prompts à se scandaliser pour des questions marginales, beaucoup semblent tolérer des injustices inouïes » (Benoît XVI, Caritas in veritate, §75).

    Renaissance catholique souligne que dans le concert des différentes manifestatiions en faveur de la vie, cette marche « propose sa note originale avec une démarche clairement religieuse, politique et publique, ce qui est rare, voire unique (hormis les prières de réparation de SOS-Tout-Petits). »

    Il y a quatre évêques dans le comité de soutien. Ce sont quatre évêques à la retraite...

  • La route qui conduit à la vie

    Extrait de l'allocution de Benoît XV, hier, avant l'Angélus.

    Pierre et les autres apôtres, contrairement à la majeure partie des gens, croient que Jésus est beaucoup plus qu'un grand maître ou un prophète. Ils ont foi : ils croient que Dieu est présent et œuvre en lui. Mais juste après cette profession de foi, quand pour la première fois Jésus annonce ouvertement qu'il devra souffrir et mourir, Pierre s'oppose à cette perspective de souffrance et de mort. Jésus doit alors le réprouver avec force, pour lui faire comprendre qu'il ne suffit pas de croire qu'il est Dieu, mais poussés par la charité, il faut le suivre sur cette même route, celle de la croix. Jésus n'est pas venu nous enseigner une philosophie, mais nous montrer une route, et surtout la route qui conduit à la vie. Cette voie est l'amour, qui est l'expression de la vraie foi. Si quelqu'un aime son prochain avec un cœur pur et généreux, cela signifie qu'il connaît vraiment Dieu.

  • Exaltation de la Sainte Croix

    Hæc est arbor dignissima, in paradisi medio situata, in qua salutis Auctor propria morte mortem omnium superavit.. Crux præcellenti decore fulgida, quam Heraclius imperator concupiscenti animo recuperavit.

    Voici l'arbre revêtu de la plus haute dignité, situé au milieu du paradis, sur lequel l'Auteur du salut, par sa propre mort, a vaincu notre mort à tous. Croix qui brille d'une gloire extraordinaire, que l'empereur Heraclius, brûlant de désir, a réussi à reprendre.

    (répons des matines)

  • 15e dimanche après la Pentecôte

    L'évangile est celui de la résurrection du fils de la veuve de Naïm, et il est unique par bien des aspects. C'est la seule fois que ce village est cité dans la Bible, saint Luc est le seul à raconter cet épisode, il est aussi le seul à dire « le Seigneur » pour parler de Jésus avant la Résurrection, et ici c'est la première fois. Or dans les occurrences précédentes « le Seigneur » désignait Dieu.

    Et c'est la seule fois où Jésus accomplit un miracle sans qu'on le lui demande et sans que quiconque en tire une leçon.
    Ce pur geste de compassion renvoie à la résurrection d'un enfant par Elie. C'est pourquoi les témoins disent : « Un grand prophète s'est levé parmi nous. » Et ils sont « saisis de crainte ». Car ce grand prophète est « le Seigneur », Dieu lui-même, qui a « visité son peuple », comme disent également les témoins, avec les mots de Zacharie dans le Benedictus...

  • « Mes amis de L’Humanité »

    Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a été sifflé et insulté, à la Fête de l'Humanité, par plusieurs dizaines de personnes. "Mitterrand dehors", "vendu", "social-traître", "casse toi pauvre con"...

    Réaction de l'intéressé :

    "Je déplore cette situation. Mais ce n'est pas non plus très grave. Ma venue n'est ni une provocation (...), ni une tentative pour gêner mes amis de l'Humanité. Je viens ici car c'est un lieu d'échanges, de fête, de convivialité."